Les autres chapitres sont une description de l’histoire de Mu, avec des illustrations (cartes, temples, technologies, cristaux, etc). Cette partie est curieuse, la source n’est pas précisée, comme si c’était un texte « canalisé ». Quoiqu’il en soit l’origine est inconnue et les informations difficilement vérifiables.
Cette partie sur Mu explique qu’un peuple d’êtres serpentins vivait au centre de l’île de Mu, qui était divisée en quatre zones égales.
La zone centrale restait inexplorée par ses habitants et c’est là que, quelque part parmi les arbres de la jungle, vivait ce peuple serpentin.
Selon les auteurs, ce même peuple aurait abouti en Inde, et serait ensuite passé chez les Mérovingiens et c’est ce qu’il y aurait derrière l’énigme de Rennes-le-Château.
Bien que nous puissions difficilement recouper la partie sur Mu, nous pouvons évoquer le travail de recherches des auteurs, qui affirment dès le début que c’est le résultat de 50 ans de recherches sur les secrets de notre monde.
« Il faut croire que le monde fut de tout temps dirigé secrètement par une élite restreinte qui s’est soigneusement dissimulée au coeur de certains peuples ignorés du reste du monde.
Ces héritiers du monde perdu, qui guettent le jour propice où ils pourront sortir de l’ombre, sont confrontés à une autre puissance cachée, qui menace l’avenir de l’humanité, et trace la sinistre voie d’une exploitation de l’homme par ses semblables et d’une aliénation mentale et physique de l’être à un monde virtuel. » (p.12)
La Bible serait codée et renverrait aux origines de l’humanité
Les auteurs commencent par s’interroger sur le nombre de conflits sur terre et sur la fausse « impression de normalité » qui règne parmi des populations zombies. Le premier fait étrange qu’ils citent porte sur la Bible : Le 25 décembre 1987 une structure numérique aurait été découverte suite à une étude de mathématiciens et de rabbins. Ce code se base sur la guématrie (correspondance entre lettres et chiffres). Les portes-paroles Moshe Grylak et Jean-Marc Thobois laissaient entendre ensuite ne pas pouvoir « tout dire » sur leurs découvertes.
Ces recherches ont été vérifiées par le professeur Hips (un mathématicien), qui en aurait fait part aux autorités états-uniennes. Suite à cela, il y aurait eu un plan de désinformation, avec des « fausses révélations » pour cacher les découvertes. Le journaliste Michael Drosnin (Wahington Post) aurait divulgué ainsi de faux résultats basés sur une autre technique de décryptage. Ce journaliste croit d’ailleurs visiblement à la réalité du « terrorisme islamique », cherchant à avertir les chefs d’Etats…
Michael Drosnin pense que la Bible a été « réalisée par ordinateur » par des intelligences « supraterrestres », signifiant par-là qu’il y a eu un « contact extraterrestre ». Mais il y aurait deux sortes d’extraterrestres opposés, il y aurait eu un « schisme » au sein de ce peuple d’initiateurs. « L’issue du conflit est incertaine ». Cependant, Drosnin n’en dit pas plus sur ce que contient réellement la Bible.
Les Templiers cherchaient ce même « code » dans la Bible
Les origines de l’Ordre du Temple seraient similaires à l’affaire du « Code de la Bible ».
Bernard de Clairvaux : Dans sa jeunesse il priait une vierge noire. Lien avec le culte druidique. Il vénérait les « chênes et les hêtres » (rite celtique) et reprenait les symboles du lait et du miel (druidique). Selon les auteurs, il aurait été influencé par « l’Inde mystérieuse », parce qu’il fréquenta Maol Maodhogua Morguair (Saint Malachie) qui aurait été un ancien druide irlandais influencé par les chaldéens (« culdéens/culdées »). Rites du paganisme.
Note :
D’où vient le nom « Maol Maodhogua Morguair » attribué à Saint Malachie ? Je ne sais pas.
Influence de l’Orient sur les druides d’Irlande ? Exemple avec Mog Ruith, qui serait venu de Babylone. Les monastères irlandais auraient eu des documents hérétiques persans. Le « Salthair Na Rann » serait une adaptation du Livre d’Enoch.
Bernard de Clairvaux a fondé l’Ordre Cistercien. Bernard de Clairvaux avait été initié par Etienne Harding, un anglais né en 1059. Harding aurait été en Irlande s’éduquer auprès des druides.
Etienne Harding entra à Molesme (près de Dijon), s’y trouvent Robert de Molesme et Albéric. Etienne Harding rétablit la règle bénédictine au monastère, contre Cluny. Ce groupe fut actif à l’abbaye de Citeaux. Harding étudia les textes à Citeaux.
Une fois abbé, Harding étudia minutieusement les textes hébraïques, juste après le retour d’Hugues de Champagne, son mécène, qui était parti en Terre Sainte avec Hugues de Payens. Ils semblent avoir rapportés des documents car Harding se mit à un travail de copie et correction des textes hébreux de l’Ancien Testament. Pourquoi un intérêt pour la version hébraïque en particulier ?
L’abbaye de Citeaux collabore avec les écoles rabbiniques de Champagne et Bourgogne. C’était un grand centre d’études kabbalistiques. Rachi dirigeait l’école juive de Troyes. Il y avait aussi Joseph Ben Samuel, Samuel Ben Meïr, Jacob Ben Meïr, Joseph Ben Isaac, Ibraham le Prosélyte, Elhanan Ben Isaac de Dampierre, Jacob Ben Ascher, Moïse Ben Jacob de Coucy… Pas de doute, Hairding, Clairvaux et les experts des écoles juives cherchaient le « code » de la Bible.
Hugues de Blois en 1126, très riche, abandonna ses richesses pour se faire templier, se mettant à l’ordre d’Hugues de Payens, et se met à vouloir décrypter la Bible. Ses recherches permirent aux kabbalistes espagnols de composer le Sefer Ha Zohar, immensément influent.
13 janvier 1128 : réunion du concile de Troyes. But : présenter les résultats des recherches. Présence d’Etienne Harding, Bernard de Clairvaux, l’abbé Hugues de Maçon, l’abbé Troisfontaines, l’abbé Molesmes. Dans l’auditoire se trouvaient : Thibaud de Blois, le comte de Nevers, et peut-être Hugues de Payens… mais personne du Vatican sauf le cardinal d’Albano.
Thibaud de Blois finança les templiers et l’ordre cistercien. C’est à Troyes que nait l’Ordre du Temple, jouissant d’un statut exceptionnel. C’est Saint Bernard (de Clairvaux) qui en sera le porte-drapeau. L’Ordre devient une multinationale, d’une puissance gigantesque. C’est lui qui a été choisi pour une rénovation de la doctrine druidique découlant des perses et dravidiens (selon les auteurs).
Ruines du château de Mahun (= de l’ours), en Ardèche, (sud du Pilat) d’Hugues de Pagan qui était aussi seigneur du Valcros, dans le Verdon. (Source image)André de Montbard, l’oncle de Bernard, devient ensuite Grand-Maître de l’Ordre du Temple. Hugues de Payens devient commandant de la troupe des neuf caballeros. Né dans le Lyonnais (château de Mahun = mahon, en gaélique = ours), Hugues de Payens (=Païen)
« Il existe aussi des Mahon en Irlande (penser à Mac Mahon), mais le sens est évidemment tout autre : c’est une forme anglicisée du gaélique Mathghamhain (= ours). » A noter cette autre étymologie : « Mahun, mot celtique qui signifie « grandeur » »
A noter aussi que l’origine ardéchoise d’Hugues de Payens est toujours débattue.
Les auteurs se demandent « pour qui » travaillaient les fondateurs de l’Ordre du Temple. Car cet Ordre va s’allier aux Assassins par exemple.
Hugues de Payens (« Hugo Paganis »), était aussi seigneur de lieux dans le Verdon ce qui a son importance.
« Du château, situé à 800 m d’altitude, il ne reste que deux pans de murs. La puissante famille des Pagan s’éteindra en 1362 ayant donné Aymon Ier, fondateur du prieuré de Veyrines, un croisé en 1096 et peut-être le fondateur de l’ordre des Templiers en 1118 en la personne d’Hugues de Payns ou de Pagan, petit-fils d’Aymon Ier. Pierres et linteaux du château ont été réemployés dans le village, hélas une restauration même partielle paraît impossible. » (Source)
Réminiscences du peuple reptilien dans le Verdon et à Rennes-le-Château
Les auteurs de Mu affirment donc qu’il y a un conflit entre deux « races » extraterrestres, les deux venant de Mu, ayant cohabité sur Mu… La race serpentine, se retrouve selon eux chez les cagots/chrestians, et est aussi à l’origine des Templiers.
Lire : Les cagots du moyen âge étaient-ils terriens?
Hugues de Payens est associé au Verdon et au Var. Le mot « Var » est comparé au « Var » (jardin paradisiaque) du souverain archaïque Jeam.Ce département est donc en lien avec les « Jean/Jeams » qui serait un peuple indien, composé de « Djinns ». Le souverain Jeam régnerait sur un palais de cristal dans le désert de Gobi. Lien entre « Var » et le sanskrit « Varunas » (chose cachée), en lien aussi avec « Varan » (serpent)… Et dans le Var se trouve Draguinan (origine : Dragon). Les auteurs comparent ces êtres serpentins aux « Nagas » d’Inde. Pour eux, ces êtres sont de très petite taille.
A noter, selon Wikipédia, une autre étymologie : « Le nom du Var, attesté en grec Ούαρς, remonterait au terme celtique *uār- (issu d’un thème indo-européen, identifié également dans d’autres langues indo-européennes sanskrit var(i) « eau », vieux norrois vari, louvite war-, etc.)
Le mot uar- « eau, rivière » se trouve également dans le nom de la ville espagnole de Vareia au bord de l’Èbre, l’ancien nom de Horbourg-Wihr, Argento-varia et l’ethnonyme celte des Ambivarètes. Le vocalisme uer- est le plus fréquent, on le retrouve dans le nom de la Vire, dans la Vière, la ville de Louviers et le nom de la tribu celte des Trévires. »
Puis les auteurs disent que « Varuna » signifie « sanglier », en lien avec « sang lié » : sang royal, antidéluvien : symbole Mérovingien. Ils disent aussi que Dagobert s’appelait Dragobert, en lien avec Mérovée : fils d’un monstre marin à tête de taureau. Les Mérovingiens seraient Wisigoths… et donc viendraient d’Inde.
Hugues de Payens avait une seigneurie nommée « Le Brenon », près de laquelle se trouvaient les bois d’Avellan et du Duon de Comps-sur-Artuby. Ces lieux sont mystérieux, il y a des gouffres, des excavations, et ces grottes renfermeraient des gnomes. Les grottes auraient été donc fermées avec des grilles par les habitants. Il y a aussi une présence importante du phénomène OVNI dans cette région. Observation à Malmont en 1973.
Note :
Ceci est une réalité. Voir par exemple : Le Mystère des moutons mutilés de Saint-Maymes (Verdon), ou « Phénomènes lumineux dans la vallée du Jabron« . Après avoir pris connaissance de ces données, ainsi que de l’articlesur le « clos Ana » par Rémi Schulz, nous avions exploré la région. Aux abords de la base militaire de Canjuers, au nord de Draguignan, le paysage est très aride, comme « brûlé » par le soleil.
Voici la zone intéressante, avec le village de Trigance au centre et sa commanderie templière autour de laquelle il y eut les plus nombreux cas de mutilations de bétail en France, Rougon en haut, la Palud à gauche, et Jabron-Le Rouissassou-Le Bourguet à droite.
La base militaire : Créé en 1970, avec ses 35 000 ha de terrain, dont 14 hectares de camp bâti, le camp de Canjuers est le plus grand champ de tir d’Europe occidentale.
Déjà partiellement utilisé entre les deux guerres, il sert actuellement à l’instruction aux unités françaises et étrangères avec 2 500 personnes permanentes et 10 000 hôtes par an. On y tire 75 000 obus, 1 000 missiles et 1 600 000 projectiles de tous calibres en 330 journées de tir par an. En plus des bâtiments spécialisés, cinq aires de bivouac et des fermes aménagées confèrent une capacité de logement de 5 600 places pour 100 000 hôtes de passage par an. Il est particulièrement destiné à l’entraînement au tir (missiles, artillerie, hélicoptères, chars, etc.) Il est d’ailleurs le seul champ de tir en France permettant les tirs d’exercice de lance-roquettes multiples (LRM).
Dans « Le Courrier des Lecteurs » du journal Top Secret n°66, « Guillaume » écrit :
Je voudrais vous signaler qu’il existe de grandes similitudes entre le Bugarach et le massif du Robion (et ses alentours) dans les Gorges du Verdon… L’étendue des installations militaires proche du site du massif de Robion dépasse probablement l’entendement et se rapproche du témoignage de Monsieur X…
Il faut savoir qu’à Canjuers (le plus grand camp militaire d’Europe aux portes des Gorges du Verdon), le sol karstique (plateau calcaire un peu comme les grands causses vers Millau), recèle un immense potentiel spéléologique bien connu, mais inexploré des spéléologues, car justement situé sur terrain militaire…
Inutile de vous dire qu’il ne doit pas faire bon se faire attraper à explorer le coin sous peine de fantasmes qui pourraient bien se réaliser : genre enlèvements en tout genre, etc…
A noter également que c’est là-bas (village de Comps sur Artuby aux portes des Gorges et à deux pas de Canjuers) que des cas de mutilations de bétails ont été constatés dans les années 90-93…
Ayant effectué trois saisons en tant que Guide de Raft dans les Gorges, je peux vous affirmer qu’en y étant attentif on ressent beaucoup de choses là-bas… Autre chose, les Gorges ont également leurs veilleurs et un accord tacite semble être respecté entre certains habitants du coin (notamment quelques habitants initiés par mégarde du bourg Robion au pied de la montagne qui porte donc le même nom…) et le sentiment d’un terrible secret enfoui plane là-haut… Cordialement, »
A propos de Robion, ce gite indique :
La communauté de ROBION est cité pour la 1ère fois en 1045 sous la forme ‘ IN RUBIONE ‘ qui est dérivé du bas-latin ‘Robigomem’ qui veut dire ‘ qui rouille’, la population est de 131 habitants en 1765, aujourd’hui la population a désertée pour la ville.
Le village de ROBION porte le nom de sa rivière qui le traverse pour se jeter dans le Jabron qui nait au pied du massif en calcaire jurassique des pré-alpes de Provence qu’est le Signal de ROBION à l’Est du village culminant à 1680 m d’altitude.
Hameau provençal entouré d’une splendide nature de prairie et pâturages, de buis, de pins, de champs de thym, de lavandes et de romarins.
Voir également cet article, qui cite Hugue de Payens en relation à la Lance du Destin. Noter également les informations sur « un monde souterrain ». Pour d’autres informations, voir la lettre de Thot n°44.
Les auteurs de Mu reprennent donc l’origine ardéchoise d’Hugues de Payens en se référant à ces auteurs.
« L’Île des Veilleurs est le nom donné à la zone approximativement délimitée par les communes de Castellane, Le Bourguet, Jabron, Trigance, Soleils et Taloire ; et par la route D252 à l’est et la route D955 à l’ouest. C’est également le titre du premier ouvrage qu’Alfred Weysen a consacré au mystère templier de la région ; l’auteur est a priori le premier à avoir ainsi baptisé cette zone. »
« Cette hypothèse avance que le premier Grand Maître de l’Ordre du Temple, Hugues de Payns ou de Paganis, était non pas d’origine champenoise -comme l’histoire l’affirme habituellement- mais originaire de la seigneurie de Bagarris, au centre de l’Île des Veilleurs.«
Donc, bien qu’il y ait effectivement quelque chose de très étrange dans ce secteur du Verdon, le lien que font les auteurs du Mu entre Hugues de Payens et le Var devrait être exploré davantage.
« Se pourrait-il que ces Princes « Serpents », alliés comme nous le supposons aux Mérovingiens, fussent les véritables instigateurs des recherches Bibliques d’Etienne Harding ? (…) Les Templiers étaient les protecteurs du Saint Graal, c’est-à-dire de la lignée des vrais Rois descendants du monstre marin de la légende. » (p.51)
Le lien entre le Haut-Var et Rennes-le-Château
Les auteurs évoquent le Château du Val de Croix et Stanislaw de Marbot (voir L’ile des Veilleurs). Sous ce château qui aurait appartenu à Hugues de Pagan, se trouveraient un labyrinthe de passages souterrains. Et dans la chapelle se trouvait un tableau de Saint Célestin.
« Le Verdon et les deux Rennes semblent interconnectés. T.E.Garnier, a publié dans l’ABC de RLC une lettre inédite de Gérard de Sède, adressée à Roger Corréard, le célèbre « veilleur » de Théopolis, par laquelle il indique ou précise que le tableau de saint Célestin V dont il est question dans l’affaire de Rennes, n´est autre que celui de saint Augustin de Valcros. » (Source)
Les auteurs font le lien entre « Valcroz » et « la vallée des Croix », près de Rennes-les-Bains et Rennes-le-Château, bastion des Wisigoths.
Les auteurs mentionnent la présence de galeries près du Ruisseau des Couleurs, secteur de « l’Encantado ». « Vallée des Bals » = enchanté.
« On raconte qu’il existait autrefois dans le pays des êtres surnaturels, des Fées qu’on appelait et qu’on appelle encore (en 1878) : « Las Encantados : Les Enchanteresses »; le jour elles se tenaient mystérieusement cachées dans leur demeures souterraines, dans des cavernes profondes que recelaient les flancs de la montagne qui porte leur nom.
Ces Cavernes communiquaient, par un passage secret, avec les souterrains du Château de Rennes, bâti à Proximité de cette montagne »
Plus loin dans son livre Louis Fédié est un peu plus précis sur la topologie du lieu : »La montagne de Las Encantados domine au midi le territoire de Couiza, et à l’Est touche au village de Rennes. De nombreuses galeries, les unes à ciel ouvert, les autres fouillées dans le sous-sol, en ont déchiqueté les entrailles. Le percement de ces galeries a souvent mis à découvert des grottes des cavernes plus ou moins spacieuses, et dont la création s’explique par la filtration permanente des eaux pluviales« .
A la page suivante Louis Fédié revient sur l’origine de cette légende :
« Cette Légende se rattache à l’existence sur le sol, à une époque très reculée, d’un peuple troglodyte, de race Gallo Celtique ».
»Les têtes blanches du pays affirment l’avoir entendu raconter par leurs pères et grands pères, qui la tenaient de leurs aïeux, et toujours sans variante, tout d’une pièce, comme une tradition sacrée. »
Difficile de ne pas faire le lien avec les traditions de nécropole et de lieux de cultes préceltiques du plateau de rennes le Château. Idem avec la relation faite par les auteurs Corbu-Captier sur l’existence de failles souterraines, de galeries et de grottes dans le ruisseau des couleurs et sur le plateau, failles confirmées par la Municipalité.
« Sur le plateau s’ouvre au ras du sol un trou profond difficile d’accès qui, après un rétrécissement, donne dans une salle d’où partent plusieurs galeries. L’une d’elles communiquerait avec une grotte située dans la vallée des Bals à 500 m. de là. Ce réseau souterrain fut utilisé pendant la dernière guerre comme refuge par des résistants. »
« La Dernière de ces fissures, mise à jour par hasard à l’occasion de travaux, fut immédiatement rebouchée comme si l’on craignait qu’elle ne permît l’accès à une salle fabuleuse. » – une qui passe au niveau des Soubiroux en rapport vers le Ruisseau des Couleurs par des petites excavations prolongées par des grottes – une autre passerait au pied du domaine de Saunière (au pied de la tour de Magdala). (Source : Rhedae-Magazine)
Le Parzival de Wolfram von Eschenbach mentionne le frère et l’épouse de Parzival comme ayant leur royaume « dans les indes », « nommé Tribalibot », et ajoute que « leur fils fut le prêtre Jean ». En lien donc avec les « Princes Nagas »… protégés par les templiers.
Les parchemins de Saunière, repris par Gérard de Sède, sont en fait authentiques mais leur contenu original a été vidé. Willand Willker a retrouvé la source du Petit Parchemin dans le Codex Bezae. Ls auteurs de Mu pensent donc que les écrits découverts par Saunière mentionnaient les mêmes secrets que ce qu’a découvert Etienne Harding. Origine cathare de ces documents ? Les cathares possédaient des documents « interdits » ?
Similitude entre le comportement de Saunière (correspondant avec des monarques) et les débuts de Bernard de Clairvaux et des Templiers.
Les initiales des statues de saints de l’église de Rennes-le-Château forment « GRAAL » : en lien au « sang réal ».
Le mont Bugarach : Folklore important autour de cet endroit. Lutins « Bug » et « Arach », fées, etc. En lien au Mont Méru, et les auteurs citent le livre de Gérard de Sède, « La race fabuleuse »…
Michel Lamy révèle dans son étude sur Jules Verne que le Mont Bugarach est un passage vers un monde souterrain peuplé d’êtres reptiliens. Il y a d’ailleurs un « Capitaine Bugarach » chez Jules Verne. Voir également « L’affaire Bettex« .
Selon Blavatsky, le Mont Méru était gardé par des serpents, qui surveillaient l’entrée du royaume. C’est « Shangri-La », la « Terre des Eaux Blanches ». Il y aurait des tunnels reliant toutes les cités souterraines situées sous d’autres montagnes du monde. (voir Andrew Tomas)
Shambhala serait la source du Kalachakra (mysticisme tibétian). Le Kalachakra parle de rois éclairés et pourvus d’écailles, qui sortira au grand jour au moment d’une sorte de fin du monde.
Lien entre « Meru » et « Sumeru » (Mu englouti ?). Prince chaldéen :Mérodach, en lien à Marduk : voir ce lien.
Lien avec les « Marous », cités dans les Vaimanika Sastra, chapitre IV [Note : je n’ai pas retrouvé la citation sur les terribles Marous et leurs chariots de feu].
Les Mérovingiens en lien au peuple serpentin d’Inde
Lien entre le taureau de la nymphe Europe (« Méropê ») et les emblèmes de Childéric (taureau, serpent, abeilles). Lien avec Mérovée – Mérouweg et le « Quinotaure ». Mérovée aurait visité Rhedae (Rennes-le-Château, capitale des Wisigoths). Ensuite, Chilpéric 1er et Dagobert 1er, et Dagobert II ont tous les trois épousés des femmes wisigoth de Rhedae (Galeswinthe, Ragnetrude, et Gisèle de Rhedae). Le sang wisigothique venait des femmes. Ce sang apportait des facultés hors du commun. Il y aurait donc une fusion de deux lignées : lignée de Nagas et lignée de Francs.
Alexandre le Grand cherchait-il à détruire les « Nagas » de façon implacable ?
Dragobert peut s’entendre comme « Drago-Bara » ou « Prêtre-Roi de la Maison de Dagon ». Mais Bert pourrait aussi dire « Barat » ou « Bharat » : l’Inde ancienne = Dragon d’Inde.
Dagobert II : Grimoald le séquestre et l’évêque de Poitiers l’expédie en Irlande. Il épouse d’abord Mathilde « la Celte » puis Gisèle de Rhedae. Il en naîtra Sigisbert IV.
Rareté des naissances masculines chez les Mérovingiens : symptôme de dysfonctionnement des gamètes corollaire à l’immixtion d’un sang étranger ?
Dagobert s’allie aux Wisigoths contre Byzance et la papauté.
La capitale des Mérovingiens était Stenay, sur la plaine de la Woëvre = Vouivre (serpent légendaire ou symbole de courants telluriques). Stenay était aussi appelé « Satan ». Dagobert II à Stenay se fait agresser par des membres d’une société secrète qui lui crèvent les yeux et marquent un rond sur son front, pour l’assimiler à Mog Ruith. Puis il est crucifié. Son corps est ensuite retrouvé et il est canonisé. (source Gérard de Sède encore ?) (Voir ce roman à ce sujet).
La ville mérovingienne de Douzy est également intéressante… les remparts auraient été construit par des elfes et des nains aidant les habitants, et les femmes accouchaient de monstres issus du commerce qu’elles avaient eu avec ces gnomes.
Note :
Alors que les auteurs penchent pour une origine indienne des mérovingiens / Goths / Princes Nagas, et donc liée à une race serpentine négative, je pense plutôt que l’aristocratie européenne dérive d’envahisseurs effectivement indo-iraniens (scythes, sarmates, goths…) mais qui étaient à la base positifs, apportant les mythes du Graal.
Ils affichaient ainsi le dragon non pas parce qu’ils le vénéraient, mais parce qu’ils en étaient les maîtres.
Bien sûr, ces lignées ont peut-être été corrompues au fil du temps.
Voir : Le roi Arthur était-il un cavalier sarmate et les mythes arthuriens ont-ils une origine dans le Caucase ? et C. Scott Littleton et Linda A. Malcor – De la Scythie à Camelot – Partie 1
Le texte d’une origine inconnue, dans Mu, le Sacré Dévoilé, et portant sur l’histoire de Mu (Chapitre II-V, p.88 à 239)
Il est d’abord évoqué la super-pangée (-320 m. d’années), sans montagnes, et les êtres humains (3,5 m) avaient une peau bleue habituée à un climat humide. Ils avaient un sixième sens, un troisième oeil. Puis leurs successeurs ont vécu sur le continent de Mu, au sud-est de l’Asie. se détachant progressivement de la super-pangée (modification du champ magnétique). Catastrophes.
Sur le continent de Mu, une zone centrale de jungle se constitua et ce fut le milieu où se développèrent les princes serpents Nagas. Ils étaient beaucoup plus petits que l’autre peuple, les Adamites.
Les Nagas se régénéraient grâce à des mégalithes. Peau écailleuse.
Les Adamites constituèrent une civilisation organisée, découpant Mu en quatre régions associées à une couleur (rouge-blanc-noir-jaune). La jungle centrale était la cinquième région. Entre chaque capitale, il y avait des voies de communication. L’ensemble urbain était placé sous un gigantesque dôme blanc : nom de « ville blanche ». Autre nom : « Thula ». (Organisation de Mu en 5 parties reprise en Irlande et Israël).
Nombreuses pyramides dans les villes, en « orichalque » (or translucide – en lien avec les pyramides du triangle des Bermudes). Des cristaux minces et effilés étaient placés au sommet. Energie fournie par le soleil, captée par ces « aiguilles » de cristal. Explosion du dispositif : « rayon vert » catastrophique. Voir les recherches de Ray Brown dans L’Atlantide retrouvéede Charles Berlitz. Voir aussi ce que disait Paul Schlieman à la fin de sa vie. Schlieman aurait eu des tablettes venant de Mu. Voir aussi Bario Centenera (1601).
Les initiés de Mu possédaient des vaisseaux interdimensionnels.
Puis la civilisation Maya reprit l’organisation de Mu. Administration de patriarches, de grand-prêtres. Même chose chez les celtes et chinois. Les initiés de Mu connaissaient les « ley lines » de la terre et les utilisaient. Réminiscences de cette technologie dans les mégalithes. Ces lieux attirent également les météorites. Versailles est un tel lieu.
Les mégalithes servent également à contrôler le monde de surface depuis le monde souterrain. Ces forces énergétiques agissent sur les nations. Il existe aussi des « lignes de ley » entre les astres, dans l’univers : relations spatiales interdimensionnelles. Leys spatiaux = fleuves énergétiques.
Ces énergies permettent de faire fonctionner les OVNIs. Jimmy Goddard et Tomy Wedd ont fait le lien entre leys méglithiques et observations d’OVNIs.
La civilisation de Mu était spirituelle, ce n’est qu’au 6ème siècle av JC que dans le monde, le matérialisme commença à s’imposer.
Disparitions des formules sacrées. Dégénérescence des classes dominantes. Symbolisme perdu du carré, cercle, du 2, 3 et 5. Symbole des 4 doigts que l’on retrouve chez les moïa : signe d’initiation / statut de dieu solaire. Autres chiffres : 6 instabilité/épreuve, 8 : éternité, 11 : démesure/déséquilibre.
L’Atlantide cherchait à recréer l’âge d’or de Mu disparu. Autres symboles : svatiska/sauvatiska, et croix du renouveau (une sorte de trident – croix de Mu – symbole de résurrection – arbre de vie – Vénus/Quetzalcoatl – saint esprit). Symbolisme des couleurs : 2 principales – blanc : sainteté/mort/ouest, et rouge : vie/résurrection/est. Importance du codex maya Troano, en lien avec Mu. Apocalypse de Saint-Jean : viendrait du Christ.
Mu aurait préservé ses connaissances dans une ville en or sous terre, construite avant leur cataclysme, hors de cette dimension. Autre dimension = différente organisation atomique, « prisme » des atomes différemment ordonné. Dimension connexe à la notre. Lien entre cette cité en or et la Jérusalem céleste ainsi que les informations de Churchward. Lien avec Secret of the Andes de Frère Philipp. Légende du disque d’or sacré inca, cité par Robert Charroux. Trésor de Pez Chico. Disque d’or : instrument scientifique, capable de téléporter tout corps.
Le chapitre VI sur le peuple serpentesque
Les auteurs rattachent le peuple des Nagas de Mu au centre de l’île au serpent de la Genèse et à Caïn.
Les peuples australoïdes descendraient des Nagas (Inde, Malaisie, Asie du sud-est, Chine du sud). Minton dit qu’à Bénarès (Inde), c’est par l’ancien puits de Sheshna qu’on entrait dans les tunnels menant au royaume des Nagas (Naga-Loka ou Patala). Capitale : « Bhogovati ». Niveaux de grottes… Agartha. Shiva = seigneur des serpents.
Le serpent était une idole des dravidiens. Lien Nagas – Marous – Mérovingiens. Symbole du Chat lié au serpents en Egypte. Les Tamils disaient avoir pour origine une terre désormais submergée (voir Aryarkkunalar). Lien entre dravidiens « intouchables » et cagots en France. Lien entre Druides-David-Nagas. Rencontres entre Templiers et australoïdes éthiopiens ? Royaume du Prêtre Jean : Désert du Gobi ? lieu des Mélanides pré-Australoïdes du Sinkiang ? Lien avec les « drapas » ou « dzopas » de l’est du Tibet : peuplade pourchassée. Vaste complexe souterrain. Squelettes minuscules. Lien avec les cagots : petite taille, peau craquelée, écailleuse, chaleur corporelle… Un certain « Ole K. », suédois, aurait dit que les cagots sont des hybrides reptiliens (nagas)/humain (adamites). (en lire plus sur ce chapitre).
Ainsi les Nagas auraient pris le contrôle de la civilisation Adamite de Mu et se seraient emparés de la Ville Blanche, déclenchant imprudemment le rayon vert et explosant le continent.
Extinction des dinosaures également. Mu serait devenu notre Lune, éjectée de la Terre. Moon = Mu.
Le dernier chapitre, d’Isaac Ben Jacob : le conflit Orient/Occident
Chapitre curieux, dans le sens où il explique que les Nagas cherchent le code de la Bible (au travers des Templiers, etc) parce qu’il est question de l’Armaggedon.
Cela remonte à Cham, fils de Noé (Adamite), qui s’oppose à Shem (=semites, juifs), et Japhet (=romains).
Romains et Juifs étaient frères. Dix tribus d’Israël = romaines. Les deux autres tribus (Juda, Benjamin), à cause de leur roi Roboam, fils de Salomon, causent la guerre avec Rome.
Donc pour qu’Israël soit entier, les tribus de Juda/Benjamin/sacerdoce Levi doivent se réunir avec les romains/grecs.
Ainsi, à la fin des temps, les descendants de Cham (race serpentesque : Druides, australoïdes, dravidiens, wisigoths, mérovingiens, cathares, etc) vont entrer en guerre avec l’Occident et causer un Armageddon.
Note :
Il y a ici une assimilation des reptiliens aux Mérovingiens, aux Cagots (qui étaient grands et blonds en réalité !), à la Perse, au dualisme manichéen et cathare, ou encore aux druides. La présentation du premier livre nous aide à contextualiser le point de vue des auteurs dans le livre suivant portant sur Saunière en particulier.
The Rise (2009)
Voir un autre résumé sur ce site – sommaire ici.
Ils font le lien entre la religion babylonienne et son « culte des morts », avec les cathares, puis les confréries de pénitents.
Selon les auteurs, ce courant négatif est arrivé par le Moyen-Orient, l’Italie, l’Allemagne et la France, et – bien qu’ils ne le disent pas dans ce livre mais qu’ils l’ont dit dans le précédent – ce courant est liée à la race reptilienne négative qui serait venue de Mu.
Les auteurs rappellent d’abord l’histoire de Rennes-le-Château : capitale des Wisigoths, lieu important pour les Mérovingiens, puis pour Louis XIV au 17ème siècle, et pour les sociétés secrètes du 19ème…
Puis ils posent la question de la fortune de l’abbé Saunière. Faisait-il du « trafic de messes » ? Pourquoi l’évêque de Beauséjour en avait après lui ? Pourquoi dit-on qu’il fouillait (« profanait ») les tombes du cimetière de l’église, provoquant la colère des villageois ?
Selon les auteurs, Saunière est entré en contact avec un mouvement international dérivé des Cathares et qui s’est infiltré dans l’église. Apparemment, ces gens lui demandaient d’effectuer des rites spéciaux et le payaient cher pour cela.
Par Antoine Captier, Laurent Buchholtzer, et René Descadeillas, on connait les cahiers de comptes de Saunière, qui indiquent la provenance des donations qu’ils a reçues. Il n’a jamais voulu montrer ces cahiers durant sa vie, même quand les autorités religieuses l’obligèrent à le faire. Il recevait à chaque fois des sommes importantes, tous les mois. Parmi les donateurs, on trouve l’aumônier de Rennes-les-Bains, Justin Sarda (qui donna l’équivalent de 22,000 dollars sur trois ans), qui de toute évidence connaissait le prêtre de Rennes-les-Bains, l’abbé Boudet – l’auteur du livre codé La Vraie Langue Celtique.
L’argent venait aussi de donateurs éloignés : Limoux (Saint Joseph de Cluny), Soissons (l’hôpital), Caen (le carmel), Rouen (Sainte Thérèse), Lille, Stenay, Douai, Calais, Tourcoing, Amiens… l’année la plus importante étant 1899. Puis il y a aussi : Chartres, Lourdes, La Rochelle, Troyes, Calais, Valence, Bruxelles. Nous avons deux groupes principaux : un en Normandie, un autre dans le Nord, Pas-de-Calais, Champagne.
Il est à noter que l’hérésie cathare s’était répandue dans le nord, notamment à Soissons, Amiens, Tourcoing, Bruxelles, Lille, Douai, Calais, Troyes, ou Reims (voir le Massacre de Mont Aimé, et l’article : Hadewijch d’Anvers, béguine et mystique – Le mouvement béguinal et les albigeois).
Il semblerait donc qu’il y ait un lien entre les cathares et Saunière, même si nous sommes à une toute autre époque. Pourquoi donc Saunière était-il financé ?
Les auteurs pensent que ce réseau « occulte » était présent chez les communautés de tisserands (dont une était à Rennes-les-Bains).
Les cathares étaient parfois confondus avec les tisserands. Aussi, à Rennes-les-Bains, il y a des thermes, comme un peu plus loin dans les Pyrénées, à Amélie-les-Bains, près d’Arles-sur-Tech. A Perpignan, non loin de là, on trouve des communautés de pénitents, qui défilent en costumes traditionnels (repris par le Klu Klux Klan). La confrérie de Perpignan s’appelle « La Sanch ». Les auteurs pensent qu’il y a un lien avec Saunière.
Un indice est que Saunière aurait éduqué un enfant, nommé Abdon, fils d’une soeur adoptive de Marie Denarnaud. Ce nom bizarre d’Abdon serait lié à Arles-sur-Tech, où se trouvent les reliques de Saint Abdon, dans un sarcophage du 4ème siècle au moins. La tombe se remplit d’eau tous les jours, et l’on ne sait pas pourquoi. La famille d’Abdon avait confié leur fils à la confrérie de La Sanch, pensant qu’il allait mourir. Mais il a eu un « miracle », et fut donc nommé Abdon. Laurent Buchholtzer affirme avoir retrouvé des documents prouvant que Saunière était au courant. Abdon et Sennen sont des saints manichéens.
« La légende postérieure a trait à l’épopée des reliques d’Abdon et Sennen. Aux alentours de l’an mil, la région d’Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales) était en proie à des calamités sans fin, orages, grêle, et était hantée de créatures féroces, mi-bêtes sauvages, mi-démons, les simiots, qui terrorisaient les populations.
Le prieur du monastère Sainte-Marie, l’abbé Arnulphe, décida de se mettre sous la protection de reliques de saints. Il partit pour Rome et, après bien des péripéties, revint avec les restes d’Abdon et de Sennen dans une barrique (le barillon) remplie d’eau. L’eau du barillon vidée dans un ancien sarcophage, il advint que cette eau, renouvelée en permanence, avait des vertus miraculeuses : c’est la Sainte Tombe. Dès l’arrivée des reliques, les simiots disparurent, et Abdon et Sennen protégèrent le pays ».
Deux autres prêtres, liés à des stations thermales, connaissaient l’origine de la fortune de Saunière : Père Gazel de Flour et Barthélémy Rouanet de Bagès-les-Flots. Saunière était également ami avec le prêtre d’Amélie-les-Bains, l’abbé Grassaud. Grassaud l’a toujours défendu et Saunière lui offrit d’ailleurs un calice en vermeil. Il y a des équivalents de « La Sanch » dans la région : les Pénitents blancs de Narbonne, et d’autres dans le sud de la France. La Sanch aurait été fondé par Saint Vincent Ferrer en 1416. La Sanch gérait les thermes. C’est une sorte de « société secrète » dont on ne connait pas tous les rites. L’abbé Grassaud officiait probablement dans la confrérie de La Sanch, car Arles-sur-Tech n’est qu’à 3km d’Amélie-les-Bains.
C’est Arnulphe qui rapporta les reliques d’Abdon à Arles-sur-Tech (960). Arnulphe donna la moitié des os à l’abbaye Saint-Médard de Soissons. Le tombeau d’Arles-sur-Tech et ses miracles sont liés à l’Archange Saint Raphaël. Abdon et Sennen étaient d’origine perse (3ème siècle), officiers dans l’armée de Shapur, contribuant à la chute de Rome. Mais ils furent capturés et étaient en liberté surveillée à Cordula (Perse). Il semblent qu’ils étaient là-bas accusés d’hérésie, performant des rites sur les morts. Finalement, Abdon et Sennen furent accusés de manichéisme et envoyés au Colisée pour se faire tuer par des gladiateurs. Il faut se rappeler qu’ils étaient amis de Shapur et que Shapur avait connu Mani. Le manichéisme était devenu la première religion de Perse.
La Sanch est-elle liée au manichéisme ? Soissons aussi ?
Les auteurs disent que ce « culte Babylonien » a survécu dans les Pyrénées-Orientales.
Ils associent ce culte au zoroastrisme. Officiellement, ce serait une ramification des franciscains, ou bien des dominicains. Ces ordres mendiantsdifféraient des cathares, les dominicains les combattaient mais les franciscains les rejoignaient sur de nombreux points. Donc La Sanch serait lié aux franciscains. Lien entre La Sanch et « Cofradia de La Sangre » (confrérie à Llíria). Lien entre La Sanch et les franciscains du fait aussi de Saint Vincent Ferrer (un dominicain). Les membres de La Sanch étaient des flagellants. Il semble y avoir eu des tisserands manichéens parmi les franciscains. Passage Arménie-Bulgarie-Lombardie-Occitanie.
1244 n’est donc pas la fin du catharisme, il aurait été incorporé dans les ordres franciscains et dominicains.
Vincent Ferrer aurait réuni les tisserands cathares et les jardiniers (herboristes, etc). Ferrer était lui-même un pénitent, avec un mysticisme centré sur de longues périodes de mortifications. Le Pape Clément VI voyait dans les pénitents une « réincarnation » des cathares. Il y avait à l’époque un schisme dans l’église, qui marqua la fin de la Papauté d’Avignon, avec le Concile de Constance. Vincent Ferrer était du côté d’Avignon. Le Concile condamna Vincent Ferrer – sans doute pour ses alliances politiques.
A la fin du 19ème siècle, à l’époque de Saunière, cinq siècles plus tard, La Sanch avait peu changé. Bien qu’aujourd’hui, il n’y a plus de flagellations publiques durant la procession annuelle.
L’origine des flagellants serait orientale. Le nom de « pénitent » signifie « repentance », et il y avait plusieurs branches de pénitents, par exemple, les pénitents bleus à Narbonne, qui gardaient les cimetières. Saunière aurait pu les rencontrer à Narbonne. L’abbé Boudet aurait été proche de ce mouvement. Un de ses amis, Théodore Lasserre, en faisait partie. Son livre sur Notre-Dame de Marceille cite souvent le livre de l’Abbé Boudet. Son ancêtre François Lasserre avait été impliqué dans un incident à Notre-Dame de Marceille : le vol de la vierge noire, qu’on retrouva dans la coffre de François Lasserre. César Brudinou, de Notre-Dame de Marceille, confirme que la basilique était un centre important des Pénitents Bleus : il y aurait des chambres et tunnels souterrains secrets en-dessous (voir André Douzet).
Saunière aurait écrit « Pénitence, pénitense », en référence aux mouvements pénitents. Selon Duhourceau, La Sanch pratiquait des rituels particuliers. Ils préparaient les condamnés à la mort à mourir. Ils récoltaient également de l’argent pour pouvoir les enterrer. Saunière faisait-il quelque chose de similaire ? Les cathares aussi avaient cette fonction, et pratiquaient le rite du Consolamentum pour préparer à la mort.
Note :
Voir également l’origine probable des Pénitents Blancs :
La Confrérie de l’Arche (ou Confrérie de l’Arche du Saint-Esprit, ou encore Confrérie du Saint-Esprit) est une œuvre caritative fondée au 12e siècle, probablement « la plus ancienne des institutions de charité». « Composée uniquement de laïcs, la confrérie de l’arche du Saint-Esprit » fut créée « antérieurement à l’année 1189» par Guy de Montpellier dans le but de réunir toutes les personnes souhaitant aider les pauvres, les malades et les orphelins. Il fonda aussi à la même période l’Ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit.
Cette confrérie a été fondée par Guy de Montpellier, éduqué chez les Templiers, qui provoque la résurgence d’un ordre hospitalier, l’Ordre des Frères Hospitaliers du Saint-Esprit.
Les auteurs remarquent que la Sainte Tombe de Saint Abdon se trouve un chrisme, mais qu’il est étrange d’en trouver un avant même que Constantin ait institué le christianisme comme religion officielle.
Ils pensent que ce symbole se réfère au Tau, qui viendrait de Mésopotamie, en citant Daniel Castille. Tau et chrisme serait alors la même chose. Le Tau serait lié à la trinité persane (« Mihir »), qui était aussi représentée par une colombe (saint-esprit). La colombe est un symbole d’initiation – lié au baptême et à la purification. La Sainte-Tombe rejoint ce thème de purification par l’eau. Par ailleurs, on verrait aussi la croix ansée sur des cylindres assyriens. Ankh et Tau se ressemblent. Ce serait-ce ce signe auquel Saunière faisait référence dans l’inscription « par ce signe tu le vaincras » ?
Note :
Les chrismes remontent au symbole de la comète de César, aux premiers chrétiens et à l’armée de l’empereur Constantin, et se retrouvent sur d’autres sarcophages, comme à Moissac, Lyon Manchester (cimetière franc),Ravenne ou Arles.Cette page montre des chrismes et colombes associés:« Pendant la période des persécutions, les Chrétiens ont souvent gravé le chrisme sur la plaque de marbre qui fermait la tombe creusée dans les catacombes, le loculus. En effet, l’espérance des martyrs et des nouveaux chrétiens que leur exemple avait converti reposait toute dans la croix du Messie. L’âme était souvent représentée par une colombe depuis les grecs, d’où la composition fréquente de la colombe qui est à la fois illuminée et comblée par le chrisme. »
Ce livre, « Géographie secrète de la Provence » signale également que :
« Fulcanelli (Demeures philosophales, t.1) fait du X, cette croix de Saint-André si représentative, la marque de l’illumination et de la révélation spirituelle. Cette lettre, qui est le Khi grec, 22ème lettre de leur alphabet, est à la base du chrisme (…) J’ajouterai personnellement que ce X barré d’un trait vertical, ou encore la croix inscrite dans un cercle, était chez les Etrusques, le nombre 100. »
Aussi :
« Les anciens Grecs utilisaient le signe comme abréviation du mot chrêsimon = ‘chose utile’, pour marquer les passages dignes d’intérêt. Par la suite, ce Chi-Rho a été adopté par les chrétiens, en toute probabilité avant le règne de Constantin. » (Source)
A noter que le chrisme des sarcophages est gravé au même endroit que celui pointé par les bergers dans la peinture de Poussin. Est-ce ce signe qu’ils indiquent ? A noter aussi que ce signe devait être commenté dans Finis Gloria Mundi :
« Nous voici de retour en Arles, (…) puisque nous pouvons admirer avec vous un cliché, cette fois pris à l’endroit, de la reproduction par Julien Champagne du tombeau de Constantin, dessin qui devait figurer parmi ceux du troisième ouvrage de Fulcanelli, intitulé Finis Gloriae Mundi et non paru à ce jour. »
Ce site apporte un complément d’information intéressant : sarcophages et Wisigoths, où l’on retrouve la présence de colombes :
Aux Vème et VIème siècles se développa en Septimanie une importante production de sarcophages sculptés, en marbre de Saint-Pons ou des Pyrénées. On les trouve non seulement en Narbonnaise, mais aussi dans la vallée de la Garonne et jusqu’à Poitiers, limite de l’influence Wisigothique.Ils sont caractérisés par un couvercle à double pente et sont presque entièrement recouverts d’une sculpture en méplat, peu profonde. Le décor consiste surtout en rinceaux végétaux de lierre ou de vigne, mais aussi en acanthes épineuse ou écailles imbriquées. Les façades peuvent être divisées par des pilastres ornés de chapiteaux corinthiens.
Les autres ornements sont le chrisme constantinien à l’intérieur d’une couronne de lauriers, l’alpha et l’oméga, des canthares dans lesquels boivent des colombes, des vases d’où jaillissent des tiges végétales.
Cette sculpture relève de la tradition romaine tant Orientale, qu’Occidentale, qui a produit des thèmes de décor identiques, à l’époque constantinienne en particulier. Tous ces sarcophages proviennent d’ateliers singuliers, dont le principal se trouvait à Narbonne.
Il y eut également d’importants ateliers à Toulouse et Bordeaux. Cette production est datable du Vème au VIIème siècle, soit la pleine période Wisigothique. Ces sarcophages étaient prisés par les Gallo-Romains et probablement aussi par l’aristocratie Wisgothique.
A noter que les Wisigoths auraient adopté ce signe en raison de l’influence romaine. Ce site souligne la fréquence des chrismes sur les églises (notamment et en particulier celles des cagots) dans les Pyrénées.
Metropolitan Museum, New-York : stèle byzantine d’Egypte, VI°-IX° siècle, avec inscription copte : Pliny physicien. A noter : l’Ankh en bas, symbole antique de la vie éternelle. (Source et plus d’informations)
Pour finir, ce lien relie le chrisme à Hathor ou Ishtar par le biais de découvertes dans les îles Canaries, ce qui rejoint également Anton Parks :
« Le premier passage de Vénus, nous explique Anton Parks, crée un déluge effroyable qui engloutit de nombreuses terres dont la fameuse A’amenptah égyptienne (l’Atlantide). L’ancienne demeure des dieux de l’ouest s’effondre. Comme signalé plus haut, les survivants du cataclysme se nommeront plus tard les Ua-Shenit «les détaché(s) de la déesse Vache (Isis-Hathor)» qui deviendra Ua’n-Chinet («homme(s) du volcan») en langage guanche des Canaries. De la même manière, les Guanches donneront au volcan de l’île de Tenerife, le nom de Esheide que Parks suspecte être une déformation du terme égyptien Esed qui veut dire «trembler, «secouer» et «bouleverser»…
L’auteur nous démontre l’association évidente entre Hathor et Isis. Hathor, de son véritable nom Hut-Heru («la demeure d’Horus»), n’est autre que l’utérus d’Horus, la matrice de l’enfant solaire. Isis est la bien-aimée, c’est-à-dire Meri en égyptien. Quant corps Osiris »
Aussi, d’après Anton Parks, dans cet article :
« Le signe cunéiforme ENGUR (monde souterrain, Abzu d’Enki) est semblable à une croix. La croix est le symbole des KIR-IS-TI, « fils ardent de la vie », ou « poisson des étoiles et de la vie », repris par l’église avec Jésus. C’est aussi la croix de Quetzalcoatl. Un homophone d’Abdju signifie « poisson ». »
« Dans l’initiation de Ninanna, qu’elle passe car sa sœur Asé’et est en colère (elle la tient responsable pour la mort d’Asar), elle est « clouée au piquet » ou à la croix en X, comme dans la forme ancienne du 3e degré maçonnique. Hiram Abif s’inspire d’ailleurs du mythe d’Osiris et vient des hauts initiés des temples égyptiens. C’est pourquoi Franc-maçon signifie « enfant de la lumière », Phree Messen. »
(Symbole de Tanit/Vénus, déesse de la fertilité. Source image)
Pour en revenir à The Rise, les auteurs affirment donc que le signe qu’a vu Constantin renvoie au culte solaire Sol Invictus et au culte de Mithra, qu’il a choisi de mélanger avec le christianisme.
La naissance de Jésus passa alors du 6 janvier (épiphanie) au 5 décembre. De plus, Constantin a été baptisé par le manichéen Eusèbe de Nicodème. A noter qu’il est possible que la Sainte Tombe d’Arles-sur-Tech est celle des tableaux des Bergers d’Arcadie, car sur l’une des représentations, de l’eau coule du sarcophage.
L’ange Raphaël ordonnant à Tobie d’ouvrir le poisson (Source)
Les auteurs remarquent ensuite que le démon Asmodée de l’église de Rennes-le-Château renvoie au Livre de Tobie. Un indice vient du fait que l’Archange Raphaël se rapporte aux sources et à la tombe d’Abdon, et que c’est aussi cet Archange qui fut envoyé pour soigner Tobie. Tobie était devenu aveugle car il enterrait les morts, ce qui semblait être interdit et puni par l’empereur romain. Ce devait être un rituel manichéen. Et Abdon et Sennen faisaient la même chose que Tobie.
Le livre de Tobie, d’origine chaldéenne et soi-disant écrit par Théodotion, disciple du manichéen Marcion, traduit en un jour par Saint Jérôme, évoque comment Tobie, de la tribu de Naphtali, est devenu aveugle, et mentionne Sarah, une femme prisonnière du démon Asmodée. L’Archange Raphaël est envoyé en tant qu’humain pour guérir Tobie et soigner Sarah. Raphaël accompagnera aussi Tobias, le fils de Tobie, qui doit récupérer l’argent de son père et qui rencontrera alors Sarah et se mariera avec elle. Tout cela est rendu possible parce que Tobias, durant son voyage, tue un poisson géant dont les organes soigneront à la fois Sarah et Tobie. Tobie accomplissait la même fonction que La Sanch, une « magie funéraire ».
Carte du paulicianisme et de ses avatars probables. Le nom « paulicien » dérive peut-être de Paul de Samosata (260-272), disciple de Mani, et non de l’apôtre Paul.
Les idées de Marcion, le christianisme paulicien, réapparurent chez les Bogomiles et les Cathares.
Abraham, Isaac et Jacob étaient associés au mauvais Démiurge. Le « Canon de Marcion » ne comprenait que les épîtres de Paul et une version réécrite de l’évangile de Luc. Paul (Saul), comme Tobie, est devenu aveugle, puis guéri par un chrétien, Ananias. Théodotion avait perçu la ressemblance avec l’histoire de Tobie, car Raphaël s’était présenté en tant qu’Azarias, fils d’Ananias le Grand.
Autre ressemblance, le lien entre Schennab (roi assyrien successeur de Sargon) et Asmodée (en hébreu : Schenab). Autre ressemblance, le fait que la femme de Tobie était tisserande, comme les manichéens. Les auteurs font aussi le lien entre les montagnes Rhagès du livre de Tobie et le Razès (et Buga-Raghès) de l’Aude, et ajoute qu’il y a un vitrail concernant le livre de Tobie, ce qui est très rare.
Saunière avait également laissé un pictogramme repris par Gérard de Sède, et les auteurs pensent que De Sède l’a transformé pour brouiller les pistes alors qu’à la base, c’était une référence directe au livre de Tobie (texte « Le Sot Pêcheur »). Cela explique pourquoi Saunière plaça une statue d’Asmodée à Rennes-le-Château, et les auteurs pensent qu’il se voyait comme un prêtre babylonien des morts, pratiquant des rites hérétiques (cela pourrait être : brûler le corps, en le retournant 25 fois, comme un poisson). Cela expliquerait comment il s’est enrichi : on le payait cher. On retrouve chez lui le symbole de la résurrection des morts (Béthanie : résurrection de Lazare, symbole du Tau : « nouvelle vie », etc).
« En 1334, les Carmes, l’un des quatre ordres mendiants, s’établissent à Loudun sur des terrains donnés par Amaury de Baussay et plusieurs autres seigneurs. En 1388, ces religieux obtiennent 100 livres de Perceval de Cologne afin d’achever leur église mais les travaux se prolongeront au cours du 15e siècle.
Cette église, au milieu du 15e siècle, possédait une statue miraculeuse de la Vierge qui attirait des foules de pèlerins. Trop petite, elle fut agrandie par une chapelle dédiée à Notre-Dame de Recouvrance, construite en partie sur la rue avec l’accord du roi René d’Anjou et grâce au financement du cardinal Pierre de Foix, évêque de Vannes. » (Source)
Les auteurs citent ensuite Charbonneau-Lassay en raison de son étude sur des graffites hermético-mystiques dans une chapelle de Pénitents Carmélites dont le culte venait d’Orient. Charbonneau-Lassay indique des origines en Chaldée, Asie Centrale (Touran), et Inde. Il indique aussi que le monogramme IHS de la chapelle est synonyme du « chi-rho » était ancien et propre à Vincent Ferrer, fondateur de La Sanch à Perpignan. Ce sont les jésuites qui ont ensuite repris « I.H.S ». Il semblerait donc que du symbole Tau, nous sommes passés au IHSV (In Hov Signo Vinces), le V étant trois clous sous IHS.
Un autre symbole décrit par Charbonneau-Lassay est le monogramme Ave Maria qui viendrait en fait du A.V.M. ou O.M. d’Asie centrale. Ce serait l’équivalent du IHS, du Tau.
Eusèbe de Césarée critique violemment l’hérésie manichéenne venant de Perse.
Mani serait lié au scythes, au zoroastrisme, et avait un disciple nommé Buddas. Pour lui, l’Ancien Testament était l’oeuvre d’un démon. Sa rencontre avec Archelaus a été l’occasion d’un débat public (pp.272-419). Mais c’est principalement Shapur 1er qui le soutiendra, le roi de Perse. Le manichéisme s’étendit, et les empereurs romains s’y opposaient. Théodose 1er ne parvint pas à les détruire. Espagne, Gaule, Arménie, Egypte… puis religion officielle des princes Ouighour… Marco Polo rencontra encore des manichéens dans ses voyages en Chine au 13ème siècle.
Apparemment, durant le Moyen-Âge, c’est Nicetas (de Constantinople) qui influença la Lombardie (un évêque Marc – le dualisme était fortement présent à Florence) qui lui-même encouragea le mouvement cathare dans le sud de la France. L’origine est donc l’empire byzantin qui s’étendait jusqu’à la Thrace.
Note :
Les auteurs prennent soin de dire : « Ce texte est à caractère historique et n’a pas de but politique, ni idéologique. On ne peut sur cette base conclure abusivement que les Manichéens sont des hérétiques, ou que ces derniers présentent un danger quelconque. On ne peut de même détourner le texte de son but, qui est celui d’informer, plutôt que de juger… » (à propos du texte « The Rise », sur le site Portail de Rennes-le-Château).
Cependant, de toute évidence, il est difficile de ne pas déduire du texte que la doctrine des manichéens viendrait de ce »peuple serpentesque » évoqué dans Mu.
Puis au 13ème siècle, il y eut la destruction des cathares, et la peste noire au 14ème, conjointement au développement des mouvements de Pénitents (flagellants). Les flagellants auraient été liés aux Franciscains. Les flagellants étaient perçus comme des hérétiques, recevant de nombreuses condamnations. Certains ont été exécutés. A Florence, la Santa Maria Militia, soutenait « officiellement » les partisans du pape, les Guelfes, tandis que les Patarini (cathares de la région) soutenaient les Gibelins.
Il y avait aussi à cette époque l’influence des prophéties de Joachim de Flore. Notons aussi la doctrine de Gherardo Segarelli, portée sur la pénitence, et de l’hérésie dolcinienne de son disciple Fra Dolcino.
Selon les auteurs, cette doctrine rejoint le Livre de Tobie selon lequel les humains sont des anges déchus condamnés à errer sur terre et se repentir. Et ce que faisait Tobie (contact avec des cadavres) était interdit selon la doctrine juive.
Le culte chaldéen aurait été adopté par les manichéens puis par les cathares (Consolamentum), et enfin par les pénitents (!). Ils disaient que le Christ aurait écrit un « Epitre aux Cathares » ou « Epitre aux Bogomiles » qu’ils tenaient secret. Le symbole du Saint-Esprit était omniprésent dans ce courant.
Stèles funéraires de Baraigne, village qui fut totalement cathare. On retrouve ici des symboles cathares (colombe, pentagramme), et de tisserands (navette). Il y a aussi une croix à douze branches (croix de Toulouse). Musée de Limoux. (Source et descriptions : voir lien)
Le rite magique apportant le « salut » à la fin de la vie, il était payé très cher. Le squelette devait être préservé car l’âme se trouve dans les os.
Le Culte des Morts implique : le culte des restes du défunt, la nécessité d’enterrer le défunt, la foi inconditionnelle dans le rituel, le paiement d’un prix fort pour le rituel, la croyance que le rituel permet d’accéder au ciel – même si la personne a pêché durant sa vie. L’homme est considéré comme créé par le mauvais dieu, et donc ses actes sont sous cette influence et il n’en est pas responsable.
Il y a aussi une influence égyptienne dans ce rite mortuaire/culte des morts. Il y aurait eu un festival « Ouag » (ou Wagy), depuis 2560 av JC, qui aurait eu lieu 17 jours après le Nouvel An, ce qui, transposé dans notre système calendaire, fait le 17 janvier. Voir ce lien à ce sujet. A noter que Saunière eut une attaque le 17 janvier 1917 – début de son agonie de 5 jours. Est-ce lié à un rituel ?
Alexandre Dumas père, a écrit Le Corricolo en 1843, où il évoque le voyage qu’il effectue de Rome à Naples en 1835, avec le peintre Louis Godefroy Jadin. On sait qu’Alexandre Dumas est intimement lié à l’énigme Rennes-le-Château. Il y est question de la confrérie des Pèlerins (pénitents), et d’un neveu de Cagliostro. Il y est question du culte des morts, qu’on ressort de leurs tombes pour habiller leurs squelettes et qu’ils reçoivent la visite de leur famille, le 2 novembre (en lien avec le 17 janvier), avant leur inhumation définitive. Les napolitains considéraient ce rite comme essentiel au défunt. Les confréries effectuant ce rite avaient une place importante dans la société. Les auteurs signalent même le lien possible avec la mafia.
Pour en revenir aux tisserands, les auteurs reproduisent les symboles de l’église de Prats de Mollo dans les Pyrénées Orientales. Bernard de Clairvaux faisait le lien entre Tisserands et Cathares (Piphles en Flandre), qu’on appelait aussi Umiliati en Italie. (Voir également ce lien sur les cathares tisserandes habilitées à « consoler » les mourants.) Les Umiliati auraient été le modèle de l’ordre des Franciscains. Selon Wikipédia :
Les origines de l’ordre sont obscures. Selon certains chroniqueurs, des nobles de Lombardie, faits prisonniers par l’Empereur Henri V (1081-1125) à la suite d’une révolte, furent gardés captifs en Allemagne. Après avoir enduré les épreuves de l’exil pendant un certain temps, « s’humiliant » devant l’empereur et portant la robe de pénitent, un certain mode de vie leur fit gagner leur libération.
En ce temps-là, il est écrit qu’ils étaient appelés les Berettini, d’après la forme de leur coiffure. Leurs relations avec les marchands de laine allemands leur permirent d’introduire des méthodes innovantes en Italie, favorisant de ce fait l’essor de l’industrie, fournissant du travail aux pauvres et distribuant leurs biens à ceux dans le besoin. Les Umiliati, comme ils furent appelés, doivent être vus comme faisant partie du mouvement fervent des pénitents au Moyen Âge, qui donnèrent naissance à des ordres établis tels que les Franciscains de saint François d’Assise et d’autres encore qui ne furent pas reconnus par l’Église.
Retournés dans leur propre pays, les Umiliati prirent contact avec Saint Bernard. Sur son conseil, en 1134, beaucoup d’entre eux, avec l’accord de leur femme, se retirèrent dans un monastère fondé à Milan. Malgré les nombreuses tentatives de Saint Bernard, au commencement de leur vie monastique, les Umiliati n’avaient pas de règle établie. Leur nom Umiliati résulterait de leurs vêtements très simples, qui étaient d’une seule et même couleur contrairement à la mode en ce temps-là. La fraternité s’étendit rapidement et donna naissance à deux nouvelles branches, un « second ordre » composé de femmes, et un « tiers ordre » composé de prêtres. L’ordre des prêtres, une fois formé, déclara son ascendant sur les deux autres branches. Sur le modèle des frères mendiants, comme les Dominicains et les Franciscains, l’ordre des prêtres devint le premier ordre. Leur habit d’origine, couleur cendre, fut remplacé par un vêtement de couleur blanche.
Les Umiliati pratiquaient le culte des morts et étaient devenus très riches.
Ils pratiquaient aussi la simonie, la vente de reliques, mot dérivant de Simon le Mage, lié aux chaldéens. Ils furent le modèle des Franciscains et Dominicains, et selon les auteurs, ces ordres qui cherchaient à « convertir les hérétiques » étaient en fait eux-mêmes des hérétiques. Les manichéens seraient donc devenus le coeur de l’Inquisition (!)
Diffusion du Catharisme. Extrait de « La religion cathare«
Ces « hérétiques » des ordres Franciscains et Dominicains ont ensuite eu une influence sur l’Empire Germanique. Après la défaite de Lothar, Louis II a été influencé par le prince bulgare Boris qui a conclut une alliance avec lui contre l’Empire Byzantin. Ils semblaient vouloir s’opposer à l’Orthodoxie en Thrace et Macédoine, où se trouvait aussi l’hérésie manichéenne prêchée par les pauliciens. Il semblerait donc que les manichéens de Bulgarie se soient étendus en Germanie, en utilisant l’alliance Louis II- prince Boris pour s’infiltrer.
L’expansion d’Otto I le Grand, vers l’est et en Italie, ainsi qu’en Bourgogne, Flandre, Alsace, Champagne… correspond à la présence Cathare. La famille impériale soutenait l’hérésie. Mais il y eut un conflit de pouvoir entre l’Empereur Romain Germanique et la Papauté. La papauté voulait s’émanciper du contrôle de l’Empereur. Henri IV du Saint-Empire s’opposa à Grégoire VII, qui l’excommunia. Henri IV finalement dut se repentir devant Grégoire VII qui leva l’excommunication, mais peu de temps après, Henri IV envahit Rome et mit en place un nouveau pape. Les Normands l’accompagnèrent, pillèrent Rome, ce qui causa la colère de la population qui les chassa.
Après Henri IV, les empereurs romains germaniques suivants continuèrent à soutenir l’hérésie, parmi lesquels Henri V du Saint-Empire, Frédéric Barberousse, et Frédéric II du Saint-Empire. C’est grâce à Frédéric II que les Cathares purent s’épanouir. « Il connut des conflits permanents avec la papauté et se vit excommunié par deux fois. Le pape Grégoire IX l’appelait « l’Antéchrist ». »
« Dernier empereur de la dynastie des Hohenstaufen, il devint une légende. De ses contemporains, il reçut les surnoms de Stupor Mundi (la « Stupeur du monde ») et de « prodigieux transformateur des choses », au point qu’on attendit son retour après sa mort. Dans la conscience collective, il devint « l’Empereur endormi » dans les profondeurs d’une caverne, celui qui ne pouvait avoir disparu, celui qui dormait d’un sommeil magique dans le cratère de l’Etna. Son mythe personnel se confondit par la suite avec celui de son grand-père Frédéric Barberousse : la légende du 13e siècle se déplaça du volcan sicilien à la montagne du Kyffhäuser au xve siècle, et Frédéric II fut remplacé par Frédéric Ier Barberousse. Son charisme était tel qu’au lendemain de sa mort, son fils, le futur roi Manfred Ier de Sicile, écrivit à un autre de ses fils, le roi Conrad IV, une lettre qui commençait par ces mots : « Le soleil du monde s’est couché, qui brillait sur les peuples, le soleil du droit, l’asile de la paix ».
Les Manichéens le vénéraient. Ils le voyaient comme un messie allant instaurer l’ère du Saint-Esprit.
Ils pensaient qu’il allait détruire l’église romaine corrompue. En 1781, on découvrit que son corps était enveloppé dans une tunique de Flagellant. Pour Eberhard Horst, Frédéric
II était un pénitent chi’ite. Frédéric aurait dit que Moïse, Jésus Christ et Mohammed étaient « trois imposteurs ». Il était allié au Sultan Salahuddin.
C’est Henri V du Saint-Empire qui laissa repartir en Lombardie les Premonstratensians (pénitents). Dans la cour d’Henri V se trouvait Saint Norbert de Xanten, qui fonda l’ordre des Prémontré, avec l’accord du pape Calixte II. Il collabora avec Bernard de Clairvaux pour codifier la vie monastique. Il s’installa à Laon. Norbert aurait découvert les restes de Saint Ursule et ses compagnons.
Godfroy de Bouillon
Il est étrange que Godfroy de Bouillon était du côté d’Henri IV dans son conflit avec le pape Grégoire VII, mais qu’il rejoignit la Croisade de son successeur Urbain II en 1096, avec une armée de 40,000 hommes. Godfroy participa avec Raymond de Toulouse dans le siège de Jérusalem. De nombreux pénitents se rendaient au Saint Sépulcre, et Godfroy encourageait ce mouvement qui donna naissance à l’Ordre du Saint Sépulcre. Hugues en Payns en faisait probablement partie avant de créer l’Ordre du Temple.
« Lors de la première croisade, le duc de Basse-Lotharingie, Godefroy de Bouillon, est au premier rang lors de la prise de Jérusalem en 1099. Les deux premiers sont Letold et Gilbert de Tournai, puis vient Godefroy et son frère Eustache. Après la prise de la ville, les croisés lui proposent la couronne de roi de Jérusalem mais il refuse au motif qu’il ne peut porter une couronne d’or là où Jésus Christ a dû porter une couronne d’épines. Il accepte alors la charge d’avoué du Saint-Sépulcre avec le titre de baron.
C’est comme avoué du Saint-Sépulcre, qu’il constitue, sur le modèle d’un chapitre de chanoines qu’il avait fondé à Anvers avant son départ en croisade, un chapitre du Saint-Sépulcre pour protéger le tombeau du Christ et organiser la vie spirituelle en assistant le patriarche. »
Quand Jérusalem fut perdue, l’Ordre du Saint-Sépulcre s’implanta en Italie chez les Franciscains et à Orval en Belgique. C’était probablement le « Prieuré de Sion » originel. Les Franciscains, créés en 1209 et les Dominicains, créés en 1215, ont permis l’intégration des hérétiques et la création de l’Inquisition. Les auteurs pensent que cette intégration n’en était pas une, et qu’en fait, il s’agissait d’une infiltration des hérétiques dans l’Eglise. Ils disent que l’Inquisition a fourni aux hérétiques ce qu’ils cherchaient, justement – c’est-à-dire, la douleur.
Selon Georges Jehel, le manichéisme s’est répandu chez les Ordres Mendiants, et aux Fraticelles :
« Les Fraticelles étaient des Franciscains de la branche dite des Spirituels : opposés à la « normalisation » de doctrine du ministre général de l’Ordre, le Père Bonaventure, ils prônent un mépris absolu des richesses et, par l’affrontement avec les puissances temporelles, évoluent peu à peu dans l’insoumission et l’hérésie. Ils furent déclarés hérétiques par le pape Boniface VIII en 1296. Michel de Césène (1270–1342) et Pierre Olivi (1248-1298) furent des initiateurs de ce mouvement. »
François d’Assise, vivait dans un territoire du St Empire Romain Germanique (dans l’actuelle Italie), appelant à la pénitence, selon Saint Bonaventure. Il cherchait sans cesse d’autres moyens de se mutiler. Pour François, la douleur était sa doctrine du salut, et la seule façon de lutter contre les démons. Saint Dominique l’admirait. Ils étaient deux frères inséparables. Ils eurent tous les deux la même vision où la Vierge les présentait au Christ (phénomène « paranormal » ?). Saint Dominique encourageait aussi la flagellation. L’ordre des Franciscains était ensuite divisée entre ceux qui prônaient la flagellation et ceux qui n’étaient pas pour.
Gérard de Borgo San Donnino, moine franciscain adhérant aux idées de Joachim de Flore, a écrit un livre annonçant l’ère nouvelle pour 1260, qui lui vaudra d’être condamné à la prison à vie. Il annonçait le « Royaume du Saint Esprit ». Les Franciscains remplaceraient alors l’Eglise corrompue. Son ami Jean de Parme fut aussi arrêté et condamné. Saint Bonaventure devait alors nettoyer l’ordre de ses hérétiques. Il était chargé de réécrire la vie de François d’Assise.
A l’époque, il y avait cette lutte entre Rome et l’Empereur, et le compromis fut possible par un moine nommé pape, Célestin V (en lien avec l’énigme de Rennes-le-Château), qui était ermite, ascète et pénitent. C’est lui qui permit aux Franciscains d’être reconnus (il encourageait principalement les Fraticelles, les plus proches de la doctrine originale), et il fit un pacte avec les Gibelins. Mais après Célestin V, ils furent condamnés et certains brûlés par Boniface VIII.
Note :
L’importance de Joachim de Flore et des Spirituels a également été soulignée par Catherine Pierdat, voir cet article.« La deuxième version des Bergers de Poussin est une véritable synthèse du Plan imaginé par les Spirituels du Moyen Âge dans la lignée de Joachim de Flore, puis complété par Guillaume Postel et ses successeurs, plan divin à projeter sur terre et à réaliser concrètement dans le temporel comme dans le spirituel. Les deux voies sont rappelées par les deux couleurs du vêtement d’Artémis/ Jaune : temporel , bleu : spirituel »« Saunière et Boudet sont chargés de protéger le microcosme, de le mettre en valeur, de le révéler aux initiés ». Dans le but d’accomplir les prophéties des Spirituels franscicains et de Joachim de Flore.
Dans l’Aude, les Franciscains et les Dominicains s’étaient implantés : à Limoux et à Prouille – et ce dès 1270. Ils étaient aussi à Perpignan. Il devait y avoir des Fraticelles parmi la première communauté. Ils subirent les attaques du « Prince Noir » anglais, mais reconstruisirent leur monastère.
Chrismes de San Juan de la Peña ou Penya, en Aragon (Voir également les liens de catalogues de chrismes)
« Le Tau avait sur tous les autres signes, la préférence de François : c’était la seule signature qu’il utilisait en finale de ses lettres et il en peignait l’image sur les murs de toutes les cellules. (Thomas de Celano – Traité des miracles) (…)
Dès 1210 François résida à Rome chez les Hospitaliers de Saint Antoine ermite, ces religieux portaient un grand Tau sur leur habit. François le connaissait bien lorsque le pape prononça son discours inaugural du concile Latran IV. » (Source)
Saint Dominique (alias Dominique de Guzmán), a également fondé des monastère dans l’Aude, à Prouille. Il avait été envoyé au Danemark par le roi Alfonso IV de Castille pour ramener la fille du roi danois en Espagne. Il traversa à ce moment là le Razès et passa près de Rennes-le-Château.
« En 1207 Dominique fera partie du colloque de Pamiers, appelé aussi « colloque de Montréal » qui sera le dernier débat contradictoire entre les cathares et l’Église. Saint Dominique reçoit une apparition de la Vierge en 1208 à Prouille qui se montre à lui sous le vocable de Notre-Dame du Rosaire. Les Dominicains sont dès le début d’ardents propagateurs du rosaire, méthode de méditation sur la vie du Christ. » (encore un évènement « paranormal » ? A noter qu’il avait vu une « sphère de feu » à Prouille (au « Seignadou »), perçue comme un signe divin. C’est là que fut construit le Monastère de Prouille. Ce fut un centre anti-cathare, anti-hérésie. Pour les auteurs, ils ne furent pas réellement anti-cathare qui ils auraient été « du même côté »).
Selon les auteurs, les Franciscains de Limoux et les Dominicains de Prouille étaient liés car ils pratiquaient tous deux le culte des morts. Mais il y avait un puissant désaccord entre ces deux communautés (du 13e au 15e siècle) qui demanda l’intervention de l’Archevêque de Narbonne. Chacune d’elles voulait prendre en charge les corps des défunts. Malgré le jugement, les Franciscains continuaient à s’occuper des cadavres des enfants. Au 14e siècle, les Franciscains contournèrent le jugement en demandant aux personnes proches de la mort de devenir Franciscains pour qu’ils puissent être enterrés par leurs soins.
Blason des Hautpoul (source image)
Le culte des morts étaient un moyen de pression financier envers les nobles.
La famille qui régnait sur les Franciscains et Dominicains à Limoux était la famille Hautpoul, et ils régnaient depuis Rennes-le-Château. Elle était d’origine cathare et Marie de Nègre d’Ables en est une descendante. Cette famille est liée à Saint Félix Lauragais (où se déroula le Synode de Saint-Félix en 1167, qu’on retrouve dans l’affaire de Rennes-le-Château avec Noël Corbu, qui d’ailleurs, est mort devant le monastère de Prouille). Les Hautpoul étaient bien des « hérétiques », dont la branche la plus « extrême » était celle de Rennes-le-Château (voir leur château).
Les Hautpoul se sont intégrés parmi les « pénitents catholiques ». Ils ont d’ailleurs transféré de l’argent aux Franciscains de Limoux (voir les travaux de Franck Daffos). On dit que Saunière aurait récupéré les parchemins liés à la généalogie des Hautpoul. Ces documents étaient très importants pour cette famille. Mais cela ne pourrait expliquer la fortune de Saunière. De nombreux testaments de cette famille disparurent, et Gérard de Sède se demanda s’ils ne contenaient pas un secret. Mais le frère de Henri d’Hautpoul, cité dans Histoire du Pèlerinage de Notre-Dame de Marceille, demanda à être enterré dans l’église des Franciscains de Limoux, et son coeur à Notre-Dame de Marceille. Il paya cher pour cela. Les auteurs se demandent donc s’il préférait être enterré avec les Franciscains et non les Dominicains pour recevoir le rite mortuaire approprié.
Selon Paul Saussez, il y aurait une crypte sous l’église de Rennes-le-Châteauoù accomplir les rites appropriés. Pour Gérard de Sède, Saunière y aurait trouvé des Mérovingiens mais en fait il a surtout trouvé l’entrée de la crypte. Les auteurs pensent que comme à Limoux les Dominicains s’étaient appropriés le droit d’enterrer les défunts, c’était à Rennes-le-Château que se sont déplacés les Franciscains. Saunière aurait simplement fait ré-émerger le secret de la famille d’Hautpoul, car ses ancêtres étaient en contact avec eux. Saunière aurait trouvé dans les parchemins non seulement des généalogies, mais aussi les instructions pour mener les rites mortuaires à bien.
Eglise Saint-Martin à l’intérieur de Limoux à gauche (sous laquelle se trouverait une crypte secrète : « chapelle Saint Sébastien »), et Notre-Dame de Marceille à l’extérieur de Limoux à droite. (Image : NoT)
André Douzet dit que selon deux archéologues, entre Notre-Dame de Marceille et le monastère Franciscain, il a été découvert des squelettes dont le crâne montrait une trépanation (crâne percé). Est-ce en lien avec le rite mortuaire ? La trépanation était surtout pratiquée dans les civilisations mésoaméricaines (pré-inca, inca, …), mais elle existe toujours comme soi-disant technique servant à augmenter les capacités psychiques (voir Bart Huges, et aussi Lobsang Rampa).
Les auteurs indiquent que Saunière mit en place une statue de la Vierge devant le cimetière pour gagner de l’espace et ainsi pour contrôler l’accès au cimetière. Mais le maire ne lui céda pas le terrain et demanda une copie de la clef du cimetière, car Saunière l’avait fermé. Saunière ne lui donna pas la clef. Saunière construisit aussi un bâtiment où il installa son bureau, à un endroit stratégique, juste à côté du cimetière. Il n’en avait pas l’autorisation. Il y avait en dessous une grande citerne d’eau, utilisée par les pompiers du village. Lors d’un feu, ils pénétrèrent chez Saunière pour accéder à la citerne ce qui provoqua son grand mécontentement. Le Culte des Morts nécessiterait donc peut-être la présence d’eau, pour effectuer comme un « baptême » des morts. Etait-ce de l’eau « chargée » ?
Saunière a reçu l’équivalent de trois millions de dollars, grâce à ce culte des morts, ces « messes » qu’il pratiquait. Il avait besoin d’espace dans le cimetière. Il recevait des donations de la région du Rhin et du nord de l’Italie en plus de la France, ce qui montre qu’il avait retrouvé le « réseau » infiltré dans l’église.
On connait le lien entre Saunière et le thème des rois mages, Saunière ayant modifié la représentation de l’Epiphanie (6 janvier = le 25 décembre dans le calendrier orthodoxe, qui célébrait l’Epiphanie le 17 janvier). Les rois mages semblent adorer le linceul enveloppant le corps de Jésus… Le thème des rois mages revient aussi chez Maurice Leblanc, dans l’Aiguille Creuse. Et les rois mages sont liés à l’Inde, la Perse, et la Chaldée. Balthazar ramène de la myrrhe (lié à l’embaumement) et son nom vient de Belzebuth (Baal-Zebub). Les cadeaux sont liés au culte des morts. Les reliques des rois mages auraient d’ailleurs été récupérées par Frédéric Barberousse et déplacée à Cologne chez des pénitents. Otto IV en 1209 voulut son portrait avec ces crânes. Est-ce en lien avec l’intérêt des empereurs germaniques pour le manichéisme ?
Les auteurs notent le lien étroit entre Saunière et l’évêque Billard qui semblait le soutenir. Il provoqua des remous dans le diocèse de Carcassonne. Laborde suggère que Billard plaçait des « espions » à des endroits stratégiques. Billard ne faisait rien contre Saunière malgré ses agissements dans le cimetière. Et en 1897, l’abbé Gélis de Coustaussa fut tué, et il semblerait que cet évêque ait recommandé à la police de ne pas continuer à enquêter sur ce crime. Il semblerait donc qu’il y ait eu un réseau de type « mafia », organisé autour du culte des morts. « Pas d’argent, pas de salut ». De Chérisey, avec Gérard de Sède comme écrivain, connaissait les activités de Saunière, il le sous-entend en nommant la divinité solaire Sabazius, de Phrygie, en lien avec Osiris (dans Pierre et Papier).
Note :
A la suite de ces lectures, nous pouvons nous poser les questions suivantes :- Quelles étaient la nature des influences menant à la création des Templiers ? Les auteurs suggèrent des origines chaldéennes, via le Saint Empire Germanique. On peut se demander si au sein de ces réseaux porteurs d’une connaissance secrète, il n’y avait pas également plusieurs factions. Cela se remarque dans la différence d’orientation entre cathares/manichéens et Dominicains/Franciscains/Pénitents – même si pour les auteurs, ils furent semblables.
On peut se demander en effet, pourquoi l’Inquisition chercha à exterminer les cathares alors qu’ils avaient de nombreux points communs avec les Dominicains.- Les Franciscains étaient en effet porteur de connaissances ésotériques, car on y trouve des alchimistes. On peut se demander quelle importance avaient les Franciscains et Dominicains et les ordres affiliés, à commencer par les ordres créés à Jérusalem. Ont-ils rapporté avec eux une connaissance secrète ? Quels furent les véritables enjeux dans la lutte entre Gibelins et Guelfes ?
- Quelle place tient Rennes-le-Château au sein de ces influences souterraines, et quelle est la véritable signification du Culte des Morts qui aurait, selon les auteurs, une grande importance.
- Quel lien entre manichéisme et arianisme des Wisigoths ?
Comment se sont mélangées ces influences ?
Avaient-elles une source commune ?
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© 2015, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
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