« Peu instruit », paumé » et « squelettique ». C'est le portrait que dresse, en somme, l'avocate d'Ayoub El Khazzani, l'auteur de l'attaque dans le Thalys. « Il ne ressemble pas du tout aux photos qu'on diffuse dans les médias, il a entre 10 et 20 kilos de moins », a encore expliqué Me Sophie David, qui parle de son client comme d'un « SDF ».
L'avocate, commise d'office lors de l'audition dans la nuit de vendredi à samedi à Arras, a pu discuter une demi-heure avec Ayoub El Khazzani en présence d'un interprète arabe-français. Elle est restée deux heures et demie lors de son audition avec les enquêteurs. En caleçon avec une chemise d'hôpital lors de l'audition, ses vêtements lui ayant été enlevés pour les besoins de l'enquête, le Marocain de 25 ans lui est apparu comme quelqu'un de « squelettique », « qui ne mange pas à sa faim », « pas très grand » et « ne portant pas de barbe ». Il a dit qu'il vivait « en Belgique, SDF », dit-elle.
« Peu instruit mais pas analphabète », il a quitté l'école « en 7e (au Maroc, NDLR), soit l'équivalent de la première année de collège » en France. Ayant fait de nombreux petits boulots en Espagne, « peintre en bâtiment, distributeur de publicités dans des boîtes à lettres », il dit « avoir vécu de trafic de stupéfiants et de vols de cartes bleues », raconte Me David. Ne parlant ni anglais ni français, mais arabe et espagnol, Ayoub El Khazzani, maîtrisé alors qu'il était armé par des passagers du Thalys Amsterdam-Paris, n'a « rien fait transparaître d'un discours extrémiste », niant « toute activité cultuelle » et « tout projet terroriste ».
L'avocate, commise d'office lors de l'audition dans la nuit de vendredi à samedi à Arras, a pu discuter une demi-heure avec Ayoub El Khazzani en présence d'un interprète arabe-français. Elle est restée deux heures et demie lors de son audition avec les enquêteurs. En caleçon avec une chemise d'hôpital lors de l'audition, ses vêtements lui ayant été enlevés pour les besoins de l'enquête, le Marocain de 25 ans lui est apparu comme quelqu'un de « squelettique », « qui ne mange pas à sa faim », « pas très grand » et « ne portant pas de barbe ». Il a dit qu'il vivait « en Belgique, SDF », dit-elle.
« Peu instruit mais pas analphabète », il a quitté l'école « en 7e (au Maroc, NDLR), soit l'équivalent de la première année de collège » en France. Ayant fait de nombreux petits boulots en Espagne, « peintre en bâtiment, distributeur de publicités dans des boîtes à lettres », il dit « avoir vécu de trafic de stupéfiants et de vols de cartes bleues », raconte Me David. Ne parlant ni anglais ni français, mais arabe et espagnol, Ayoub El Khazzani, maîtrisé alors qu'il était armé par des passagers du Thalys Amsterdam-Paris, n'a « rien fait transparaître d'un discours extrémiste », niant « toute activité cultuelle » et « tout projet terroriste ».
Nombreux déplacements
Lors de l'audition, il a expliqué « avoir deux frères et deux sœurs », disant que « ses parents sont encore vivants, mais qu'il n'a aucun contact avec des membres de sa famille ». « Paumé », « courtois », « posé », il a répondu de manière correcte aux policiers, sans agressivité, lors de son audition à Arras, souligne Me David.
Le suspect a été transféré samedi matin au siège de la sous-direction antiterroriste (SDAT) à Levallois-Perret, en banlieue parisienne, où se poursuit sa garde à vue, qui peut durer jusqu'à mardi soir. Élément troublant, il a, semble-t-il, beaucoup voyagé les mois précédant son passage à l'acte dans le train. « Sur les six derniers mois - il n'est pas remonté plus loin -, il est parti de Belgique, puis en Allemagne, puis en Autriche, d'Autriche en Allemagne et d'Allemagne il est revenu en Belgique. Et entre-temps il est passé en France et en Andorre, mais on ne sait pas trop expliquer le trajet », note l'avocate, précisant qu'il avait fait, selon ses dires, ces déplacements « en train ».
Source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.