A10 américain |
«Hier, à 13h55 [heure de Moscou], des avions américains A-10 sont entrés dans l’espace aérien de la Syrie depuis la Turquie et ont bombardé des cibles», a annoncé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Dans le même temps, le 6 février, le colonel Steven Warren avait déclaré que des avions russes auraient bombardé les deux hôpitaux de la ville d'Alep.
«Selon ses propos, quelques 50 000 Syriens auraient été privés de services vitaux», a fait savoir Konachenkov en soulignant que Steven Warren avait oublié de mentionner les coordonnées de l’hôpital et le moment des raids aériens ou ses sources.
«Aucun avion russe n'a effectué de frappes aériennes à Alep, le 10 février. La cible visée la plus proche se trouvait à plus de 20 kilomètres de la ville», a fait savoir Konachenkov, ajoutant que des appareils de la coalition encadrée par les Etats-Unis – aéronefs et drones – se trouvaient au-dessus de la ville.
On ne sait pas pour l’instant avec précision ce qui a été bombardé. «Je serai honnête avec vous : nous n’avons pas eu assez de temps pour identifier avec exactitude les cibles qui ont été bombardées par les avions américains. Nous allons étudier cela de près», a déclaré le militaire russe.
Les accusations sans preuves du Pentagone
«La situation à Alep et autour de la ville a empiré, de notre point de vue», a déclaré Steve Warren, le 10 février. Selon le Pentagone, les forces gouvernementales syriennes ont détruit les deux plus importants hôpitaux d’Alep, privant 50 000 Syriens d’accès aux services médicaux pour sauver leurs vies. De plus, les militaires américains affirment que «Daesh n’est pas présent dans la région d’Alep et [qu’] il s’agit donc d’une lutte séparée».
Mais le porte-parole du ministère russe de la Défense a relevé la similarité évidente entre la frappe américaine sur l’hôpital de Médecins sans Frontières à Kunduz en Afghanistan et le bombardement américain des positions de l’armée irakienne à Falloujah.
«Ce qu’il font, ce sont des accusations infondées contre nous pour dévier les accusations contre eux. Si cela continue comme ça, nous aurons à faire deux points de presse : un pour nous et un pour la coalition», a plaisanté le porte-parole du ministre russe de la Défense.
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