30 janvier 2012

Tout est faux


Arrivé en avance dans cette salle d'attente, je lis Paris Match. Lire n'est pas vraiment le mot. Je fais en sorte que mon regard glisse sur les mots, les pages, les photos, sans s'en imprégner.


Les salles d'attente sont des lieux de révélation pour celui qui vit à l'écart du vacarme. Quel gouffre entre ces créateurs de réalité prenante, ces suceurs d'attention, ces alourdisseurs, et ma pensée qui vole ailleurs ...

L'actualité. Mot fatal.

Je comprends mieux les bouffeurs de prana. En quelque sorte, je suis un bouffeur de prana, même si je casse solidement la croûte.

La nourriture que je refuse, c'est ce que les media appellent l'actualité, cette saloperie qu'ils nous refilent à pleins ventres.

Les gens gueulent contre la bouffe immonde des supermarchés et des cantines, ils bouffent bio, mais ingurgitent sans sourciller les noires pâtées de la presse.

Partout, partout, dans le moindre recoin, on nous sert ces immondices. Partout les écrans versent la purée, happent tout ce qui passe à portée, engluent, repeignent, interpellent, conseillent, demandent notre avis, nous mettent en demeure de choisir, de voter, de décider, d'élire, les hauts parleurs et les oreillettes vomissent sans fin le même torrent de boue, et les gens s'inquiètent de leurs problèmes intestinaux et du cancer.

Jetez d'abord à la poubelle tout ce qui vous fait croire que le monde est comme ci, ou comme ça. Arrachez vos idées : elles ne sont pas vôtres, ni vous. Ce sont des sangsues qui se repaissent de votre vie. Aucune idée n'est vous, ni vôtre. Tout est préparé et mis en forme pour vous faire croire à vous, d'abord, au monde, ensuite.

Vous n'êtes pas vous. Le monde n'est pas ce que vous croyez qu'il est. A l'exception du vide central, rien n'est vrai. Ou plutôt, rien n'est sûr.

C'est difficile à avaler, on n'a pas envie d'entendre ça. Ça fait mal. Bientôt, je vais faire peur. Sur un blog qui a repris un de mes textes, une dame se plaint que je parle comme la Gestapo. Est-ce le miel ou le vinaigre qui dissoudra la gangue calcaire qui nous enserre ?

Est-ce à coups de pic, ou de pinceau que les mineurs creusent leurs galeries ?

Tout est faux. Chaque réalité est imaginaire. C'est parce que nous voulons y croire, qu'elle existe et nous tient étroitement. Chaque pouce carré de notre esprit est ici englué par la Pieuvre, et chacun de ses tentacules nous enserre.

Ne sentez-vous pas la force qui nous enlace, comme un boa, et la séduction qui se dégage de ses millions de bouches ? Comment partir, entre la peur d'être broyé, et le regret d'abandonner toutes ces délices, toutes ces promesses ?

Tu verras, tout va s'arranger, susurre-t-elle par la voix de Paris Match. Regarde, Anne Sainclair, comme elle est courageuse, comme elle est libre. Tu pourrais toi aussi être courageux et libre, il ne tient qu'à toi. Regarde, Hollande, comme il est refait à neuf, il a maigri, si tu en as assez de Sarkozy, vote pour lui. A moins que tu ne préfères le prolo mal rasé, si vraiment c'est ton choix. Car tu es libre, mon chéri. D'acheter une Porsche aussi, si tu le peux. Car tu le vaux bien. Tu le veau bien. Tue le veau, le Veau d'or, tu es le veau, dors, ça y est, le veau dort. Et demain, tu vivras éternellement. Car j'ai mis au point la machine qui décode le génôme en un clin d'oeil. Tu ne seras plus jamais malade. Ni pauvre d'ailleurs. Et tout le monde vivra en paix. Demain. Libre, libre de dormir en mon sein, esclave chéri.

Bien sûr, pour ceux qui échappent à l'étreinte, remuent un peu, glissent un bras, le message évolue : toi, tu es différent. Tu n'es pas un esclave, comme ceux-là. Tu es un maître, d'une autre race. Tu es unique, tu es un roi, un Dieu, une semence d'étoile. Développe tes pouvoirs. Deviens ce que tu es, libère en toi la puissance qui est la tienne.

La Terre est une école. C'est peut-être vrai, mais c'est une notion invérifiable. Une croyance.

On a une mission. Croyance. Peut-être vrai, mais peut-être pas. On se réincarne. Croyance. L'âme évolue. Il y a des guides. Croyances.

L'une des croyances les plus enracinées est vraiment que le monde est ancien. Mais les montagnes, les pyramides, le carbone 14 ?

Les montagnes usées, les pyramides en ruine dans le sable des déserts, les fossiles, rien n'empêche qu'ils soient nés ce matin, tels qu'on les voit, avec toute la littérature qui va avec, Champollion, Napoléon et Beauval, Attila, Jules César et Léautaud quand pour la première fois vous avez ouvert les yeux. Avec l'ensemble de vos souvenirs.

Exactement comme un monde virtuel, factice, que vous venez d'acheter. Avant de le glisser dans votre PC, il n'existait pas. Et soudain, tout est là. Les Toltèques, Vénus et tout le fourbi. Les arnannounakis. Vos parents, vos enfants, votre précieuse existence, vos avoirs, vos échecs, et, surtout, surtout, cette conviction d'être là, bien là, et bien réel. D'ailleurs, le téléphone sonne, j'ai du boulot, j'ai faim, envie de chier et pas le temps de lire de pareilles conneries. C'est donc vrai, je pense,je défèque,donc je suis.

Rien n'est moins sûr. En tout cas, je défie quiconque de m'apporter la moindre preuve que tout ce bins est réel.

C'est de ça qu'il est question, en ce moment.

On parle d'écroulement, d'effondrement, de fin d'un paradigme, et tout cela est encore le décor. Tout peut s'écrouler autour de vous, et vous le croirez, parce que vous êtes convaincu que le décor est vrai, et que vous êtes vrai.

Tout conspire à nous faire croire que tout est vrai, solide et réel, que c'est LA réalité, comme ça, qu'on ne peut pas y échapper, puisqu'il n'y a rien d'autre. D'ailleurs, si vous voyez les choses autrement, c'est que vous êtes malade. Du calme, on va s'occuper de vous.

Mais si vous n'êtes pas vrai,et plus je vais, plus je pense que je ne suis pas vrai, pas plus que vous et tout le reste, c'est tout qui s'écroule, d'un coup, et ne revient plus. Mort le décor, morte l'impression d'être vivant et vrai. Morte la bulle, mort le sommeil. Morte la Pieuvre.

N'attendez rien du monde. Il ne changera pas, il ne change jamais. Les images défilent, les épisodes se succèdent. Après la tempête, les héros un peu barbus et fatigués, virils, les femmes un peu décoiffées, l'épaule en sueur, tous se retrouvent autour du bar, ça va mieux, l'espoir renaît, et c'est toujours le film. La musique, pour indiquer le sentiment à éprouver.

Percez la membrane, dissolvez vous, abandonnez tout ce que vous croyez de vous, qui je suis - et, n'avez-vous pas remarqué, depuis toutes ces années, comme on vous dit qui vous êtes : par l'astrologie, moi je suis verseau, moi lion, moi ci, moi ça, mais l'ascendant, pas oublier l'ascendant, c'est important, et comme c'était trop peu, la chinoise, l'aztèque, la numérologie, le tarot, les anges, pas un mois ne se passe sans qu'on découvre une nouvelle manière de se branler l'ego, ce précieux moi.

Des gens qui disent : moi, chuis plutôt poisson. Et moi, légumes. Ah bon ?

Moi, chuis voitures allemandes. Moi, bouddhiste. Moi, j'y crois pas, à ce truc. Faut pas me la faire, chuis pas tombé de la dernière. Moi, moi, moi...

Connais-toi toi même, ça ne veut pas dire : regarde toi dans la glace, ça veut dire : découvre que tout est faux, que tu n'es rien, rien rien. Tout est inventé, imaginé, susurré, fourni en kit par la Pieuvre qui veut continuer à te sucer.

Découvre que tu n'es rien, et la Pieuvre n'aura, n'a plus de prise. Comment enlacer le rien, pourquoi s'attarder à sucer le vide ?

Quand l'abre s'écroule, le lierre disparaît.

Autant dire tout de suite, pour répondre à une question légitime qu'on pourrait me poser, que je n'y suis pas encore parvenu. Mais je ne désespère pas. Rien ne presse. Si quelque chose presse, c'est encore moi, moi, moi.

C'est ça, le voeu de pauvreté. Le voeu de chasteté, c'est de sortir du désir forcené de se croire quelque chose. On peut être riche et baiser sans contrevenir à ces deux voeux, dès lors que c'est absolument indifférent, d'être riche ou pauvre, de baiser ou de ne pas.

De même, être vivant ou mort n'a pas la moindre importance. Vivre en se méprisant, comme l'esclave que le scénario nous propose - puçage, vaccins - ou mourir insoumis, quel sera votre choix ?

On peut aussi vivre en esclave en toute quiétude ; il y en aura beaucoup, et même contents. Et d'autres s'en moqueront.

Car il est déjà possible d'être dans ce monde et hors du monde. C'est à ce moment là qu'il devient justement indifférent d'être quoi que ce soit, puisqu'on n'est rien, en réalité. 

13 commentaires:

  1. Moi moi même ,je pense personnellement que c'est vrai car ça m'arrange bien ,j'ai de l'IMPORTANCE car je suis le meilleur par rapport a vous les nul .Le plus performant ,le plus fort ,s'est moi et la compétitivité est ma seul raison de vivre et d'ailleurs il n'y a que moi même qui possède la raison s'est pourquoi je DEFEND mes IDEES en niant les tiennes .Tu es qui ,rien ,tu le sais maintenant que tu m'a vu hein baisse les yeux voilà regard elle est la ta place ,va coucher allez coucouche panier ,couche le panier .Pas bouger ,pas bouger s'est MOI QUI DIT ta place ,tu fera jamais rien de ta vie INCOMPETENT .

    J'ai vraiment besoin de préciser LOL car j'aime pas les abréviations de se genre a la mdr de merde .Va expliquer a quelqu'un qui sait pas parler alors y faut se donner de la valeur sinon je fais comment moi moi même personnellement !!

    Pourquoi les gens y sont méchant avec moi ???

    Mathieu

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  2. Comme par L'hasard de tous les hasards ,le mot clef pour enregistrer le commentaire est:

    DUR EVI

    Mathieu

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  3. Bon, not' vieux jade est comme Paulot : incurablement négatif et pessimiste.

    Il nous dit cela :
    "N'attendez rien du monde. Il ne changera pas, il ne change jamais. Les images défilent, les épisodes se succèdent. "
    Si, il me semble que le monde change. 2012 ne sera pas comme 2011, ni comme 2010...ce sera peut-être "pire" ou ce sera peut-être "mieux"...on en recausera fin Décembre.
    A défaut de pouvoir "changer le monde", puisque "il ne change jamais" dixit VJ, hé bien changez, VOUS! Vous aurez alors un autre regard, une autre perception du monde et celui-ci sera changé dans votre réalité subjective. Et peut-être même, en cadeau Bonux, que votre volonté de percevoir le monde sous un autre aspect aura un effet sur le monde. Quien sabe ?
    On sait bien que si on change sa façon de se comporter avec les gens, avec ses proches, ils vous disent : "mais tu as changé !" et les rapports avec eux se modifient.

    Vous connaissez la parabole de Jean qui rit et de Jean qui pleure ?

    L'ami Pierrot

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  4. Bonne idée Pierrot, regardez votre assiette vide et imaginez qu'elle est pleine ou qu'elle le sera un jour ! C'est ça l'optimisme ? Essayez !

    Changer votre comportement avec les gens, vivez et pensez comme eux et vos rapports en seront changés : vous deviendrez eux !

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  5. Paul ta bien contré le petit tacle de l'ami Pierrot ,bien joué .hé Pierrot t'es méchant ,pas gentil garçon va faire caca ça déconstipe sinon s'est par la bouche que ça sort .Pan dans ta gueule mais ne m'en veut pas ,juste une blague.
    Je pense que l'optimisme comme le pécimisme ou encore l'espoir sont toute dirigés par la maladie mental .Bande de psychopathe va(moi aussi je qualifie des gens..!?).Sinon Pierrot tu répond toi même au problème posé .Il ne sert a rien de changer le monde tant que l'on sait pas le regarder correctement avec réalisme et tous ceux se plaignant des sonneurs d'alarme et autres rabat joie ne sont qu'en réalité des individus se complaisant dans une réalité sombre a laquelle aucun effort sera apporté de leur part .Pour certain ,rester figé et plus facile que le mouvement ,ainsi donc seul le réalisme compte .
    L'ami Pierrot fait peut être parti des gens persuadés qu'ils changeront le monde avec des boulet encore attaché aux pieds ou que le messie le fera pour nous ,le meilleur ne vient pas avec l'apport de négativité .
    Pour ma part ,dixit la montagne Paul ,je crois avoir compris ma leçon reste a l'appliquer intégralement .Je n'attend plus que le monde change ,je me change moi même .Ce chaos n'est que le reflet de notre âme .

    Apprend a regarder(intérieur/extérieur) ,nous somme déjà au paradis

    Mathieu qui en rit et Mathieu qui en pleure

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    1. Intéressante péroraison. Pour aller un peu plus loin, merci de me, de nous dire ce qu'est le réalisme ? Le vôtre ? Comment le décririez-vous, et comment êtes-vous sûr que votre réalisme est bien réel ?
      Une chose encore : qui change qui, en vous ?
      Et pour quelle raison ?

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  6. Ce bon vieux Jade...
    Il n'aura jamais si bien rien dit!
    Et si près de la chose...

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  7. Le monde change sous certains aspects. On ne vit plus à présent de la même façon qu'il y a 100 ans. Mais en fait, cette dualité qui fait la vie est bien là et toujours là. Le jour, la nuit, le bien, le mal, l'amour, la haine... Tout cela existe je pense depuis bien longtemps et perdurera encore un moment. Ou peut-être jusqu'à la fin des temps (il y en aura bien une, lorsque notre soleil explosera... ou avant ça, même.)

    Nous ne sommes peut-être rien. Ou peut-être quelque chose... Nous savons tellement peu. Nous supposons plein de choses qui peuvent s'avérer réelles ou qui sont pur produit de notre imagination.


    Je me sens effectivement à la fois dans ce monde, et hors de ce monde. C'est bien étrange ! Je finis par me demander pourquoi je me pose tant de questions, alors que je n'en aurai peut-être jamais la réponse.

    Est-ce être pessimiste, ou bien est-ce seulement du lâcher-prise ?

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  8. Nous savons peu de choses dans la mesure où nous sommes maintenus dans l'ignorance, ce n'est pas une fatalité, mais une volonté de nos maîtres.
    Nous sommes des enfants sans parents.
    Cela arrangerait l'oligarchie terrestre que personne ne se pose plus de questions, ou les mauvaises. De toutes façons ils induisent les mauvaises réponses.
    Il faut réussir à prendre du recule sur ce monde, afin de le percevoir dans sa totalité et les dysfonctionnements sciemment mis en place nous apparaissent.
    Comme vous dites, la dualité est structurelle à ce monde, elle est éternelle. Il y a seulement des cycles ou le "bien" devient la règles, suivi du "mal". Advitam aeternam...

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  9. Eh bien merci pour ce texte jubilatoire... J'adhère et je trouve cela fondamentalement optimiste....

    Etre rien.... Etre tout....

    Surtout ne pas être dupe des petites histoires que l'on se raconte tout au longe de la journée pour se donner de l'importance, se faire croire qu'on existe vraiment.... c'est donc bien qu'il y a un souci quelque part !

    Surtout de pas être dans le déni.... croire encore et encore que l'on peut aider les autres.... car nous on est plus haut, plus spirituel... pour oser abreuver les autres de nos visions personnelles....

    Ecouter en soi....

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  10. Excellent Paul y a plein de commentaire ,ça commence a faire débat ce qui va rendre ton blog encore plus intéressant .Sinon s'est moi qui pérore ,ha bon ,non je fais pas ça moi si ,halala merde pourquoi je dit des truc pareil aussi là moi .
    Moi je veut bien dire ce qu'est le réalisme mais je ne connais pas tes propos et j' aime que l'on apporte un début de réponse lorsque l'on pose des questions .Un mot ne suffit a décrire ce que l'on pense et comme je le pense vraiment ,il faut arrêter de trop qualifier des gens sans apporter son propre point de vue .Mais tu as raison sur un point je reconnais que j'aime m'écouter parler cela est vrai je le sais .
    Il y a déjà beaucoup de bonne réponse posté et chacun sa vision des choses .La grande vérité est quelle n'existe pas, chacun s'arrange avec ce qui rend les choses agréable dans son existence et lorsque tu te rendra compte de certain aspect de ta vie qui te gène vraiment alors tu approchera sans en douter le réalisme .Je ne suis ni un grand littéraire ou philosophe mais allez une petite phrase qui sonne bien .
    "La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde ",il n'y aura jamais rien de plus vrai.
    Je ne sais pas si mon réalisme est juste mais il est réel et pour la preuve que tu recherche ,il va falloir la chercher toi même .Je me rend bien compte que je ne suis plus la même personne maintenant qu'avant 2008 .Tout change mais si tu souhaite que rien ne change alors s'est difficile a voir la nouveauté .
    Je me change moi moi même personnellement tout seul comme un grand .Pourquoi ?
    J'étais un vrai sale gros con que dis je énorme oui .Mais voilà lequel des deux est le plus con ,moi qui jugeai a tout va ,qui dégradais etc...(sinon trop long)et qui se faisais apprécier pour mes propos bizarre qui faisait rire tous le monde sauf moi .ET depuis que j'ai acquis de la nuance , de la mesure ,que je ne décide plus pour les autres (...blabla...blablabla...),je reçois les foudres de tous mes proches .Trop facile d'entretenir constamment les même point de repère .
    Conclusion de ma pérorationnalismiquetrique (j'ai appris un mot )

    Ne rien changer et profiter du changement ,c'est de l'opportunisme .
    Les idées ont toujours impactées l'avenir ,lequel souhaite tu vivre ?

    Mathieu

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  11. Merci, c'est plus clair. Pour info, je ne suis pas Paul. Sans importance.

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  12. Le fait d ' en être conscient de n ' être " peut - être rien " me fait" croire " le contraire ,
    qui suis -je donc ??? Vous tous ! je suis imbriqué dans l' ensemble , Tout est en Tout et quelque part il doit y avoir une raison , car l' univers est tout sauf insensé , chaque pensée modifie , change quelque part quelque chose , à chaque instant !
    nous sommes des créateurs , il est temps que la cacophonie laisse la place à une belle symphonie ... ^^

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