17 janvier 2020

À l’inverse de Trump, l’armée US reconnaît que les frappes iraniennes ont fait des blessés


Onze militaires américains ont été évacués d’Irak pour traitements médicaux suite aux attaques iraniennes du 8 janvier contre des bases américaines, a confirmé le CENTCOM. Donald Trump avait quant à lui rapidement déclaré qu’il n’y avait pas de blessés.

Le United States Central Command (CENTCOM) a confirmé que 11 militaires américains avaient été blessés en Irak lors des attaques iraniennes menées contre l’une des deux bases des États-Unis touchées. Ces informations contredisent à l’annonce de Donald Trump.

Le site Defense One avait précédemment annoncé en se référant à des sources militaires aux États-Unis que 11 militaires américains avaient été blessés lors des attaques iraniennes du 8 janvier et auraient des lésions cérébrales.

Selon le média, ils ont été évacués vers des hôpitaux militaires américains au Koweït et à Landstuhl, en Allemagne, pour y être traités et pour subir des examens approfondis.


«Comme indiqué précédemment, alors qu'aucun militaire américain n'a été tué lors de l'attaque iranienne du 8 janvier contre la base aérienne d'Ain al-Asad, plusieurs ont été traités pour des symptômes de commotion dus aux explosions et sont toujours en cours d'évaluation», a déclaré le 16 janvier un porte-parole du commandement militaire américain en Irak cité par Defense One.
«Il est prévu que ces militaires rentrent en Irak lorsqu'ils seront jugés aptes au service», a déclaré à Sputnik le porte-parole du CENTCOM, Bill Erban. 

Déclaration de Trump

Le 8 janvier, le Président états-unien s’est félicité qu’«aucun Américain n'a été blessé dans» les frappes. Selon lui, le système d'alerte rapide a bien fonctionné, prévenant à temps d’une frappe. De ce fait, les dégâts ont été minimes. Il a en outre distingué des signes de recul de l’Iran. 

Réponse à l’assassinat du général Soleimani

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, le Corps des Gardiens de la révolution a tiré des missiles sur la base aérienne américaine d’Ain al-Asad, dans l’ouest de l’Irak, et sur un autre site militaire américain au Kurdistan irakien. L’attaque a été menée en réponse à l’assassinat par les États-Unis du général Qassem Soleimani le 3 janvier à Bagdad.

La base d’al-Asad est l’une des plus grandes et plus anciennes bases militaires en Irak à accueillir des troupes américaines.

Selon CNN, environ 5.000 soldats américains ont été déployés en Irak en 2014 afin de combattre Daech* et leur nombre est resté à peu près le même depuis.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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