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"Ça allait bien jusqu'au moment où les infirmières m'ont dit 'stop, il n'y a plus de produit'." Jean-Marie Semet, patient soigné pour un cancer de la vessie, n'en revient toujours pas. Sa maladie lui a été diagnostiquée en février dernier. Après une opération, il devait subir huit séances de chimiothérapie, pour éviter une rechute. Mais après le cinquième cycle, en mai, son traitement a été stoppé net, à cause d'une pénurie d'Amétycine, une molécule qui n'a pas de substitut.
Le personnel médical le rassure. "On vous rappelle quand on en a", lui promet-on. Mais "j'ai attendu, attendu, et toujours pas de produit", explique trois mois plus tard ce patient habitant dans le Pas-de-Calais. Les semaines passant, la situation devient de plus en plus angoissante. "Je ne veux pas faire voir que je ne suis pas bien. Je vais pleurer dans mon coin", témoigne sa femme.
La clinique et le laboratoire se renvoient la responsabilité. Si le produit a été déclaré en rupture de stock le 9 mai, la clinique des 2 Caps assure qu'elle l'a commandé trois semaines avant, le 15 avril. "Le laboratoire ne nous a donné aucune information", plaide la direction.
Aujourd'hui, le produit est à nouveau disponible. Mais Jean-Marie Semet ne peut pas reprendre sa chimiothérapie, à cause de la durée de l'interruption du traitement. Il s'inquiète d'une rechute.
Source : https://mobile.francetvinfo.fr/sante/medicament/un-patient-prive-de-chimiotherapie-a-cause-d-une-penurie-de-medicaments_3570803.html?fbclid=IwAR2WAY3zfJuLcmVUxwYuIDCJqFkwk22cWY4gOuJbYSbHlVrFNavXkwEaHQA#xtref=https://m.facebook.com/
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