Le président Macron veut mettre en place une loi contre les « fake news » (voir à ce lien). Sa ministre de la culture cette chère madame Nyssen prétend même un peu légèrement à mon avis que c'est pour mieux préserver la liberté d'expression. Donc brider celle-ci c'est l'étendre ? « La vérité c'est le mensonge » ?
Tout est dit et bien ditIl convient de se demander ce que c'est qu'une « fake news ». On se demande d'ailleurs pourquoi un « littéraire » comme Jupiter ne parle pas de mensonges ou de bobards ? Cette mode des anglicismes est très années 80, elle naît d'un désir de faire moderne, de faire jeune.
Une « fake news » c'est tout ce qui contredit en général la bonne parole libérale libertaire, la doxa bien pensante, tout ce qui mettrait en lumière l'hypocrisie des nantis, ce que l'on appelle pudiquement la France qui va bien. Ils ont cru depuis quelques années faire bonne figure en adoptant quelques postures « citoyennes » ou « civiques ». Une opinion émise sur un site de droite est donc forcément une « fake news », y compris quand elle est enrobée des précautions d'usage que les éditorialistes dits politiquement incorrects croient bon d'enrober leur discours. Un discours s'opposant à celui qui fait de la mondialisation à toute force l'utopie ultime est une « fake news » etc... Cela ne signifie pas pour autant qu'il ne circule pas sur le net des rumeurs abjectes et infondées. Cela ne signifie pas que la liberté d'expression c'est celle d'injurier en oubliant toutes les règles du débat démocratique sain. Mais ces deux éléments ne sont pour les promoteurs de cette loi liberticide que des alibis, des cache-sexe.
Sur les blogs et les sites politiques on s'émeut, on s'affole, on s'inquiète. On hurle avec raison au retour de la censure avec raison. Mais la plupart oublie une chose. Finalement que le gouvernement, composé d'hommes de paille des nantis, veule faire passer une telle loi est plutôt bon signe. Cela veut dire qu'ils s'affolent face à la montée de la colère dans les peuples. Depuis quelques temps déjà il donnait du mou à la laisse se disant que ces défoulements sur le web étaient autant de soupapes bien utiles pour que les citoyens ne se mettent pas en fureur sur les vrais sujets.
Et qu'ensuite ils retournent bien docilement au travail, se soumettant sans se poser aucune question.
Et puis bien souvent, les nantis s'amusaient des polémiques absconses entre tenants d'opinions et d'idéologies maintenant obsolètes. Non seulement les peuples obéissaient à l'injonction de défoulement mais en plus, cerise sur le gâteau, les français périphériques, les précaires, se déchiraient entre eux. A croire que certains le faisaient exprès pour que l'unité ne se fasse pas contre des décisions de plus en plus douloureuses pour les « petites gens ». Mieux encore, d'aucuns s'égaraient dans des délires complotistes ou tout simplement racistes. De temps en temps on punissait l'un d'eux pour montrer qui avait le pouvoir, faire un exemple et que les pseudo rebelles rentrent à la niche.
Mieux encore, les opposants officiels, qu'ils soient ultra-minoritaires ou non, en rajoutaient dans le grotesque et le stupide comme pour bien mettre en valeur les oligarques qui en appelaient alors au fameux risque des z-heures les plus sombres de notre histoire pour se faire réélire en douceur. Beaucoup prétendaient voter avec une pince sur le nez comme pour Chirac en 2002 mais ils votaient quand même pour celui qui plaisait le plus aux oligarques, on l'a encore vu pour l'élection de Macron.
Ils voudraient bien que le peuple continue de s'intéresser aux faits les plus anodins mis en valeur sur tous les portails internet : la taille des jupes de Brigitte, la grossesse d'une chanteuse, les atermoiements sentimentaux d'une starlette de télé-réalité, j'en passe et des pires. Seulement voilà, les citoyens qui pour certains se pensaient encore à l'époque des « Trente Glorieuses » quant à la politique commencent à voir les ravages des politiques menées sur leur quotidien. Il serait temps en effet...
Tout est dit et bien ditIl convient de se demander ce que c'est qu'une « fake news ». On se demande d'ailleurs pourquoi un « littéraire » comme Jupiter ne parle pas de mensonges ou de bobards ? Cette mode des anglicismes est très années 80, elle naît d'un désir de faire moderne, de faire jeune.
Une « fake news » c'est tout ce qui contredit en général la bonne parole libérale libertaire, la doxa bien pensante, tout ce qui mettrait en lumière l'hypocrisie des nantis, ce que l'on appelle pudiquement la France qui va bien. Ils ont cru depuis quelques années faire bonne figure en adoptant quelques postures « citoyennes » ou « civiques ». Une opinion émise sur un site de droite est donc forcément une « fake news », y compris quand elle est enrobée des précautions d'usage que les éditorialistes dits politiquement incorrects croient bon d'enrober leur discours. Un discours s'opposant à celui qui fait de la mondialisation à toute force l'utopie ultime est une « fake news » etc... Cela ne signifie pas pour autant qu'il ne circule pas sur le net des rumeurs abjectes et infondées. Cela ne signifie pas que la liberté d'expression c'est celle d'injurier en oubliant toutes les règles du débat démocratique sain. Mais ces deux éléments ne sont pour les promoteurs de cette loi liberticide que des alibis, des cache-sexe.
Sur les blogs et les sites politiques on s'émeut, on s'affole, on s'inquiète. On hurle avec raison au retour de la censure avec raison. Mais la plupart oublie une chose. Finalement que le gouvernement, composé d'hommes de paille des nantis, veule faire passer une telle loi est plutôt bon signe. Cela veut dire qu'ils s'affolent face à la montée de la colère dans les peuples. Depuis quelques temps déjà il donnait du mou à la laisse se disant que ces défoulements sur le web étaient autant de soupapes bien utiles pour que les citoyens ne se mettent pas en fureur sur les vrais sujets.
Et qu'ensuite ils retournent bien docilement au travail, se soumettant sans se poser aucune question.
Et puis bien souvent, les nantis s'amusaient des polémiques absconses entre tenants d'opinions et d'idéologies maintenant obsolètes. Non seulement les peuples obéissaient à l'injonction de défoulement mais en plus, cerise sur le gâteau, les français périphériques, les précaires, se déchiraient entre eux. A croire que certains le faisaient exprès pour que l'unité ne se fasse pas contre des décisions de plus en plus douloureuses pour les « petites gens ». Mieux encore, d'aucuns s'égaraient dans des délires complotistes ou tout simplement racistes. De temps en temps on punissait l'un d'eux pour montrer qui avait le pouvoir, faire un exemple et que les pseudo rebelles rentrent à la niche.
Mieux encore, les opposants officiels, qu'ils soient ultra-minoritaires ou non, en rajoutaient dans le grotesque et le stupide comme pour bien mettre en valeur les oligarques qui en appelaient alors au fameux risque des z-heures les plus sombres de notre histoire pour se faire réélire en douceur. Beaucoup prétendaient voter avec une pince sur le nez comme pour Chirac en 2002 mais ils votaient quand même pour celui qui plaisait le plus aux oligarques, on l'a encore vu pour l'élection de Macron.
Ils voudraient bien que le peuple continue de s'intéresser aux faits les plus anodins mis en valeur sur tous les portails internet : la taille des jupes de Brigitte, la grossesse d'une chanteuse, les atermoiements sentimentaux d'une starlette de télé-réalité, j'en passe et des pires. Seulement voilà, les citoyens qui pour certains se pensaient encore à l'époque des « Trente Glorieuses » quant à la politique commencent à voir les ravages des politiques menées sur leur quotidien. Il serait temps en effet...
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