Censuré dès sa sortie, le documentaire Hold-Up, qui explique la façon dont l'épidémie de Covid-19 à été traitée par le gouvernement et l'OMS, est devenue virale sur les réseaux sociaux et les plateformes de vidéo publiques et privées. La censure sévère de sa version officielle a entraîné immédiatement un effet de propagation considérable. Initialement proposée en paiement sur Vimeo, Elle à été rapidement supprimée par la plateforme, sous la pression des autorités.
C'est, depuis sa publication le 11 novembre dernier, le documentaire qui suscite le plus de commentaires : Hold-Up, un film de près de 3h, qui explique l'aberration des mesures prises contre la crise du Covid-19, en lien avec l'agenda mondialiste dévoilé publiquement à Davos, comme le "Grand Reset".
Depuis sa publication et sa virulente critique par les médias "officiels", comme le Monde, subventionné par l’État et la fondation Bill Gates, celui-ci ne cesse de se répandre et de cumuler les visionnages.
Près de 400 000 tweets
Sur les réseaux sociaux, les publications autour du documentaire sont de plus en plus nombreuses : selon un décompte de l'outil de veille en ligne Visibrain pour France Inter, sur la semaine passée, on compte plus de 392.000 tweets comportant les mots-clés liés au documentaire (#HoldUp, #HoldUpLeDoc ou #Hold_Up, le plus récurrent).
La progression des mots-clés liés au documentaire "Hold-up" depuis une semaine / Visibrain
Et l'on peut constater que leur présence a nettement augmenté en deux temps : à partir de la mi-journée du 11 novembre, lorsque le documentaire a été publié en version payante sur la plate-forme Vimeo VOD (version payante de Vimeo), puis autour du 13 novembre, lorsque la Vimeo a censuré la vidéo.
Des centaines de versions de la vidéo, et plus de 2 millions et demi de vues
C'est ce qu'on appelle "L'effet Streisand" : essayez de faire disparaitre un contenu du web dérangeant, il reviendra avec d'autant plus de force. C'est ce qui s'est passé avec le documentaire Hold-Up, publié initialement en tant que contenu payant sur VimeoVOD, version payante du site de partage.
Mais le film a rapidement été censuré par la plateforme. En réaction, ses producteurs ont généreusement décidé de le mettre en ligne sur la plate-forme non censurée "Odysee".
La vidéo sur laquelle pointe le site de TProd, hébergée sur le compte de "Laileastick", compte à l'heure où nous écrivons ces lignes un peu moins de 160.000 vues. Mais ce qui est impressionnant, c'est que cette version du documentaire a été téléchargée et ré-uploadée par des dizaines d'autres comptes. Sur Odyssée, on en trouvait, dimanche à la mi-journée, plus d'une vingtaine d'occurrences.
C'est sur YouTube que le parcours du documentaire s'est poursuivi, malgré une censure très active : celui-ci est posté des dizaines et des dizaines de fois. Sur les 24 heures précédant la rédaction de cet article, nous avons compté que le documentaire a été mis en ligne par 48 comptes différents. Si la plupart de ces vidéos recueillent quelques dizaines de vues, celles qui ont été mises en ligne les 12 et 13 novembre cumulent des dizaines, voire des centaines de milliers de vues : dimanche, l'une des nombreuses versions du documentaire postées a même dépassé, à elle seule, le million de vues.
Si l'on additionne les visionnages comptés sur YouTube et sur Odysee (nous ne l'avons pas trouvé sur la plateforme Facebook Watch), on atteint un total d'un peu plus de 2.746.000 vues depuis le 13 novembre, selon un décompte réalisé dimanche soir sur la base des vidéos les plus consultées. Un nombre qui croît à vue d’œil : dimanche à la mi-journée, il comptait 2.120.000. Il y a peu de doute sur le fait que la barre des trois millions soit dépassée dans la journée de lundi. Ces décomptes ne prennent pas en compte les nombreux sites privés hébergeant le documentaire et les échanges directs au moyen de clés USB.
Nous avons aussi les téléchargements : dans la description des vidéos, on trouve souvent des liens WeTransfer pour télécharger directement le documentaire. Plus l'on avance dans le temps, plus la dissémination du documentaire perd sa traçabilité.
Plus de 7.000 contributeurs et 140.000 euros récoltés
Dernier chiffre impressionnant : les soutiens financiers massifs du documentaire. Il y a d'une part la campagne de financement participatif, sur la plate-forme Ulule, qui a permis aux producteurs du documentaire de collecter plus de 180.000 euros pour le financer, jusqu'au 1er octobre dernier.
Mais son financement se poursuit via une autre plate-forme, Tipeee, qui fonctionne sur le principe du "pourboire récurrent", les abonnés pouvant choisir de verser une petite somme chaque mois. Selon les chiffres affichés dimanche soir sur la page Tipeee du documentaire, plus de 7.600 personnes versent plus de 147.000 euros par mois aux producteurs du documentaire pour permettre de produire de nouveaux contenus. La page Tipeee est en libre accès, mais le site mentionne, avant d'y accéder, sous la pression des autorités, que la page serait sujette à controverses.
L'avertissement présenté sur la page Tipeee de Hold Up
Samedi, TProd, qui produit le documentaire, a mis en ligne l'un des premiers "bonus" de son reportage : l'une des interviews visibles dans le documentaire, celle du professeur Christian Perronne, en version longue. La vidéo a déjà été vue plus de 150.000 fois.
Ce documentaire est indéniablement une grande réussite populaire, qui malgré les pressions et la censure gouvernementale massive, à trouvé son public dans toutes les strates de la société. Il est la démonstration que les médias "officiels" sur le déclin ne sont plus la référence quand à la diffusion de l'information et qu'Internet est devenu le grand média de ce début de 21ème siècle.
Les plateformes telles que Odysee/LBRY comme alternative non-censurée à Youtube, et VK comme alternative non-censurée à Facebook et Tweeter, deviennent ainsi les nouveaux médias libres d'un monde qui ne l'est de moins en moins...
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