« Ce qui compte, c'est l'adhésion de la population à ces mesures pendant plusieurs semaines», a martelé Alain Berset. Dans une conférence de presse, ce vendredi 20 mars, le ministre de l’Intérieur suisse a annoncé un durcissement des mesures face à l’épidémie de coronavirus. En Suisse, près de 4.840 personnes ont été testées positives et 43 patients sont décédés. Ainsi, les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits dans l’espace public et les polices cantonales pourront infliger une amende de 100 francs par personne aux contrevenants.
"Dans d'autres pays, l’adhésion à ce genre de mesures extrêmement fortes n’est pas bonne"
Sur la mise en place d’un dispositif de confinement général, la déclaration du ministre de l’Intérieur n’est pas passée inaperçue. « Ce que nous faisons dans le pays aujourd'hui est très proche de ce que font les pays autour de nous. Mais la différence, c'est que nous ne faisons pas de politique spectacle », a souligné M. Berset. Et de poursuivre : « On voit que dans d’autres pays, l’adhésion à ce genre de mesures extrêmement fortes n’est pas bonne et qu’elle ne permet pas forcément de la meilleure des manières de freiner la propagation du virus. Penser qu’on peut tout décider d’en haut et que tout le monde est d’accord ne fonctionne pas.» Une référence à peine voilée au non-respect des prescriptions, en France, depuis l’annonce par le président de la République Emmanuel Macron, ce lundi, d’un confinement général.
Le ministre de l’Intérieur suisse en appelle à la responsabilité de chacun : «Freiner le virus ne peut marcher qu’avec l’adhésion de l’ensemble de la population aux mesures décidées.»
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