26 octobre 2013

Contre l’Empire, la milice citoyenne


Face aux manœuvres de l’Empire, s’appuyant sur une opposition revancharde, Nicolas Maduro souhaite renforcer la cinquième composante des forces armées vénézuéliennes : la milice.

Créée en 2005 par M. Chavez (1999-2013), la milice nationale vénézuélienne, composée de citoyens instruits au maniement des armes, est chargée d’épauler les militaires en cas de tentative de coup d’État ou d’attaque par une nation hostile.

Le président vénézuélien a annoncé qu’il allait ordonner aux membres de son gouvernement de rejoindre les rangs des milices citoyennes. C’est à l’occasion d’une réunion du haut commandement de la milice nationale bolivarienne et depuis « la caserne de la Montagne », où repose le corps de l’ex-président Hugo Chavez depuis son décès en mars dernier, que Nicolas Maduro a déclaré :

« Lors du prochain conseil des ministres, je vais ordonner à tous nos ministres – hommes et femmes – de s’incorporer comme miliciens et miliciennes des corps combattants citoyens. J’appelle la milice à servir de force dissuasive contre ceux qui entretiennent des rêves fous contre la patrie et à avoir assez de force morale pour résister à l’assaut. »

Déjà en mai 2013, il avait souligné l’importance de valoriser cet outil populaire de protection des acquis de la révolution chaviste :

« Nous serons encore plus respectés si les milices ouvrières avaient 300 000, 500 000, un million, deux millions de travailleurs armés prêts à défendre la souveraineté, la patrie, la stabilité de la Révolution bolivarienne. »

L’objectif est d’amener les effectifs de cette réserve civile à 500 000 hommes d’ici 2015 et à un million pour 2019.

Depuis la mort de Chavez et l’élection de Nicolas Maduro, l’opposition se sent à nouveau en capacité de déstabiliser le pouvoir et mène une « guérilla économique » afin de pousser son avantage.

Multipliant les actes de subversion, guidée et armée par Washington, et recevant l’aide d’agitateurs impériaux, l’opposition putschiste a accusé le gouvernement de « vouloir militariser le pays ».

Ce véritable « peuple en armes » a encore besoin d’entraînement et d’équipements, mais s’avérera indispensable, au moment critique, pour faire échouer les tentatives de contre-révolution.

Source

1 commentaire:

  1. mouais enfin la milice ne les protège apparemment pas de future pénurie de PQ .les résidu bolchévique d'Amérique latine sont eux aussi (surtout eux) condamné .

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