Mais si officiellement la France n’a pas encore adopté ce scanner (on se demande encore pourquoi les connaissant…), c’est un nouveau type de radar qui débarque, et celui-ci va être encore plus rentable, une véritable cash-machine colossale qui ne laissera aucune chance au conducteur, même le plus prudent! Et à n’en pas douter, ce système risque d’utiliser le nouveau fichier biométrique qui réunira les informations sur 60 millions de personnes, histoire de croiser le maximum de données pour faire du profit, ce qui indéniablement est une nouvelle trahison puisque le système tournera plus que probablement sous Windows, ce qui était déjà considéré comme étant une aberration pour le système informatique de l’armée française, une passoire dangereuse ouvrant les portes au renseignement américain.
Les automobilistes français sont dans la cible du gouvernement qui souhaite répondre à la hausse continue de la mortalité sur nos routes depuis deux ans (2014 : +3,5% par rapport à 2013 – 2015 : +2,4% par rapport à 2014), sachant que l’année 2016 ne s’annonce pas bonne. Ainsi, et d’après le magazine Auto Plus N°1469 paru ce jour, le gouvernement étudie l’acquisition d’un dispositif ultra-moderne, le Mesta Fusion fabriqué par Safran Identity & Security.
Après le radar de poche (infos ici), la modernisation des radars français va franchir une nouvelle étape. Le radar multifonctions est en effet capable de détecter simultanément plusieurs infractions. Il suffit de visiter le site internet de Safran Identity & Security pour recenser les capacités du Mesta Fusion. Attention la liste est longue, nous en avons donc repris les principales :
Contrôle de différentes limitations de vitesse par voie et par catégorie de véhiculeVous l’aurez compris, rien n’échappe à ce système. Mais il faut rappeler, qu’à ce jour, seules les infractions suivantes peuvent être relevées par la vidéo : utilisation du téléphone au volant, non-port du casque pour les deux-roues et le non-port de la ceinture de sécurité. Ces « nouvelles » infractions verbalisables par caméra font partie de la loi de modernisation de la justice du XXIème siècle qui a été votée récemment.
Surveillance des voies interdites et autorisées
Détection de franchissement de voie interdit
Contrôle des dépassements interdits, y compris pour les motos
Contrôle de l’inter-distance
Enregistrements vidéo : preuves supplémentaires de l’infraction
Surveillance intelligente des véhicules qui tournent à gauche et/ou à droite
Détection du franchissement de la ligne de stop
Source et suite sur Lesvoitures.fr
Dernière chose qui ne me laisse pas indifférent, c’est de savoir que cela va enrichir non pas les caisses de l’état mais des entreprises privées qui vont gérer et entretenir les-dits radars, et pour eux, c’est le gros jackpot! Voici les chiffres que nous avions relayé en 2015 sur le sujet:
Dès l’origine, le gouvernement fait appel à des sociétés privées pour mettre en place sa nouvelle politique de répression routière.
Excellente affaire pour quelques entreprises triées sur le volet. Le gouvernement leur ouvre du jour au lendemain des marchés colossaux totalement garantis. Une situation de rente pour quelques privilégiés – beaucoup d’argent et aucun risque.
La première tranche de travaux est si profitable que les entreprises concernées refuseront toujours de communiquer le montant des marchés signés avec l’Etat. Atos invoquera même le «Secret Défense» pour se soustraire aux questions embarrassantes des journalistes.
Mais en recoupant toutes les informations disponibles, on peut se faire une idée des montants en jeu.
Et ils sont colossaux.
Ainsi, rien que pour la première tranche des travaux, l’État aurait versé :
– 42,5 millions d’euros pour SAGEM Sécurité, filiale du groupe SAFRAN, qui fournit les 100 premiers radars ;
– 41 millions d’euros pour Amec Spie qui installe et entretient les radars ;
– 70 millions d’euros pour Atos Origin, multinationale spécialisée dans les nouvelles technologies, qui s’occupe d’identifier les automobilistes flashés et du recouvrement des PV ;
– 26 millions d’euros pour Asphéria, filiale de La Poste, qui édite les PV, les met sous plis et les envoie ;
Et les montants n’ont fait que grossir chaque année. Pour la seule année 2011, ce sont désormais plus de 231 millions d’euros que vont se partager les entreprises liées au business des radars
N’oublions pas non plus les actionnaires qui vont également se gaver sur notre dos! Mais ce n’est pas vraiment étonnant, tout doit être privatisé, et dans le domaine, il y a également la gestion des amendes qui est privatisé en France, combien de millions qui échappent à l’état pour le coup?
Exit police et gendarmerie : dès janvier, des sociétés privées géreront les radars embarqués dans 400 voitures banalisées.
Flasher les voitures en excès de vitesse avec un radar embarqué dans leur véhicule leur vaut crainte et défiance des automobilistes. Cela ne devrait pas durer : la police et la gendarmerie ne seront plus en charge des radars embarqués. Le gouvernement envisage de confier les appareils à des sociétés privées. Cela permettrait, d’une part, de décharger les forces de l’ordre et, d’autre part, de flasher davantage.
« Cette externalisation est avant tout une bonne gestion des deniers publics. On privatise juste l’action de bouger la voiture, avec un chauffeur qui va se promener avec ce radar. On va dire avant au chauffeur par où il doit passer et après vérifier qu’il l’a bien fait. on contrôlera tout ce qu’il va faire dans le cadre d’un marché public », a précisé Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière.
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