12 septembre 2011

Les journalistes, pour les nuls


Déclaration que fit John Swinton (rédacteur en chef du New York Times), lors d’un banquet donné en son honneur à New York à l’occasion de sa retraite :
 
« Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante! Chacun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le sais. Il n’y en pas un parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et s’il le faisait, vous savez d’avance qu’elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille. D’autres parmi vous, sont payés le même montant pour un travail similaire. La fonction d’un journaliste est de travestir la vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d’avilir, de ramper aux pieds de Mammon, et de se vendre soi-même, de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous savez cela et je le sais ; quelle folie donc que de porter un toast à la presse indépendante. Nous sommes des outils et les vassaux d’hommes riches qui commandent derrière la scène. Nous sommes les marionnettes, ils tirent sur les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostitués intellectuels ».

(Vers le Nouvel Ordre du Monde, de D. Manifold, Téqui, 1995, pp. 15 et 16.)


Une citation que nous rapprochons de ce que déclarait D. Rockfeller, lors de la réunion du Bilderberg Group à Baden-Baden, en juin 1991 :
 
« Nous remercions le Washington Post, le New York Times, Times Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans… Il aurait été impossible pour nous de développer notre place mondiale s’il avait été l’objet d’une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles ».

2 commentaires:

  1. Mr Rockefeller fait des erreurs de syntaxe : "s’il avait été l’objet..." Qu'est-ce qui aurait été l'objet ?
    (peut-être une simple erreur de traduction...)

    Le métier de prostitué(e) est le plus vieux métier du monde. N'est-il-pas ? John Swinton a le mérite d'avoir été franc, même si personne ne se fait d'illusion.

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  2. La guerre à l'humanité est celle de l'information ou plutôt, de la désinformation et propagande. Il s'agit de convaincre ou de tromper les esprits des masses...

    L'argent est le nerf de toute guerre. Comment s'étonner alors que "Mammon", les puissances de l'argent, familles de banquiers internationaux, aient quasiment gagné la guerre de l'information grâce au contrôle des grands médias ?

    Le "Système Murdoch" ou "Turner" ou "Dassault" ou "Berlusconi" ou encore "Rothschild" repose sur le contrôle des grands médias.
    Jusqu'ici, cela semble avoir bien réussi...mais les failles commencent à apparaître, avec l'affaire "Murdoch/News of the World" et avec le désintérêt croissant des masses pour la grande presse et pour la TV grande audience, style TF1.

    Mais un désintérêt n'est pas non plus le signe d'un réveil...mais il rendra plus coûteux l'effort de guerre des financiers mondiaux.

    L'ami Pierrot

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