28 août 2017

Vaucluse : maintenant les vols de... courgettes se font au fusil de chasse !



Christophe et Jessica Funke, parents d'une fillette de 21 mois, ont essuyé de tirs de fusil en pleine nuit. Ils ont déjà enregistré près de 10.000 € de pertes dues à des vols répétés de courgettes.

Les habitants de Velleron et des alentours sont profondément choqués par les pillages armés qui ont lieu dans le village depuis plusieurs jours. Jessica et Christophe Funke, un jeune couple d'agriculteurs installé au chemin de la Jardine depuis trois ans, en ont été les victimes. Travaillant leurs terres en production biologique, ils vendent à la ferme et aussi sur des marchés locaux.

Il y a un mois et demi, des marques de chapardages ont été observées dans leur champ de courgettes. Champ qui n'avait pas encore atteint son pic de production. Du matériel, aussi, a été volé. Par la suite, les vols sont devenus de plus en plus intensifs, surtout au moment fort de la récolte. Lors de ces vols qui se passent la nuit, les plantes sont endommagées, empêchant fleurs et fruits de se développer normalement. Des dégâts qui sont autant de pertes pour le couple. "Certains matins, il manquait jusqu'à cent kilos !", assure le maraîcher.

La peur d'une mère

Pillés de manière massive, les jeunes agriculteurs ont tenté d'intimider les malfaiteurs écumeurs. Mal leur en a pris : ils ont essuyé deux coups de fusil d'un calibre utilisé pour la chasse au sanglier... Le maire de la commune, le préfet et le procureur de Carpentras ont été avertis. La gendarmerie de Pernes-les-Fontaines, venue sur place et qui a organisé des rondes nocturnes, a constaté la présence de cartouches vides et proposé l'installation de caméras de surveillance. Les pertes importantes subies sur l'exploitation s'élèvent à près de 10 000 € et ne sont couvertes par aucune assurance. Conséquence : un des salariés de l'exploitation a dû être licencié.

Un voisin marchand de légumes exprime son désarroi et interroge : "Qui a intérêt à voler des courgettes qui ne valent que quelques centimes le kilo ?" Quant à Jessica, mère d'une fillette de 21 mois, elle exprime sa peur : "Si ça continue, je quitte Velleron !"

Mercredi soir, des sympathisants sont venus sur le site pour encourager le jeune couple en achetant ses produits et en signant un projet de pétition.

Laurent Rugiero
Source 


Le plus triste et accablant dans cette affaire est que ce sont des pauvres gens qui ont du mal à joindre les deux bouts qui sont volés par des gens guère plus riches, vu que les courgettes, ce n'est vraiment pas cher.

Pour ma part, j'ai constaté l'arrivée de ces faits divers en 2010, depuis que des bandes de xxxx et de xxxxx ont pu passer les frontières sans soucis. Et depuis, cela n'a jamais cessé : pommes de terre, vaches dépecées sur place, chèvres, cygnes, moutons, huîtres, tomates, camions de nutella, etc. etc., tout ce qui est alimentaire y passe. 


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