Dans la nuit du 16 au 17 mars, Israël a opéré plusieurs frappes sur des positions syriennes. Damas a alors ordonné à sa défense anti-aérienne de riposter.
Selon les estimations de l'armée israélienne, aucun missile n’aurait réussi à atteindre sa cible, mais l'un d'entre eux aurait été intercepté par le système de défense anti-missile israélien au nord de Jérusalem.
Néanmoins, le haut-commandement de l'armée syrienne a assuré dans un communiqué avoir abattu l'un des appareils ennemi, avant d'en toucher un autre alors que les avions rentraient de leur mission. Une mission que Damas a qualifiée «d'acte d'agression». Au moins une cible militaire aurait été visée par les avions israéliens à proximité de la cité antique de Palmyre, récemment reconquise par l'armée arabe syrienne sur l'Etat islamique.
Par ailleurs, le communiqué diffusé par l'agence gouvernementale syrienne Sana assure que la frappe menée par l'Etat juif aidait Daesh.
«Cette attaque éhontée s'inscrit dans les efforts permanents de l'ennemi sioniste pour soutenir les gangs terroristes de Daesh», a dénoncé l'armée. Damas y réagira «par tous les moyens disponibles», a-t-elle ajouté.
En réaction, l'état-major de Tsahal a affirmé qu'aucun avion de combat n'avait été touché par la défense syrienne. «A aucun moment la sécurité des civils israéliens ou des appareils de l'armée de l'air israélienne n'a été compromise», a déclaré un porte-parole de l'armée.
C'est l'incident le plus sérieux entre les deux pays depuis le début, en 2011, du conflit qui ravage la Syrie.
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