Ni les manifestations de médecins et personnels médicaux, ni la pandémie de Covid-19, n'ont empêché la suppression de plus de 3 400 lits d'hospitalisation en 2019. Une manière, selon le ministère de la Santé de «réorganiser l'offre».
Un peu plus de 3 400 lits d'hospitalisation complète ont été fermés en 2019 dans les établissements de santé français qui ont créé, dans le même temps, 1 500 places d'hospitalisation partielle (de moins d'un jour), selon une étude du ministère de la Santé publiée le 29 septembre.
Les grèves et manifestations qui ont agité l'hôpital l'an dernier n'ont pas inversé la tendance: hôpitaux et cliniques ont encore réduit leur capacité d’accueil de 0,9% en 2019.
Les 3.005 établissements publics et privés disposaient de 392 262 lits d'hospitalisation complète, soit 3 408 de moins en un an, selon la direction statistique des ministères sociaux (Drees).
Un «repli dans la tendance observée depuis plusieurs années», qui «reflète la volonté de réorganiser l'offre, parfois face à des contraintes de personnel empêchant de maintenir les lits».
A l'inverse, le «virage ambulatoire» a poursuivi sa course : 1 499 places «de jour» ont été ouvertes, soit une hausse de 1,9% portant leur nombre total à 78 790.
L'hospitalisation à domicile a même enregistré un bond de 5,5%, avec 19 100 patients, «pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire».
Les grèves et manifestations qui ont agité l'hôpital l'an dernier n'ont pas inversé la tendance: hôpitaux et cliniques ont encore réduit leur capacité d’accueil de 0,9% en 2019.
Les 3.005 établissements publics et privés disposaient de 392 262 lits d'hospitalisation complète, soit 3 408 de moins en un an, selon la direction statistique des ministères sociaux (Drees).
Un «repli dans la tendance observée depuis plusieurs années», qui «reflète la volonté de réorganiser l'offre, parfois face à des contraintes de personnel empêchant de maintenir les lits».
A l'inverse, le «virage ambulatoire» a poursuivi sa course : 1 499 places «de jour» ont été ouvertes, soit une hausse de 1,9% portant leur nombre total à 78 790.
L'hospitalisation à domicile a même enregistré un bond de 5,5%, avec 19 100 patients, «pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire».
Mouvements sociaux à répétition
Depuis plus d'un an, les médecins, urgentistes, infirmiers, aides-soignants et autres personnels hospitaliers protestent dans la rue et font grève contre le manque d'effectifs, la tension des services d'urgences, la bassesse des salaires et la fermeture de lits. Une crise d'autant plus visible depuis le printemps 2020, les hôpitaux ayant été saturés et ayant difficilement fait face à l'afflux de patients atteints du coronavirus.
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