« Le déploiement des S-300 en Syrie signifie que les pilotes israéliens survolant ce pays doivent savoir qu’ils seront suivis par les radars russes. Je pense que les dirigeants israéliens feront preuve de bon sens pour que de tels incidents [comme le crash du Il-20] ne se reproduisent pas, et que leurs pilotes resteront en-dehors des zones où nos systèmes sont activés. »
Dans le même sens, on note que DEBKAFiles du 8 octobre 2018 annonce que les services de sécurité israéliens et US viennent de découvrir que les S-300 livrés aux Syrien seront contrôlés et maniés par des équipages iraniens qui sont actuellement convoyés vers la Syrie et les bases de déploiement des S-300. Dans la même logique qui permet de profiter d’une expertise très spécialisée des équipages, le site affirme que les S-300 sont du même type que ceux qui ont été livrés à l’Iran, soit des modèles assez avancés S-300PMU-2. (Voir le Wikipédiatrès complet consacré au S-300.) Les mêmes sources affirment que trois bataillons de S-300 ont été livrés à la Syrie, soit trois fois huit lanceurs avec 100 missiles chacun. Toutes ces unités, qui sont prélevées du service dans l’armée russe, ont subi une mise à jour et un entretien complets avant d’être livrées.
Le commentaire de DEBKAFiles sur cette situation où les S-300 syriens seraient maniés par des Iraniens est à la fois positif et négatif. Le côté positif est qu’il n’y aurait pas nécessairement d’implication de soldats russes si une attaque israélienne contre les S-300 avait lieu. Le côté négatif est que cette situation consolide les positions iraniennes en Syrie, et qu’elle peut même être considérée par les Iraniens comme un feu vert des Russes pour une implantation beaucoup plus sérieuse et durable des forces iraniennes en Syrie.
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