La peur de l’infection nuit plus à l’économie que le confinement

[...] Tant que les gens craindront d’être infectés, ils n’iront tout simplement pas au restaurant, etc. De vraies données confirment maintenant ce fait :

Boston Herald – La peur de l’infection nuit plus à l’économie que le confinement

National Public Radio – Pourquoi la réouverture ne suffit pas pour sauver l’économie.

Chetty et son équipe comparent, par exemple, le Minnesota et le Wisconsin. Le Minnesota a autorisé la réouverture des semaines avant le Wisconsin, mais si vous regardez les schémas de dépenses de consommation dans les deux États, le Minnesota n'a vu aucune augmentation par rapport au Wisconsin après sa réouverture. "La raison fondamentale pour laquelle les gens dépensent moins n'est pas à cause des restrictions imposées par l'État", a déclaré Chetty. "C'est parce que les gens à revenu élevé peuvent travailler à distance, choisissent de s'isoler et sont prudents compte tenu des problèmes de santé. Et à moins que vous ne répondiez fondamentalement à cette préoccupation, je pense que la capacité de redémarrer l'économie est limitée." ... Chetty et son équipe concluent que les outils traditionnels de la politique économique - les réductions d'impôts et les augmentations de dépenses pour stimuler la demande - ne sauveront pas l'armée des chômeurs. Au lieu de cela, ils disent que nous avons besoin d'un effort de santé publique pour rétablir la sécurité et convaincre les consommateurs qu'il est normal de recommencer à sortir. Jusque-là, affirment-ils, nous devons étendre les prestations de chômage et fournir une assistance pour aider les travailleurs à faible revenu, qui continueront de lutter dans une économie sous pandémie.

Il y a actuellement quelque 20 millions de personnes enregistrées comme chômeurs, plus 11 millions sollicitant l’aide au chômage liée à la pandémie (PUA). Là, les emplois ne reviendront que si les gens se sentent en sécurité :

Source : Calculated Risk – Agrandir

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