Affaire Duhamel, l’Elysée et Matignon ne veulent pas être « éclaboussés » !

Avec la publication de son récit, Camille Kouchner a déclenché la libération de la parole, dénonçant les criminels d’une part mais aussi et surtout celles et ceux qui ont adopté un « silence coupable ».

La parution de La Familia Grande représente une véritable déflagration dans la société française. Après #Metoo, #MetooInceste libère la parole, et les Français s’en emparent, dénonçant ces crimes commis dans l’intimité du cercle familial.

Une prise de conscience collective

Emmanuel Macron a pris conscience de l’impact sociétal des révélations de Camille Kouchner, bien prêt à faire évoluer la loi. Il dénonce sans détours ces actes incestueux :

« Le silence construit par les criminels et les lâchetés successives, enfin, explose. »

Accompagner les victimes, punir les coupables et condamner ceux qui ont gardé le silence. Le pouvoir s’applique à répondre à toutes les demandes de la société. Et l’ancien constitutionnaliste, Olivier Duhamel, reste le premier de ces coupables à condamner, même si personne n’ignore qu’il s’était rapproché du pouvoir, avant même l’élection d’Emmanuel Macron.

Les journalistes ont mis à jour l’importance des réseaux de l’ancien constitutionnaliste, mais aussi et surtout les influences, qu’il a pu jouer auprès de l’Elysée mais aussi de Matignon. Bien qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe aient immédiatement dénoncé les agissements criminels, reprochés à M Duhamel, ils restent néanmoins attentifs à toute évolution de l’histoire, craignant d’être éclaboussé à un moment ou à un autre par cette condamnation unanime du « silence coupable ».

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