Une action insecticide et larvicide touchant l’abeille adulte et les futures abeilles est soupçonnée par les apiculteurs. (Photos GDSA)
Mais que se passe-t-il donc dans certains ruchers des Pyrénées-Orientales ? Les apiculteurs, très inquiets, soupçonnent une intoxication.
C’est un lourd et inquiétant état des lieux que dressent conjointement le Groupement de défense sanitaire apicole des Pyrénées-Orientales (GDSA) et l’Union syndicale apicole du Roussillon (USAR) : "Depuis les premiers froids du mois de novembre, les abeilles meurent en masse devant les ruches ou disparaissent au fil des jours. Sur les ruchers impactés, c’est partout le même scénario avec une poignée d’abeilles et la reine au milieu. Les provisions sont excellentes, mais c’est le silence qui l’emporte".
Aucune maladie n'a été détectée
Lundi dernier, un groupe d’experts indépendants spécialisés dans les maladies des abeilles et mandaté par le Groupement régional sanitaire apicole du Languedoc-Roussillon (GRSA-LR), à la demande du GDSA des P.-O., s’est rendu sur l’ensemble des ruchers impactés et sur différents points du département.
Un diagnostic précis et indépendant a été dressé à l’issu de cette journée. Selon les responsables du GDSA, le constat est sans appel : "Malgré les dépopulations massives, aucune maladie des abeilles n’a été détectée. Un comptage de varroa a été effectué afin de vérifier si ce parasite n’exerçait pas une pression sur les abeilles. Il en découle que les apiculteurs ne peuvent être tenus responsables de ces phénomènes. Un point de convergence a été mis en évidence pour l’ensemble des ruches impactées. Il apparaît que les itinéraires, le positionnement et l’environnement jouent un rôle décisif dans ces phénomènes".
Une intoxication suspectée
Alors pourquoi cette mortalité se développe-t-elle avec autant de fulgurance ? Pour l’instant les apiculteurs ne désignent personne, même s’ils n’écartent pas la piste d’une intoxication. Selon eux, "les ruches impactées ne se relèvent jamais de ces dépopulations massives car les abeilles adultes et les futures abeilles à naître sont touchées. Les premières observations du groupe d’expert sont formelles : il s’agit de phénomènes d’intoxications très inquiétants, qui combinent une action insecticide touchant l’abeille adulte et larvicide touchant les futures abeilles. Ce qui condamne toutes les colonies à disparaître".
Les apiculteurs sont très inquiets face à ces phénomènes qui rappellent, selon eux, les hécatombes des hivernages 2009-2010. A ce titre, le GDSA et l’Union syndicale apicole du Roussillon ont voté à l’unanimité de leurs conseils d’administration une motion spéciale visant la reconnaissance de ces mortalités. Et ce, afin d’acter ces phénomènes pour que les moyens humains et financiers soient mis en place dans le cadre du soutien aux apiculteurs sinistrés. Mais aussi pour rechercher les causes de ces mortalités au travers d’un protocole d’observation.
Les apiculteurs ariégeois aussi touchés
Le GDSA et l’USAR des P.-O. rencontreront, ce mercredi à Foix, les apiculteurs ariégeois impactés par le même phénomène. Sachant que la veille, ils organisent à Cases-de-Pène une nouvelle visite de terrain sur un rucher sinistré, en présence d’élus et de représentants des collectivités territoriales.
Source
apiculteurs sinistrés ? on en revient toujours à la même chose : le pognon !!! les apiculteurs en on STRICTEMENT rien à foutre des abeilles ! on parle toujours et encore du manque à gagner , des commerçant qui font grise mine ou qui se frotte les mains ! y'en à raz le cul !!! et bah moi je pense aux abeilles rien à foutre des gros c** d'apiculteurs qui volent le travaille de ces merveilleux insectes , elle se tuent à la tache (c'est le cas de le dire) et le conn*** d'apiculteur récolte gratuitement en échange d'une ruche pourrie ... ha ha ha la belle affaire ...
RépondreSupprimerTrès cher anonyme,
RépondreSupprimerSans doute avez vous (je ne tutoie que les amis...) vu le reportage sur les usa ou des apiculteurs itinérants font voyager des ruches sur des milliers de kms pour polliniser les vergers.
Ces gens la n'en ont strictement rien à foutre effectivement, en général, ils changent carrément de colonies tous les ans pour limiter la main d’œuvre donc les frais.
Les abeilles se tuent à la tache, effectivement. L'espérance de vie d'une abeille d'été est entre 6 semaines et 2 mois.
Maintenant, je vous invite à me laisser vos coordonnées pour que je puisse vous inviter à venir visiter mon rucher de "ruches pourries".
Je vous montrerai par la même occasion toutes les factures que m'ont occasionnées cette passion, vous reverrez votre notion de gratuité.
Je peux vous garantir que la perte d'une colonie est un drame affectif (des mois de soin), et économique (150 euros un essaim, et ils sont de plus en plus difficile à trouver...)http://www.nicomiel.com/essaim-abeilles-frere-adam.htm
Le problème vient, en partie, de, je vous cite, "gros c*ns" de consommateurs, qui refusent de payer le vrai prix d'un kilo de miel, et vont acheter du miel discount chinois, composé au mieux de 50% de miel et le reste de sucre, au pire de sucres divers et d’enzymes ajoutées http://www.youtube.com/watch?v=KLLCMqKhKgM
Un apiculteur amateur, je ne parle pas des pros qui ont des centaines de ruches, ne rentre jamais dans ses frais...il essaie de limiter la casse, mais le matériel, le temps à passer, et le prix ridiculement bas de vente du miel rendent cette activité amateur éternellement déficitaire, et limite par la l’installation de nouveaux apiculteurs...
Un gros c*n d’apiculteur qui aime, soigne, et respecte les abeilles, les butineurs, les animaux et de moins en moins l'homo erectus!
Lapin2 tu parle que de fric !!! miel pas assez chère , factures ect ...
Supprimerje persiste donc fric et fric vous vous foutez des abeilles , elle était la bien avant l'homme et vivaient très bien et sans vos ruches pourries !!! qui sert juste à les voler d'ou le mot pourrie et pas dans le sens ou vous l'avez compris car vous vous pensez en €€€€€€€