"On s'est battu toute la nuit avec l'ensemble des équipes du Samu [...]. Il y en a encore qui sont au bloc opératoire. J'espère qu'on va les en sortir. C'est un carnage de guerre, une attaque massive", a-t-il déclaré.
"Même scénario" qu'à Charlie Hebdo
Les victimes ont "des blessures de guerre, des blessures par balles", a précisé l'ex-chroniqueur de Charlie Hebdo, qui avait été mobilisé il y a dix mois lors des attentats contre l'hebdomadaire à Paris. Il y a vu "le même scénario", avec "des armes, des kalachnikovs. Ils ont tiré de manière lamentable".
Selon le médecin, les chirurgiens français "sont les meilleurs" pour soigner les blessures de guerre, d'autant plus que des chirurgiens militaires "sont à disposition".
Les hôpitaux "sont disponibles, on a libéré beaucoup de places. Les chirurgiens, les réanimateurs, les infirmières, tout le monde est revenu spontanément dès 21h30-22h00, ce qui nous a permis de sauver le plus de monde possible", a raconté l'urgentiste.
Un exercice le matin même au Samu
"Le problème qu'on a, c'est qu'on est un peuple de paix, qui n'est pas préparé à ce genre de situation, qui ne connaissait plus la guerre, et que nous sommes en guerre. Mais on ne doit pas avoir peur, on doit être solidaire, on reste ensemble et on se prépare à nouveau au pire", a-t-il conclu.
"Le "hasard" a fait que le matin au Samu de Paris avait été organisé un exercice sur des attentats multi-sites. Donc on était préparé", a-t-il ajouté."
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