08 août 2020

Aux confins de l’étrange … l’horreur

 
 
Avez-vous vu le Ministre de la Justice des États-Unis, M. Barr, se faire assaillir par des fous au comité judiciaire de la Chambre mardi ? Cela ressemblait à une scène de la Révolution française, présentée par une compagnie théâtrale en tournée, jouant Alice au pays des merveilles. M. Barr a enduré fermement leurs calomnies orchestrées comme s’il avait des questions plus importantes en tête. Ne croyez pas que cela s’arrêtera là, et se terminera bien pour cette claque minable de cabots bâtards et de harpies.


On sent l’essence distillée du Parti Démocrate pour cette terrible année 2020, répandant ses poisons dans tous les organes de la société comme une prolifération de champignons microscopiques, rendant la nation folle alors que la vieille et traditionnelle économie des cheeseburgers, et de l’automobile heureuse, se désintègre sous le charme d’une peste mystifiante alors que l’indifférence zombie des peuples se transforme en malheur et en fureur épiques.

Si Jerrold Narler, l’homoncule désespéré, président de la Commission de la justice de la Chambre des représentants, a réussi quoi que ce soit, c’est bien à renforcer la détermination de M. Barr de rassembler et d’inculper les personnalités qui sont derrière la campagne de sédition menée depuis des années contre l’intérêt public et la décence. Quelque temps avant Halloween, une terrible colère va s’abattre sur les co-pilotes et les serviteurs de Barack Obama, et ce sera un moment extrêmement dégrisant.

Ce sont les Démocrates élus de l’Oregon – le maire de Portland Ted Wheeler, et la gouverneure de l’état Kate Brown – qui ont transformé le palais de justice fédéral en un nouveau Fort Alamo en ordonnant à leur police de se retirer. Et n’est-il pas assez étrange qu’ils aient poussé le New York Times et CNN à camper solidement face au petit groupe d’officiers fédéraux qui défendent courageusement l’endroit ? Dans un pays sain d’esprit, ces politiciens seraient inculpés comme complices de l’émeute et de l’insurrection. Et il en va de même pour les Démocrates élus à Seattle, Minneapolis, Chicago, Richmond et d’autres villes où les monstres Antifa sont autorisés à se déchaîner.

Pendant ce temps, il y avait un relent de désespoir aux funérailles de l’ancien militant des droits civils, le député John Lewis, à Washington, alors que M. Obama protestait contre l’utilisation de gaz lacrymogène contre des «manifestants pacifiques» – pacifiques ! le grand mensonge de la saison. Qui n’a pas vu les nombreuses vidéos de ces monstres masqués tirant au mortier et détruisant tout dans les rues ? Une telle arnaque au grand jour suggère que l’ancien président Obama utilise les foules pour ensauvager le pays pendant qu’il manœuvre pour garder une légion de ses anciens lieutenants hors de prison.

 

Les boulons se resserrent, comme le laisse entendre le comportement imperturbable du procureur général Barr, mardi, lors de la Tea Party du chapelier fou d’Alice au pays des merveilles.

L’élection elle-même est un autre front dans cette guerre civile non déclarée. Comment exactement le Parti Démocrate en est-il arrivé à trouver un candidat sans aucune capacité crédible de président ? Pour qui Joe Biden roule-t-il et qui pensent-ils tromper ? Comment peut-il prononcer un discours d’acceptation de candidature dans trois semaines sans dévoiler le jeu ?

Ce sera quelque chose à voir – mais je doute que nous le verrons réellement. Si les Démocrates ne l’écartent pas, il n’y a aucun moyen pour M. Biden de survivre aux trois mois de dernière ligne droite d’une campagne électorale. Il peut à peine supporter une apparition de dix minutes devant vingt-trois partisans triés sur le volet dans un studio de télévision. La vie imite l’art, comme l’a fait remarquer Oscar Wilde. Le candidat mandchou est vraiment là.

M. Barr a tout à fait raison lorsqu’il affirme qu’une élection par correspondance est une invitation à la fraude. La campagne parallèle menée par les médias d’information pour intensifier l’hystérie face au virus corona est conçue pour garantir cette arnaque. Le fait d’empêcher les enfants d’aller à l’école est un autre stratagème pour diffuser un récit selon lequel les parents ne peuvent pas quitter la maison pour se rendre à un bureau de vote. Attendez de voir ça. Le résultat de l’élection ne pourrait même pas être réglé par la Cour suprême. Que va-t-il se passer alors ?

Je vais vous dire comment cela se passera : Donald Trump se tiendra à l’écart et cédera le pouvoir aux militaires, à un général, ou à un comité de généraux, et le pays sera soumis à la loi martiale, jusqu’à ce que le résultat des élections soit réglé ou celle-ci refaite. Et d’ici là, l’élection sera peut-être le moindre de nos soucis, avec des dizaines de millions de personnes sans travail, sans un sou, sans abri et affamées. C’est alors qu’ils vendront vraiment des cartes postales de la pendaison, comme le dit la vieille chanson :

 

They’re selling postcards of the hanging;
They’re painting the passports brown;
The beauty parlor is filled with sailors;
The circus is in town. Desolation Row
- Bob Dylan

Puis viendra le moment Bonaparte de l’Amérique. Oui, les choses peuvent devenir aussi bizarres.

 

James Howard Kunstler

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone


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