Bien sûr, nous ne pouvons que nous réjouir de cet arrêt qu’on espère définitif des attentats allahouakbar sur notre sol. L’Islam de France, par sa parfaite intégration dans le tissu national, maîtrise désormais à merveille un climat somme toute serein par nature, à l’exception des manifestations -marginales- de la colère, bien légitime au demeurant, d’une infime minorité. En revanche on s’inquiète de cette recrudescence soudaine de folie furieuse qui semble affecter prioritairement nos populations d’origine plus ou moins africaine. Il appartient à la République, je crois, de se pencher avec une bienveillance accrue sur le sort des Pludéfavorizés, comme on dit, afin de rechercher les causes sociétales de ce qui pourrait, si l’on n’y prend garde, se muer en épidémie de démence meurtrière ciblée. J’ose espérer que notre petit Présipède, compte tenu de l’affection qu’il porte aux personnes issues de l’immigration (parfois y suent des pieds, aussi), saura apporter à ce fléau potentiel une réponse rapide et efficace, tout en respectant scrupuleusement les critères de Maastricht, cela va de soi.
Cela dit, le délicieux Macrounette a bien du pain sur la planche. Pour l’instant, certes, personne encore ne la lui savonne -la planche- mais cela ne devrait pas tarder à lui choir sur la gueule comme une fiente de pigeon sur le costard de Culbuto, son illustre prédécesseur. Regardez donc un peu sa popularité, elle continue la dégringolade amorcée le mois dernier et tout laisse présager un effondrement total dès la rentrée. Les ordonnances sur le boulot avec leur cortège de protestations syndicales et d’escarmouches mélanchonnesques, ne manqueront pas d’accélérer un processus de déconsidération déjà bien engagé, alors que rien de sérieux ne trouble encore la quiétude estivale. Pour peu qu’une bonne grève à rallonge de la SNCF se mêle de venir casser le moral des citoyens-travailleurs, les Macrouille, Barbapoux et consorts ne manqueront pas de vivre un automne exécrable forcément suivi d’un hiver sibérien. Sans compter qu’en pareille hypothèse, notre Gouvernement de doux plaisantins trouvera son salut dans un repli stratégique en forme de bérézina. Je vous fous mon billet que nous sortirons de cette histoire de réforme du code du travail avec une loi El Konnerie-bis, tout juste bonne à vaguement sauver la face et les quelques meubles susceptibles d’échapper à la grogne sociale. D’ici le Printemps prochain, nous verrons disparaître à tout jamais les jolies illusions de Mai 2017, avec leur mignon Président tout neuf, son aura jupitérienne et son sourire de VRP des années soixante.
Ce mec, somme toute, n’est jamais que le fruit d’une étrange série d’évènements inattendus qui l’ont propulsé en tête du premier tour des présidentielles, par la grâce de vingt-quatre pour cent d’ahuris en rupture de socialisme ou de juppéisme. Parmi les trois quarts restants, une puissante majorité, terrorisée à l’idée de voir Marine et ses affidés investir l’Élysée, s’est résignée à grossir les rangs des macrophiles et à parachever ensuite le désastre en donnant au petit bonhomme sa « majorité pour gouverner ». Alors il gouverne; mais par défaut, sans véritable assise populaire, ce qui conduira très rapidement les braves gens, frappés notamment par une baisse significative de leurs revenus, CSG oblige, à prendre conscience de la connerie accomplie en propulsant cette bande de branquignols à la tête de l’État. Le bordel social fera le reste!
Cependant, conscient on non des gros nuages noirs qui lui barrent l’horizon, le sémillant Manu poursuit sa partie de billard à une chiée de bandes sur la scène internationale. La semaine fut consacrée à une blitzkrieg contre la Pologne. Le plombier polonais, maintenant on dit « le travailleur détaché », reste un sujet porteur sur le terrain de la politique intérieure et notre grand chef au petit pied compte bien s’en servir à bloc. D’autant que par la même occase, en emmerdant les Polaks il se range du côté de la mère Angela et de la Commission Européenne (c’est à peu près pareil), très remontés contre les sales fachos des pays de Visegrad. Ces ignobles saloperies s’obstinent notamment à rejeter toute idée d’accueil sur leur sol du moindre « réfugié » musulman! Une intolérable rébellion à relents xénophobes voire racistes, vous vous rendez compte? Partant c’est Macrouille qui s’y colle, avec mission d’enfoncer un bon coin dans la coalition concernée en essayant de séparer les affreux Polonais et Hongrois de leurs copains Tchèques et Slovaques. Parti en guerre de conquête au nom de la directive sur les travailleurs détachés, laquelle enquiquine surtout la France, il faut bien l’avouer, le Macrobiote s’est livré à une diatribe fort peu diplomatique à l’encontre de Varsovie. La réplique ne s’est pas fait attendre et le Premier Ministre Polak, une Dame de Fer sans gant de velours, n’a pas manqué de l’envoyer aux pelotes, en lui conseillant d’apprendre le métier avant d’ouvrir sa gueule et surtout de s’occuper du bordel qui règne dans son bled au lieu d’aller chatouiller les roustons aux voisins. Et au bout du compte, notre blanc-bec national revient bredouille d’une tournée en Europe Centrale au cours de laquelle les Roumains eux mêmes l’ont poliment envoyé sur les roses, en dépit de sa promesse de soutenir leur admission dans l’Espace de Schengen… Pas sûr qu’ils y tiennent tant que ça, les Roumains, à voir débouler chez eux des hordes de mahométans du style de celles qui déferlent au sein dudit Espace. A Bucarest, du moment qu’ils arrivent à se débarrasser des Roms et à faire circuler leurs camions dans toute l’Europe, il semble qu’ils n’en demandent pas plus. Quant à la directive sur les détachés, vu la manière effrénée dont ils en profitent on voit mal pourquoi ils y renonceraient. En résumé, chou-blanc sur toute la ligne, ridiculisé, même, le Présipède! De là à ce que ses électeurs finissent par regretter d’avoir éconduit la mère Le Pen… cinq ans c’est long, pas vrai?
Nous voilà donc un peu plus au clair, au moins sur la question de l’avenir immédiat du pays. Le Chef de l’État, dont les plus aveugles des membres éminents du corps électoral commencent à déceler les criantes insuffisances, apparaît entouré d’une tripotée disparate de guignols incapables de tenir convenablement les postes auxquels le hasard, la nécessité politicarde et la fantaisie présidentielle les ont rangés. Le Premier Ministre, un ancien maire de ville moyenne doté d’une belle barbouze, certes, ne fait manifestement pas le poids; il se trouve là pour des raisons de basse tactique, sans disposer d’aucune des compétences requises pour exercer la fonction et sans soutien ni légitimité en dehors d’une nomination vicelarde par un Président qui n’hésitera pas à le dézinguer en cas de besoin. Pour ce qui concerne les ministères importants, ils se voient affecter des personnalités toujours un peu en déséquilibre vis à vis du rôle qui leur incombe. Les deux ex-Républicains des Finances ne possèdent aucune autorité sur les Services de Bercy, lesquels obéissent à leur propre logique et, le cas échéant, à l’Elysée. Beauveau ressortit à une espèce de Gnafron Lyonnais visiblement à côté de ses pompes, la Défense se voit dirigée par une socialiste historique totalement étrangère à tout ce qui peut concerner les Armées…bref, les erreurs de casting jointes à l’impréparation manifeste des intéressés, viennent aggraver encore le bordel qui règne dans tous les compartiments du jeu, qu’il s’agisse de l’Exécutif ou du Législatif. Reste donc, comme d’habitude, l’Administration, noyautée depuis des décennies par la Gauche la plus sectaire, qui fera plus que jamais la pluie et le beau temps…enfin surtout la pluie. Bien évidemment dans de telles conditions il semble peu probable que le climat s’améliore pour l’époux de Brigitte…et surtout pour nous autres couillons de Franchouilles qui paierons rubis sur l’ongle les pots cassés, si tant est qu’il en reste à bousiller, vu notre légendaire manque de pot démocratique…
Bonne semaine tout de même et n’y pensez pas trop, de toute façon les carottes sont cuites.
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN
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