C'était le 2 novembre dernier, Katia, une infirmière de 38 ans, maman célibataire, travaillant dans un service de réanimation néonatale et pédiatrique, manifestait ce jour-là au côté des Coquelicots, un mouvement qui lutte pour l'interdiction des pesticides de synthèse. Deux mois après cette affaire, elle s'interroge, et est partagée entre colère et incompréhension.
Venus en soutien, d'autres membres des Coquelicots présents ce soir-là, s'indignent de la sévérité des sanctions. « Quand on parle de dégradation d'un monument alors qu'en fait c'est de la peinture à l'eau, c'est aberrant » souligne le collectif.
Créé en septembre dernier, le mouvement lutte pour l'interdiction des pesticides de synthèse. Il compte aujourd'hui 450 000 signataires, comme Katia. Marquée par cet événement, la jeune infirmière souhaite désormais faire une pause.
« J'vais laisser du temps, avec les Coquelicots, le temps que ça se tasse. Mais je reste dans le mouvement. » déclare Katia. Le mouvement lui, compte bien perdurer, avec une présence devant la mairie de Reims le premier vendredi de chaque mois.
Tribunaux d'exception...
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