14 août 2020

Mystérieuse vague de massacres et de mutilations rituelles de chevaux en France

 

Depuis plusieurs semaines, des équidés ont été retrouvés mutilés et tués en France. Dernièrement, c'est une pouliche d’un an et demi qui a été retrouvée morte en Saône-et-Loire avec l'appareil génital mutilé.

Difficile de dénombrer le nombre d'équidés morts et mutilés depuis plusieurs années, avec une vague encore plus importante depuis le début de l'année. Selon plusieurs médias, sur chaque victime, un rituel vise à l'ablation d'une oreille. Le 11 août, selon France info, une pouliche d'un an et demi a été retrouvée «lacérée au niveau de l’encolure et mutilée au niveau de l’appareil génital», et l'oreille en moins, près de Cluny, dans le département de la Saône-et-Loire.

Sur Twitter, une des membres de la famille possédant l'élevage, a ainsi fait part de son écœurement après avoir découvert dans la nuit du 7 au 8 août, que «des personnes se sont introduites dans un de nos prés puis ont attrapé un poulain de 18 mois au lasso, l’ont poignardé en plein cœur, l’ont lacéré, puis arraché un œil, les oreilles et le vagin...»


Chevaux, ânes et poneys sont ainsi la cible d'actes barbares sur l'ensemble du territoire français : Oise, Somme, Allier, Puy-de-Dôme, Seine-Maritime, Aisne, Vendée, Moselle, Loire, Lot...

Début juillet, France 3 a par exemple noté que dans le Puy-de-Dôme et l’Allier, «trois chevaux, sans problèmes de santé apparents, ont été retrouvés morts, l’oreille tranchée».

Le parquet d'Amiens s'est pour sa part saisi de trois faits survenus au printemps : un à Quend Plage, sur le littoral, et deux à Berny-en-Santerre, en Haute-Somme, concernant des chevaux ou poneys retrouvés morts avec l'oreille droite sectionnée.

Trois enquêtes préliminaires ont été ouvertes et «regroupées sous l'autorité d'un seul enquêteur pour pouvoir étudier tous les rapprochements possibles», a fait savoir le 30 juin à l'AFP le procureur d'Amiens, Alexandre de Bosschère.

Dans le Puy-de-Dôme, une enquête préliminaire a également été ouverte au printemps et confiée aux gendarmes des Ancizes pour deux faits similaires qui ont eu lieu à six mois d'intervalle, entre fin 2018 et juin 2019, dans le même village.

Le Parisien a par ailleurs révélé en juin une note datant du 30 juin du Service central du renseignement territorial (SCRT) qui constate qu'«il y a une véritable volonté de porter atteinte aux équidés de manière générale tout en gardant une oreille en trophée». «Des questions se posent sur leurs auteurs et leurs réelles intentions : superstition, fétichisme, rituel satanique, sectaire ou autre», ajoute la note du SCRT. D'après les premiers éléments d'enquête, les animaux tués seraient habitués à la présence de l'être humain.

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