Steve Bannon dirigerait les programmes de cette “académie” qui ambitionne d’accueillir ses 200 premiers “étudiants” durant l’été 2019. Ce qui n’est pas gagné ! En France, le projet similaire lancé par Marion Maréchal (Le Pen) est loin de connaître l’engouement escompté malgré l’importante couverture médiatique obtenue. D’autre part, l’autre projet européen porté par Steve Bannon, à savoir la très sioniste Fondation “The Movement – Le Mouvement” présidée par son ami belge Mischaël Modrikamen en vue de coordonner les partis populistes européens, ne parvient pas à prendre son envol malgré, là-aussi, une gigantesque couverture médiatique.
La première grande réunion événement de “The Movement – Le Mouvement” ne cesse d’être reportée. Il n’y aura rien en novembre comme cela avait été précédemment annoncé. Modrikamen parle maintenant du mois de janvier sans avancer une date précise. Steve Bannon a beau redoubler d’efforts pour sillonner l’Europe afin de rallier mouvements et personnalités populistes à cette Fondation, les refus s’ajoutent aux prudents “on verra plus tard”.
Rappelons que, dans cette affaire, Bannon n’est pas maître du jeu. La Fondation “The Movement – Le Mouvement” qu’il représente a été imaginée sans lui en Israël, en marge du Jerusalem Leaders Summit auquel participait Mischaël Modrikamen. C’est Modrikamen qui en est le président, avec son épouse comme deuxième administratrice et la très intime amie de Nigel Farrage comme troisième administratrice. Or ce Modrikamen, très imbus de lui-même, a réussi à se mettre à dos de nombreux élus européens, y compris parmi les plus acquis au national-sionisme, ce qui est un comble. Du coup, le PVV, parti néerlandais de Geert Wilders ne veut pas collaborer au projet tant que Modrikamen le dirigera. Et au Vlaams Belang, parti nationaliste flamand, on qualifie Modrikamen de “charlatan”.
Mais, de son côté, Bannon continue d’exécuter tranquillement sa mission. Et il peut compter pour cela sur l’aide d’un autre personnage, Benjamin Harnwell. Ce sujet britannique est un ancien attaché parlementaire de l’eurodéputé conservateur anglais Nirj Deva. Benjamin Harnwell est aussi le fondateur du Dignitatis Humanae Institute, un think tank conservateur.
Sur le site de son Institut Dignitatis Humanae (DHI), parmi les rares articles publiés, on trouve ceci : “DHI appelle la Maison Blanche à nommer sans délai un nouvel envoyé spécial américain chargé de surveiller et combattre l’antisémitisme“…
Et Benjamin Harnwell déclare que son Institut s’inspire de Jean-Paul II. On le voit d’ailleurs (à l’époque barbu) accompagné de Steve Bannon, à Rome, pour la canonisation de Jean-Paul II.
Il apparaît encore sur cette photo, présenté au très mondialiste pape François.
Son Institut est soutenu par le Cardinal Burke et présidé à titre honorifique par le Cardinal Martino, accusé par l’archevêque Vigano de faire partie du “courant homosexuel” du Vatican.
En février 2018, fort de ces soutiens, l’Institut Dignitatis Humanae signait un accord avec le ministère italien de la Culture pour devenir le locataire officiel de la chartreuse de Trisulti, construite au XIIIe siècle et située à 120 km de Rome.
L’Institut peut disposer de tout : l’église, le cloître dessiné par Michel-Ange, la bibliothèque riche de 38.000 ouvrages anciens, l’herboristerie où les moines chartreux inventèrent la liqueur Sambuca, le jardin botanique, le réfectoire, les chambres,…
Le Christianisme à été importé tardivement par les Romains, une société patriarcale, mais l'occident a avant tout des racines celtiques, où la femme et l'homme étaient traités sur un pied d'égalité. Le christianisme à été créé et imposé pour soutenir un pouvoir centralisé fort et tenter d'effacer le celtisme, c'est une régression culturelle et sociale majeure...
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