Cette fois, c’en est trop ! Alors qu’un marginal comparaît ce jeudi devant le tribunal correctionnel pour avoir menacé la responsable d’un bar-restaurant avec un couteau, des voix de commerçants s’élèvent pour dénoncer une situation «invivable». Les riverains vivent la peur au ventre.
Nous l’évoquions en fin de semaine dernière : une bande de marginaux, souvent ivres ou sous l’effet de substances, fait régner un climat délétère et d’insécurité en centre-ville du Puy-en-Velay. La situation n’a fait que s’envenimer durant ce week-end. Un individu a été interpellé, il doit passer en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel ce jeudi après-midi pour, notamment, des violences avec un couteau.
Un témoin, en tentant de ceinturer le marginal agressif, se fracture le bassin
De leur côté, les exploitants de bars et restaurants pris pour cibles n’en peuvent plus : après soixante-dix-sept jours de fermeture imposés par le confinement, cette affaire donne pour certains le sentiment du coup de grâce. Plusieurs d’entre eux ont souhaité nous rencontrer en présence d’Aurélie Chambon, leur avocat, afin que leur détresse soit entendue. « Et que la population nous aide à faire bouger les choses ! » Tous craignent pour leur sécurité, nous respectons leur volonté de garder l’anonymat.
La scène se déroule la semaine dernière, dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 00h15, à la terrasse d’un bar-restaurant du centre-ville. Le service touchant à sa fin, un groupe, composé notamment de la responsable de l’établissement, s’autorise une pause autour d’un verre. « C’est là qu’un individu titubant s’est approché pour demander du feu. Comme il tardait à le faire, nous lui avons demandé de rendre le briquet. On a vu alors qu’il tenait un couteau. Il s’est mis à vociférer des propos inaudibles. Nous avons juste compris : “Je vais faire une vraie boucherie !” Puis il est parti en promettant de revenir. » Le marginal, visiblement dans un état second, est allé exhiber son arme ailleurs, sur une autre terrasse de la place du Clauzel. C’est en tentant de le ceinturer qu’un homme s’est fracturé le bassin en chutant sur les pavés. Le violent est interpellé peu après.
« Il a été surpris dans mon dos avec son couteau à la main »
« Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il a retrouvé la liberté le lendemain. Durant tout le week-end, il est venu nous narguer avec ses copains et proférer des menaces. Tout ça, devant les clients, bien entendu. Dimanche, vers 21 heures, alors que je servais en terrasse, il a été surpris dans mon dos avec son couteau à la main. Désormais, je ne veux plus retourner travailler si je le sais dans les parages », poursuit l’exploitante, débordée par l’émotion.
Des confrères à ses côtés se montrent plus incisifs et dénoncent une tendance « à la résignation » des autorités face à un problème ancien qui s’aggrave. « Nous avons appris le recrutement de trois policiers municipaux. En attendant, comment fait-on ? Faut-il, au Puy-en-Velay, faire appel à des sociétés de sécurité pour travailler ? Financièrement, on ne tiendra pas… Alors, autant fermer. »
Source
Nous l’évoquions en fin de semaine dernière : une bande de marginaux, souvent ivres ou sous l’effet de substances, fait régner un climat délétère et d’insécurité en centre-ville du Puy-en-Velay. La situation n’a fait que s’envenimer durant ce week-end. Un individu a été interpellé, il doit passer en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel ce jeudi après-midi pour, notamment, des violences avec un couteau.
Un témoin, en tentant de ceinturer le marginal agressif, se fracture le bassin
De leur côté, les exploitants de bars et restaurants pris pour cibles n’en peuvent plus : après soixante-dix-sept jours de fermeture imposés par le confinement, cette affaire donne pour certains le sentiment du coup de grâce. Plusieurs d’entre eux ont souhaité nous rencontrer en présence d’Aurélie Chambon, leur avocat, afin que leur détresse soit entendue. « Et que la population nous aide à faire bouger les choses ! » Tous craignent pour leur sécurité, nous respectons leur volonté de garder l’anonymat.
La scène se déroule la semaine dernière, dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 00h15, à la terrasse d’un bar-restaurant du centre-ville. Le service touchant à sa fin, un groupe, composé notamment de la responsable de l’établissement, s’autorise une pause autour d’un verre. « C’est là qu’un individu titubant s’est approché pour demander du feu. Comme il tardait à le faire, nous lui avons demandé de rendre le briquet. On a vu alors qu’il tenait un couteau. Il s’est mis à vociférer des propos inaudibles. Nous avons juste compris : “Je vais faire une vraie boucherie !” Puis il est parti en promettant de revenir. » Le marginal, visiblement dans un état second, est allé exhiber son arme ailleurs, sur une autre terrasse de la place du Clauzel. C’est en tentant de le ceinturer qu’un homme s’est fracturé le bassin en chutant sur les pavés. Le violent est interpellé peu après.
« Il a été surpris dans mon dos avec son couteau à la main »
« Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il a retrouvé la liberté le lendemain. Durant tout le week-end, il est venu nous narguer avec ses copains et proférer des menaces. Tout ça, devant les clients, bien entendu. Dimanche, vers 21 heures, alors que je servais en terrasse, il a été surpris dans mon dos avec son couteau à la main. Désormais, je ne veux plus retourner travailler si je le sais dans les parages », poursuit l’exploitante, débordée par l’émotion.
Des confrères à ses côtés se montrent plus incisifs et dénoncent une tendance « à la résignation » des autorités face à un problème ancien qui s’aggrave. « Nous avons appris le recrutement de trois policiers municipaux. En attendant, comment fait-on ? Faut-il, au Puy-en-Velay, faire appel à des sociétés de sécurité pour travailler ? Financièrement, on ne tiendra pas… Alors, autant fermer. »
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