22 mai 2020

Malgré les média, les "experts" et les politiques, la pandémie de coronavirus se termine presque partout dans le monde !




Les flux quotidiens de nouveaux cas de Covid-19 ont diminué en nombre absolu dans tous les pays du monde ces derniers jours. Ils ne dépassent plus 1,2 % du bilan total en moyenne, qui a toutefois dépassé le seuil symbolique de 5 millions de cas officiels dans le monde. Les services d'urgence ne sont plus débordés. Sauf hypothétique rebond, la pandémie sera finie bientôt.


La vague pandémique va sur sa fin, apparemment. Les nouveaux cas de pneumonie atypique Covid-19 et les décès associés diminuent en nombre absolu dans tous les pays du monde ces derniers jours. Ce flux quotidien ne représente plus que 1,2 % en moyenne du nombre total de cas enregistrés et 0,5 % des décès, selon les sites de référence de l'université Johns-Hopkins et Worldometers.

Le plateau à l'horizon en Europe

Une constatation paradoxale au vu du franchissement d'un seuil symbolique, jeudi matin, de 5 millions de cas dans le monde, ou l'annonce par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mercredi, d'un nombre important de cas sur 24 heures... mais intégralement à cause du décalage de l'arrivée de la pandémie dans quatre pays, Russie, Brésil, Arabie saoudite et Etats-Unis.

Le nombre de nouveaux cas est, en moyenne glissante sur cinq jours, inférieur à 2 % du total dans presque tous les 25 pays comptant le plus grand nombre de personnes infectées, à l'exception du Brésil (+5 %), le Pakistan, l'Arabie saoudite, le Mexique (4 %), l'Inde et la Russie (3 %). Le nombre officiel de cas y demeure toutefois faible en proportion de la population.

Parmi les pays occidentaux, les plus touchés sur la planète, cette hausse journalière n'est plus que de 1,2 % aux Etats-Unis, 0,3 % en Allemagne, 0,25 % en France, en Italie et en Espagne. En Suisse, elle n'est même plus que de 0,05 % par jour depuis début mai. La Belgique (0,6 %) et le Royaume Uni (1,2 %) sont un peu en retard, toutefois. Le nombre réel de cas est inconnu partout dans le monde, car aucun pays ne teste systématiquement sa population, mais rien ne permet de penser que la tendance soit différente.

Reflux aux urgences

Pour ce qui est du nombre de décès, dont les deux tiers se concentrent dans les pays les plus riches, il augmente désormais très lentement, même si des pics ponctuels sont enregistrés, comme aux Etats-Unis mardi, avec plus de 1.500 morts mardi, ainsi que mercredi. En France, la hausse n'est plus que de 0,5 % depuis dix jours, avec une centaine de décès chaque jour. En Espagne, comme dans tous les pays de l'Union sauf l'Italie, le nombre de décès quotidien se compte désormais plutôt en dizaines. En Suisse, on ne déplore même qu'un seul mort depuis le 10 mai.

Tout aussi significatif est le nombre d'arrivées aux urgences et de patients en réanimation. Partout ces chiffres reculent et les systèmes de santé ne sont plus débordés, comme c'était le cas au plus fort de la crise dans la deuxième quinzaine de mars. Plusieurs pays ont démantelé des hôpitaux de campagne.

En extrapolant, au vu des courbes actuelles, le flux quotidien de cas et de décès devrait quasiment tomber à zéro d'ici un mois, sauf rebond d'ampleur consécutif au déconfinement en cours. Un rebond constaté pour l'instant nulle part, notamment pas dans les pays ayant amorcé leur déconfinement les premiers, mi-avril : Danemark, Autriche, Norvège, etc. La Slovénie a même annoncé officiellement la fin de la pandémie il y a huit jours.

Un épuisement naturel du coronavirus

Pourquoi la pandémie s'épuise-t-elle maintenant ? Toutes les épidémies saisonnières ont une évolution en forme de cloche et le pic est maintenant derrière nous. On n'enregistre presque plus de nouveaux cas dans les pays n'ayant confiné que légèrement (Suisse, Norvège, Balkans), voire pas du tout, privilégiant les tests et la distanciation sociale (Suède, Japon, Corée du Sud, Taïwan, Vietnam, etc.), ou bien les couvre-feux et la mise en quarantaine de villes très touchées (la plupart des pays d'Afrique , d'Asie et d'Océanie, le virus ne circulant plus dans cette dernière, comme l'a reconnu la Polynésie française mardi). Aux Etats-Unis, les cinq Etats (Arkansas, Iowa, Nebraska, Dakota du Nord et du Sud) ayant refusé tout lock-down sont dans une situation comparable au reste du pays tant en termes de nombre de cas que de progression de ces derniers…

Les pays ayants traité leur population avec de l'Hydroxychloroquine et de l'Azytromycine, ont présenté un taux de mortalité extrêmement bas, la pandémie s'y est essoufflée plus rapidement.

Le coronavirus Sars2, provoquant le Covid-19 a une activité cyclique ou saisonnière, comme la grippe, et s'épuise en fin de printemps. Cela impliquerait que finalement le confinement des deux tiers de l'humanité n'aurait pas été indispensable... Nul consensus des épidémiologistes sur ce point, d'autant plus que dans ce cas, la pandémie devrait reprendre en ce moment dans l'hémisphère sud, à un mois de l'hiver. Or, la Nouvelle-Zélande n'a enregistré depuis dix jours… qu'un seul cas !

Yves Bourdillon
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