04 août 2013

Philip Marshall, un auteur qui en savait trop sur le 11 septembre : une balle, ainsi que ses enfants et...le chien...

Un ancien enquêteur de l’Agence nationale américaine de sécurité, Wayne Madsen, qui a passé huit jours sur place pour enquêter sur les circonstances exactes du décès, le 2 février dernier, de l’auteur du livre The Big Bamboozle Philip Marshall, a contesté la thèse officielle du suicide lors d’une entrevue radiophonique avec Kevin Barrett.

Philip Marshall a été trouvé mort chez lui avec ses deux enfants, tous tués par balle. Un voisin avait trouvé les trois corps (plus celui de leur chien) dans une maison laissée porte ouverte, chose inhabituelle pour un auteur de livres portant sur des questions aussi sensibles. Madsen a également expliqué dans l’interview que l’ordinateur de Marshall n’a toujours pas été localisé, et qu’il avait de plus confié à un ami qu’il travaillait sur un quatrième livre comportant des révélations encore plus « choquantes ».

Philip Marshall a été pilote de Boeing pendant plus de vingt ans, et avait publié en novembre 2012 un livre-enquête, The Big Bamboozle : 9/11 And the War on Terror (La grande tromperie : le 11 septembre et la guerre au terrorisme), documentant l’implication des autorités saoudiennes dans l’entraînement des quatre pilotes responsables des attentats du 11 septembre 2001. Marshall a piloté des Boeing 727, 737, 747, 757 et 767 à titre de capitaine et était convaincu, en raison de son expérience, que les quatre pirates de l’air avaient dû bénéficier d’une formation poussée, dans des conditions réelles et au-delà de celle qu’ils avaient reçue dans les écoles de pilotage habituellement citées dans les médias, et ce jusqu’aux derniers jours avant les attentats.

Marshall avait conclu que ces séances d’entraînement supplémentaire n’auraient pu avoir lieu que sur la base de Pinal Airpark, située entre Las Vegas et Tucson en Arizona, et souligne que seuls les quatre pilotes chargés de mener les attaques avaient été envoyés à Las Vegas au cours des six derniers mois précédant les attentats. Des Boeing 757 et 747 étaient disponibles sur place au moment de leur séjour, et ce site est connu pour avoir été utilisé par des agents de la CIA et des entreprises privées de mercenariat comme Blackwater.

Marshall ajoute que nombre de Saoudiens étaient sur place ou plus largement dans le pays à l’époque des attentats, dont des membres de la famille Ben Laden et plus particulièrement plusieurs membres de l’entourage du prince Turki al Faisal, l’ancien ministre des renseignements saoudien. Lui-même avait séjourné près de Las Vegas et se trouvait dans le pays le jour même des attentats.

Marshall écrit que des pilotes-instructeurs auraient pu bénéficier de la couverture fournie par cette vaste suite princière pour entrer et sortir du pays sans être interrogés. A titre d’exemple, il souligne que le Prince Bandar, alors ambassadeur d’Arabie saoudite aux Etats-Unis et actuel dirigeant des services de renseignement saoudien, était le chef de son unité de chasseurs lorsqu’il était dans les forces aériennes saoudiennes dans sa jeunesse, et que deux agents saoudiens opérant à San Diego et en contact avec les terroristes du 11 septembre, Bayoumi et Bassan, étaient attachés à la Direction de l’aviation civile saoudienne.

Ces quelques éléments montrent, ainsi que de nombreux autres développés dans le livre, qu’une telle opération ne pouvait pas avoir été montée par une organisation terroriste clandestine, aussi riche et organisée soit-elle, mais qu’il fallait des moyens que seul un pays bénéficiant d’une large couverture diplomatique, de services de renseignements sophistiqués et de nombreux contacts pouvait mobiliser.

Quant aux raisons pour une telle implication des saoudiens, Marshall cite un document publié par la PNAC (Projet pour un nouveau siècle américain), intitulé « Reconstruire les défenses de l’Amérique », en particulier le passage où on explique que « la transformation prendrait un long moment – nonobstant quelque événement catastrophique ayant un effet catalyseur – comme un nouveau Pearl Harbour ».

De plus, en blâmant les attaques sur Osama ben Laden, on pourrait par la suite justifier une politique de guerre préventive contre l’Irak (qui n’avait pourtant rien à voir avec ben Laden), et éventuellement la Syrie et l’Iran, des pays traditionnellement opposés à la culture Wahhabite et ne partageant pas la même vision géopolitique sur l’avenir de l’Asie centrale.

Dans l’introduction de son livre, Marshall montre comment la version finale du Rapport d’enquête parlementaire sur le 11 septembre a été rédigée de manière à passer sous silence le rôle saoudien, en particulier par l’omission du chapitre classifié de 28 pages (retiré du rapport par l’administration Bush) consacré exactement à cette question. Marshall était en contact non officiel avec l’ancien Sénateur Bob Graham, et ancien co-président de la Commission conjointe d’enquête du Congrès américain, qui a exigé à de multiples reprises la publication de ces 28 pages. Une chose qu’a refusé de faire Barack Obama en dépit des promesses qu’il avait faites personnellement aux familles des victimes des attentats lors de sa campagne de 2008.


7 commentaires:

  1. Des âmes courageuses !

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  2. Il y a beaucoup de légendes autours des événements du 11/9.

    En réalité, d’après le journaliste d’investigation Christopher Bollyn, qui a enquêté minutieusement et a été attaqué par la police de Chicago pour cela, et est désormais exilé hors des USA, il n’y avait pas de pilotes dans les avions. Ceux-ci étaient des avions ravitailleurs de l’armée US transformés en drones par une compagnie d’avionique israélienne basée aux USA. Un réacteur retrouvé près du WTC, prouve que l’avion à qui il appartenait n’était pas l’un des avions de ligne suspecté, mais provenait bien d’un ravitailleur.

    D’après Wayne Madsen, la chasse aérienne n’a pas pu intercepter les drones parce que Cheney avait émis en février 2001, un décret présidentiel (executive order) qui exigeait que la chasse aérienne n’intervienne plus sans lui en demander l’autorisation. Dans les années ordinaires, la chasse aérienne intercepte une centaine d’avions égarés ou détournés.

    Enfin, il semble que l’attentat du Pentagone ne faisait pas partie à l’origine du plan néocon visant à mettre les USA en état de guerre. Wayne Madsen, je crois que c’est lui, a en effet révélé que cet attentat avait pour but de détruire certaines archives entreposées dans un bureau à l’endroit précis de l’explosion du missile. Ces archives concernaient la disparition de 2 (ou 4) milliards de dollars mystérieusement disparus des comptes du Pentagone.

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    1. Désinfo dans la désinfo dans la désinfo...

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    2. Ce sont des légendes propagées par les Israéliens. Avant les attentats, pratiquement tous les grands services de renseignement du monde ont averti les autorités US qu’il se préparait des attentats de grande envergure. Ils savaient vraisemblablement cela d’après des rumeurs ébruitées par le Mossad.

      Les autorités US ont bien entendu ignorées ces « informations », cela faisait partie du plan, et ils ont même fait interner certaines personnes « bien » renseignées.

      Tout cela participait au grand show de désinformation imaginé par le Mossad pour brouiller les pistes et rendre les événements inextricables, complètement incompréhensibles.

      Aujourd’hui, on sait qu’au moins 6 des soi-disant pilotes terroristes sont toujours vivant. Ils l’ont fait savoir eux-mêmes pour dire qu’ils n’avaient rien à voir avec les attentats.
      Mohammed Atta lui-même, le soi-disant chef des terroristes, serait toujours vivant. The Guardian anglais a dit que, lors d’une interview du père de Mohammed Atta, celui-ci aurait déclaré que son fils est toujours vivant, mais qu’il se cache. Il lui aurait téléphoné peu après les attentats.

      Cette interview est ici :
      http://www.theguardian.com/world/2002/sep/02/september11.usa

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  3. Quoi qui l'en soit , des gens innocents sont morts et
    meurent encore ..............

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  4. 1) Le concierge du World Trade Center, Ramirez plus connu dans le monde qu'aux États-Unis d'Amérique... Il était avec des
    collègues au Sous-sol # 2 (de 6) et ils ont entendu un «Boum» sous leurs pieds et une quinzaine de secondes plus tard,
    l'impact au sommet de la tour. On imagine une mauvaise synchronisation
    2) Le propriétaire qui par hasard, assure les tours pour des dizaines de milliards de dollars quelques semaines avant le 11/09
    3) Les traces d'explosifs militaires retrouvés parmi les débris 4) Les tous premiers commentaires de journalistes, des pompiers
    décrivant une série d'explosions, etc.
    5) Une compagnie israélienne payant 50,000$ pour mettre fin à son bail commercial et quitter vers le 1er septembre
    6) Le groupe présumé d'agents du Mossad pavoisant et se félicitant voyant la première tour tombée...
    7) Une photo montrant le pare brise d'un camion de pompier qui a «implosé», c'est-à-dire qu'il fut expulsé de son caout-
    chouc en périphérie de l'intérieur vers l'extérieur; la cabine n'ayant rien d'autre comme dommages... Serait-ce que ces
    pompiers sont arrivés trop tôt sur place et ont vu ce qu'ils ne devaient pas voir. Je n'aime pas les suppositions mais...
    Je pourrais ajouter une dizaine de faits qui ont été divulgués par des témoins dont certains se sont suicidés depuis... Que voulons-nous de plus pour ne pas admettre l'étendue machiavélique de cette machination ?

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  5. C'est triste. Mais c'est aussi pourquoi les chercheurs de vérité les moins naïfs se séparent de leurs proches/changent de nom/de pays, prennent des précautions justement pour éviter qu'on s'en prenne à leur famille. Et pour que leurs travaux ne tombent pas dans l'oubli s'il leur arrive quelque chose. Là, personne n'entendra parler de son dernier bouquin.

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