22 décembre 2018

Les protestations de Gilets Jaunes se propagent au Canada

Une manifestation récente dans une ville du nord de l'Alberta a été un message clair rejetant le programme anti-pipeline, la taxe pro-carbone, l'ouverture des frontières et le programme mondialiste de Trudeau.

Un convoi de plus de 700 camions fait preuve de solidarité en manifestant en faveur des oléoducs et gazoducs Les gens en ont marre. Ils en ont assez et ils font entendre leur voix.

Les gilets jaunes protestent sans représentant à leur tête contre les taxes excessives par des manifestations qui ont éclaté dans toute la France au cours du mois dernier et s'étendent maintenant dans différentes parties du monde. Récemment, des manifestations similaires ont eu lieu dans d'autres pays européens, notamment en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Suède.

Partiellement inspirés par le soulèvement populaire en France, les habitants de Grande Prairie en Alberta, ont organisé dimanche dernier une grande manifestation publique dans un parc du centre-ville. L'événement a été qualifié de "rassemblement en faveur des pipelines" et a été coordonné en réponse à l'incompétence du gouvernement canadien et de son interventionisme dans la gestion de quatre oléoducs différents qui devaient amener le pétrole de l'Alberta sur le marché mondial.

Le fait que le gouvernement n'ait pas réussi à assurer la mise en œuvre, ne serait-ce que d'un seul des pipelines, a entraîné une baisse record des prix du pétrole canadien, ce qui a eu des conséquences dévastatrices pour l'industrie et l'économie locales.

La Gendarmerie royale du Canada a estimé qu' « au moins 1 500 personnes se sont présentées » au rassemblement, mais certains organisateurs ont estimé le nombre de participants à environ 4 à 6 000, un record historique pour cette petite ville. Le rassemblement a été suivi par un convoi de 600-700 camions qui a défilé à travers la ville, perturbant la circulation locale pendant plus de 90 minutes.


En plus de manifester leur appui à l'industrie pétrolière et gazière de l'Alberta, les manifestants ont fait connaître leurs griefs contre bon nombre de politiques progressistes et mondialistes du premier ministre Justin Trudeau. Notamment sa taxe punitive sur le carbone qui soutient le mythe du "réchauffement climatique anthropomorphique" ; sa politique pro-immigration, commanditée par les Nations Unies et l'ouverture des frontières. Mais aussi contre une longue série de demandes de dédommagement publiques de groupes soi-disant minoritaire, que le Canada en tant que pays, aurait à un moment ou l'autre, maltraité dans son histoire.


La province de l'Alberta, dont la richesse abondante est générée par ses trois principales industries (agriculture, industrie forestière, pétrole et gaz) est sans doute le principal moteur économique du pays, et est responsable de milliards de dollars en paiements de péréquation versés annuellement aux autres provinces moins riches.

Il n'est pas étonnant que les travailleurs de l'ancienne province la plus riche du Canada soient descendus dans la rue pour protester en voyant leur industrie pétrolière et gazière, autrefois riche et puissante, se faire décimer par les agissements illogiques, malavisés et à courte vue d'un bouffon qui signale sa vertu par ses chaussettes sophistiquées et qui joue l'apaisement envers ses maîtres mondialistes. Il serait difficile de trouver un groupe de Canadiens plus fâchés, contrariés et dégoûtés à juste titre, contre leur soi-disant chef, que les habitants de cette petite collectivité du Nord.

Depuis la manifestation de Grande Prairie, d'autres manifestations semblables ont eu lieu dans d'autres parties de la province, notamment à Calgary, Nisku et Edmonton, et d'autres sont prévues.

Et les résidents de l'Alberta ne sont pas les seuls à s'opposer aux politiques autoritaires de Trudeau : Des manifestations de gilets jaunes ont maintenant lieu dans d'autres villes à travers le Canada. Au cours de la fin de semaine, des manifestants de plusieurs villes - dont Winnipeg, Toronto, Halifax et Saskatoon - organisés par le biais de Facebook et d'autres réseaux sociaux, sont sortis dans la rue et ont enfilé des gilets jaunes.

Une page Facebook intitulée « Gilet jaune du Canada » compte déjà plus de 73 000 membres. D'autres pages locales, comme "Yellow Vest Toronto", ont également été créées.

La description de la page est la suivante :

"Ce groupe proteste contre la TAXE DU CARBONE et la trahison des politiciens de notre pays qui ont l'audace de vendre la souveraineté de NOTRE pays à l'ONU, organisme mondialiste et à ses politiques tyranniques."
Inutile de dire que la propagation de ce mouvement patriotique parmi les classes ouvrières et moyennes dans les pays de l'anglosphère a semé la panique dans les médias mondialistes-libéraux :


Du "populisme d'extrême droite", rien de moins ! D'une part, cette expression de dissidence massive contre la classe dirigeante élitiste - non seulement en Europe, mais maintenant aussi en Amérique du Nord - est un signe positif pour les gens ordinaires du monde entier, car ils commencent à réaliser à quel point ils ont le pouvoir d'apporter des changements lorsque leurs voix sont unies contre des gouvernements inutiles et corrompus qui mettent leurs propres intérêts égoïstes avant ceux pour qui ils ont été élus.

D'autre part, comme nous avons pu le voir avec la réaction de l'Etat français « démocratique », d'autres gouvernements rendront probablement les manifestations envers eux, violentes, afin de justifier de nouvelles violences par la répression et la calomnie des manifestants dans les médias. Et combien d'abus les gens vont-ils subir avant que la violence causée par le gouvernement ne se transforme et ne devienne une véritable révolution ? Je ne suis pas certain que c'est ainsi que les choses se passeront, mais c'est la façon dont le vent a soufflé dans des circonstances historiques semblables... 

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