Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes regrette que les manuels passent sous silence « l'orientation lesbienne, gay, bi et trans de certains personnages historiques ou auteurs ». Elle souhaite que cela change.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, souhaite une révision des manuels scolaires à propos de l'homosexualité. Dans une interview au magazine Têtu, elle explique qu'«aujourd'hui, ces manuels s'obstinent à passer sous silence l'orientation LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) de certains personnages historiques ou auteurs, même quand elle explique une grande partie de leur œuvre», a-t-elle indiqué, citant Arthur Rimbaud.
N'est-ce pas déjà le cas? Les lycéens n'ont-ils pas justement en tête l'épisode de la vie de Rimbaud et de Paul Verlaine? Les préférences de Cocteau, Gide ou Proust ne sont-elles pas évoquées par les professeurs? Faut-il les inscrire formellement dans les programmes?
Au-delà de ces questionnements, l'annonce de la ministre promet de faire le buzz. À plusieurs reprises déjà, le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, qui entend «refonder la République par l'école»,a aussi affirmé sa volonté de lutter contre les stéréotypes et discriminations.
Le rapport de la concertation sur l'école , rendu le 9 octobre a rappelé la nécessité de «lutter contre les stéréotypes racistes, sexistes et homophobes». Il a également préconisé la mise en place d'une instance indépendante chargée, entre autres, de vérifier la conformité des manuels scolaires. À ce jour, l'Éducation nationale n'y appose pas de label, ces derniers étant élaborés par les éditeurs sur la base des programmes.
Et, la semaine dernière, Vincent Peillon a chargé Michel Teychenné, élu PS investi dans l'équipe de campagne de François Hollande sur le dossier LGBT, d'un rapport sur l'homophobie à l'école. Ce dernier fera un état des lieux des actions et mesures et qu'il est envisageable de décliner dans les écoles et établissements scolaires pour lutter contre les discriminations liées à l'orientation sexuelles ou à l'identité du genre.
L'éducation à la sexualité déjà inscrite dans la loi
Tout ceci n'est pas vraiment neuf. L'éducation à la sexualité, inscrite dans la loi depuis 2001, et précisée en 2003 dans une circulaire, écrit que «trois séances annuelles d'information et d'éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées» doivent être proposées de la maternelle à la terminale. Circulaire qui indique également que, parallèlement aux questions de santé publique (grossesses, infections sexuellement transmissibles), cette éducation doit répondre aussi «à des problématiques concernant les relations entre garçons et filles, les violences sexuelles, la pornographie ou encore la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes».
Reste que sur le terrain, si équipes enseignantes ou chefs d'établissements ne se sentent pas investis du sujet, ces séances et ce second aspect de l'éducation à la sexualité, sont encore peu présents. Preuve de la difficulté d'aborder ces questions, surtout auprès des plus jeunes.
Encore que la littérature jeunesse a investi le sujet depuis quelques années et que des ouvrages tels La princesse qui n'aimait pas les princes, paru chez Actes Sud en 2011 ou J'ai deux papas qui s'aiment, en 2007 chez Hatier, peuvent servir de support aux enseignants qui le souhaitent.
Source
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, souhaite une révision des manuels scolaires à propos de l'homosexualité. Dans une interview au magazine Têtu, elle explique qu'«aujourd'hui, ces manuels s'obstinent à passer sous silence l'orientation LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) de certains personnages historiques ou auteurs, même quand elle explique une grande partie de leur œuvre», a-t-elle indiqué, citant Arthur Rimbaud.
N'est-ce pas déjà le cas? Les lycéens n'ont-ils pas justement en tête l'épisode de la vie de Rimbaud et de Paul Verlaine? Les préférences de Cocteau, Gide ou Proust ne sont-elles pas évoquées par les professeurs? Faut-il les inscrire formellement dans les programmes?
Au-delà de ces questionnements, l'annonce de la ministre promet de faire le buzz. À plusieurs reprises déjà, le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, qui entend «refonder la République par l'école»,a aussi affirmé sa volonté de lutter contre les stéréotypes et discriminations.
Le rapport de la concertation sur l'école , rendu le 9 octobre a rappelé la nécessité de «lutter contre les stéréotypes racistes, sexistes et homophobes». Il a également préconisé la mise en place d'une instance indépendante chargée, entre autres, de vérifier la conformité des manuels scolaires. À ce jour, l'Éducation nationale n'y appose pas de label, ces derniers étant élaborés par les éditeurs sur la base des programmes.
Et, la semaine dernière, Vincent Peillon a chargé Michel Teychenné, élu PS investi dans l'équipe de campagne de François Hollande sur le dossier LGBT, d'un rapport sur l'homophobie à l'école. Ce dernier fera un état des lieux des actions et mesures et qu'il est envisageable de décliner dans les écoles et établissements scolaires pour lutter contre les discriminations liées à l'orientation sexuelles ou à l'identité du genre.
L'éducation à la sexualité déjà inscrite dans la loi
Tout ceci n'est pas vraiment neuf. L'éducation à la sexualité, inscrite dans la loi depuis 2001, et précisée en 2003 dans une circulaire, écrit que «trois séances annuelles d'information et d'éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées» doivent être proposées de la maternelle à la terminale. Circulaire qui indique également que, parallèlement aux questions de santé publique (grossesses, infections sexuellement transmissibles), cette éducation doit répondre aussi «à des problématiques concernant les relations entre garçons et filles, les violences sexuelles, la pornographie ou encore la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes».
Reste que sur le terrain, si équipes enseignantes ou chefs d'établissements ne se sentent pas investis du sujet, ces séances et ce second aspect de l'éducation à la sexualité, sont encore peu présents. Preuve de la difficulté d'aborder ces questions, surtout auprès des plus jeunes.
Encore que la littérature jeunesse a investi le sujet depuis quelques années et que des ouvrages tels La princesse qui n'aimait pas les princes, paru chez Actes Sud en 2011 ou J'ai deux papas qui s'aiment, en 2007 chez Hatier, peuvent servir de support aux enseignants qui le souhaitent.
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Habile façon de surfer sur la vague et faire parler d'elle.
RépondreSupprimerLes livres d'histoire sont de plus en plus vides et orientés, même la chronologie n'est pas respectée. C'est de l'enfumage pur et simple qui ne rajoute rien à la compréhension des enfants.
Les habituels propos cosmétiques qui se veulent progressistes !
Il faudra aussi rajouter un couplet sur les prostituées de la cour du roi appelées courtisanes cela permettrait à NVB de rappeler "l'urgence" de sa loi.
Pour faire bonne mesure et donner l'exemple, il serait souhaitable que les ministres, les politiques donnent l'exemple afin que leur orientation sexuelle s'inscrive un jour dans un livre d'histoire.
Je n'ai strictement rien contre l'homosexualité.
Je ne vois pas non plus l'urgence d'en institutionnaliser l'étude des moeurs.
A ce titre et par souci d'égalité il faudra aussi préciser l'hétérosexualité des personnages.
Tellement stupide et ridicule !!!
Edouard
Totalement d'accord avec Edouard : stupide et ridicule.
RépondreSupprimerC'est quand même vachement important pour le redressement de la France.
RépondreSupprimerC'est payé combien pour nous pondre des trucs pareils?
Quand nous auront tous un toit et de quoi a manger...
RépondreSupprimerOn se crissera bien des orientations sexuelles ou de la couleur des poignées de portes...
Pas si stupide et ridicule que cela Edouard, si tout cela est voulu dans un but bien précis, toujours le même dans la déstructuration intellectuelle, morale, sociale et économique d'un pays!...Institué à travers tout le système éducatif, la théorie du Gender permet de changer insidieusement les valeurs humaines en relativisant tout et notamment la constitution de la famille "traditionnelle".
RépondreSupprimerCommode pour préparer, voir formater les esprits de toute une jeunesse,à toute "relativité sexuelle", et pourquoi pas aux pratiques pédophiles et sataniques (pratiques sexuelles déviantes)des cercles pervertis de toute l'Intelligentsia de ce pays!!...Travail de sape par une équipe coalisée de satrapes!...
La SNT