La classe politique française est proche d’un effondrement et elle ne le sait pas. Pourtant, il suffirait de regarder autour de soi et de déceler les signes annonciateurs du séisme que vont provoquer des plaques tectoniques prêtes à s’entrechoquer.
La classe politique française est de plus en plus déconnectée du réel. On pourrait multiplier les exemples, en vrac.
Pensons à ces députés qui suppriment les crédits du Haut Comité pour l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) ou à ceux qui refusent que l’on subventionne l’enseignement secondaire privé sous contrat. Plus généralement au défouloir qu’est actuellement l’hémicycle, où l’on vote n’importe quel amendement, sans tenir compte de son impact sur le projet de budget.
Pensons à Marine Le Pen qui votait il y a quelques mois l’inscription de l’avortement dans la Constitution en pleine crise démographique française.
Pensons à Emmanuel Macron, qui emmène 120 personnes lors d’une visite d’Etat au Maroc en pleine crise de la dette française.
Pensons à Anne Hidalgo, qui continue à renforcer les entraves à la circulation dans Paris.
Pensons à Christian Estrosi, qui dit “nous” en parlant de la guerre que mène Israël contre les Palestiniens et les Libanais:
Vous aimez les apocalypses ?
Tous nos politiques qui sont devenus des inconditionnels de la défense des crimes de guerre et contre la civilisation commandités par Benjamin Netanyahu (jusqu’à François Hollande, ancien président de la République, qui appuie le projet de loi déposé par Caroline Yadan visant à criminaliser la critique de la politique israélienne) devraient se rappeler un épisode célèbre de la Bible, dans le livre de Daniel, au chapitre 5 :
01 Le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence.
02 Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines.
03 On apporta donc les vases d’or enlevés du temple, de la Maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire.
04 Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
05 Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal. Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
06 il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent.
07 Le roi cria de faire entrer les mages, les devins et les astrologues. Il prit la parole et dit aux sages de Babylone : « L’homme qui lira cette inscription et me l’interprétera, on le revêtira de pourpre, on lui mettra un collier d’or, et il sera le troisième personnage du royaume. »
08 Tous les sages du roi entrèrent donc, mais ils ne purent lire l’inscription ni en donner au roi l’interprétation. (…)
13 On fit venir Daniel devant le roi, et le roi lui dit : « Es-tu bien Daniel, l’un de ces déportés amenés de Juda par le roi mon père ? (…)
16 J’ai entendu dire aussi que tu es capable de donner des interprétations et de résoudre des questions difficiles. Si tu es capable de lire cette inscription et de me l’interpréter, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or et tu seras le troisième personnage du royaume. »
17 Daniel répondit au roi : « Garde tes cadeaux, et offre à d’autres tes présents ! Moi, je lirai au roi l’inscription et je lui en donnerai l’interprétation. (…)
23 Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ; tu t’es fait apporter les vases de sa Maison, et vous y avez bu du vin, toi, les grands de ton royaume, tes épouses et tes concubines ; vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre, ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne savent rien. Mais tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.
24 C’est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription.
25 En voici le texte : Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine.
26 Et voici l’interprétation de ces mots : Mené (c’est-à-dire “compté”) : Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ;
27 Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ;
28 Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. » (…)
30 Cette nuit-là, Balthazar, le roi des Chaldéens, fut tué.
Il s’agit d’un des récits de la Bible parmi les plus célèbres, au même titre que la Tour de Babel ou le Jugement de Salomon.
Tandis que nos politiques sont fascinés par ces Israéliens et ces Américains qui pensent qu’il est nécessaire de provoquer une nouvelle guerre mondiale pour faire advenir un très totalitaire “royaume du bien”, ce passage du Livre de Daniel nous rappelle que “l’Apocalypse” n’est pas autre chose, étymologiquement, que la “Révélation”. Il survient des situations où l’être humain doit faire des choix radicaux, révélant par là-même ce qu’il a au fond du cœur (dans la pensée biblique, le cœur est le siège des pensées les plus intimes de la personne).
En l’occurrence, aujourd’hui, les politiques français font, aujourd’hui, des choix radicaux, qui pourraient les laisser totalement démunis face au retour du réel.
(On peut se demander si le “en même temps” macronien n’est pas une tentative désespérée d’empêcher le basculement de la politique française soumise aux Etats-Unis dans des choix radicaux dont elle ne saurait sortir).
Il n’y a pas que le conflit du Proche-Orient qui est en jeu. Passons en revue les plaques tectoniques à l’œuvre.
La classe politique française est de plus en plus déconnectée du réel. On pourrait multiplier les exemples, en vrac.
Pensons à ces députés qui suppriment les crédits du Haut Comité pour l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) ou à ceux qui refusent que l’on subventionne l’enseignement secondaire privé sous contrat. Plus généralement au défouloir qu’est actuellement l’hémicycle, où l’on vote n’importe quel amendement, sans tenir compte de son impact sur le projet de budget.
Pensons à Marine Le Pen qui votait il y a quelques mois l’inscription de l’avortement dans la Constitution en pleine crise démographique française.
Pensons à Emmanuel Macron, qui emmène 120 personnes lors d’une visite d’Etat au Maroc en pleine crise de la dette française.
Pensons à Anne Hidalgo, qui continue à renforcer les entraves à la circulation dans Paris.
Pensons à Christian Estrosi, qui dit “nous” en parlant de la guerre que mène Israël contre les Palestiniens et les Libanais:
Vous aimez les apocalypses ?
Tous nos politiques qui sont devenus des inconditionnels de la défense des crimes de guerre et contre la civilisation commandités par Benjamin Netanyahu (jusqu’à François Hollande, ancien président de la République, qui appuie le projet de loi déposé par Caroline Yadan visant à criminaliser la critique de la politique israélienne) devraient se rappeler un épisode célèbre de la Bible, dans le livre de Daniel, au chapitre 5 :
01 Le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence.
02 Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines.
03 On apporta donc les vases d’or enlevés du temple, de la Maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire.
04 Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
05 Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal. Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
06 il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent.
07 Le roi cria de faire entrer les mages, les devins et les astrologues. Il prit la parole et dit aux sages de Babylone : « L’homme qui lira cette inscription et me l’interprétera, on le revêtira de pourpre, on lui mettra un collier d’or, et il sera le troisième personnage du royaume. »
08 Tous les sages du roi entrèrent donc, mais ils ne purent lire l’inscription ni en donner au roi l’interprétation. (…)
13 On fit venir Daniel devant le roi, et le roi lui dit : « Es-tu bien Daniel, l’un de ces déportés amenés de Juda par le roi mon père ? (…)
16 J’ai entendu dire aussi que tu es capable de donner des interprétations et de résoudre des questions difficiles. Si tu es capable de lire cette inscription et de me l’interpréter, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or et tu seras le troisième personnage du royaume. »
17 Daniel répondit au roi : « Garde tes cadeaux, et offre à d’autres tes présents ! Moi, je lirai au roi l’inscription et je lui en donnerai l’interprétation. (…)
23 Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ; tu t’es fait apporter les vases de sa Maison, et vous y avez bu du vin, toi, les grands de ton royaume, tes épouses et tes concubines ; vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre, ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne savent rien. Mais tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.
24 C’est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription.
25 En voici le texte : Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine.
26 Et voici l’interprétation de ces mots : Mené (c’est-à-dire “compté”) : Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ;
27 Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ;
28 Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. » (…)
30 Cette nuit-là, Balthazar, le roi des Chaldéens, fut tué.
Il s’agit d’un des récits de la Bible parmi les plus célèbres, au même titre que la Tour de Babel ou le Jugement de Salomon.
Tandis que nos politiques sont fascinés par ces Israéliens et ces Américains qui pensent qu’il est nécessaire de provoquer une nouvelle guerre mondiale pour faire advenir un très totalitaire “royaume du bien”, ce passage du Livre de Daniel nous rappelle que “l’Apocalypse” n’est pas autre chose, étymologiquement, que la “Révélation”. Il survient des situations où l’être humain doit faire des choix radicaux, révélant par là-même ce qu’il a au fond du cœur (dans la pensée biblique, le cœur est le siège des pensées les plus intimes de la personne).
En l’occurrence, aujourd’hui, les politiques français font, aujourd’hui, des choix radicaux, qui pourraient les laisser totalement démunis face au retour du réel.
(On peut se demander si le “en même temps” macronien n’est pas une tentative désespérée d’empêcher le basculement de la politique française soumise aux Etats-Unis dans des choix radicaux dont elle ne saurait sortir).
Il n’y a pas que le conflit du Proche-Orient qui est en jeu. Passons en revue les plaques tectoniques à l’œuvre.
Sept plaques tectoniques à l’œuvre
Commençons par des choix qui ont dépendu directement de notre pays.
+ Notre classe politique a, d’une certaine manière, tout misé sur le partenariat franco-allemand. Or, comme le Courrier des Stratèges vous l’expliqué régulièrement, en particulier sous la plume d’Ulrike Reisner, l’Allemagne est dans une crise profonde. qui va l’amener à considérer les préoccupations françaises comme secondaires.
+ Notre classe politique a, depuis, François Mitterrand, fait le choix de l’euro mais en pendant qu’il n’était pas nécessaire de respecter les engagements d’équilibre budgétaire que l’on prenait. Le drame qui est en train de se nouer tient, non seulement, à l’étendue de la dette française mais à la soumission qu’elle entraîne, rendant vaine toute manifestation d’indépendance géopolitique.
+ Notre classe politique mais aussi nos dirigeants d’entreprise ont vu, depuis des décennies, dans l’Union Européenne et dans l’Alliance Atlantique, une rente de situation. Au fond de lui-même le rentier sait qu’il ne crée pas la richesse dont il profite, par héritage, et par de bons placements. Il a tendance à surjouer son appartenance à la classe dirigeante, au risque de se rendre odieux à ceux qui créent de la richesse et lui permettent de bien vivre. Croyez-vous vraiment que l’Italie, qui a su se réindustrialiser et est une puissance exportatrice au sein de ces institutions européennes qu’on nous dit n’être qu’un carcan, va nous faire des cadeaux dan les négociations à venir, lorsqu’il s’agira de réorganiser un Occident affaibli?
Après les mouvements tectoniques de nos propres plaques tectoniques, regardons celles qui entrent en collision avec les nôtres:
+ + Que Donald Trump soit, mercredi 6 novembre, le nouveau président américain ou non, nous sentons bien que la politique américaine est en train de basculer. Le spectacle affligeant d’un Joe Biden sombrant dans une sénilité aggravée signe le cynisme mais aussi l’incapacité du parti démocrate, qui a eu recours à de nombreuses manipulations pour permettre à cette homme d’arriver et de se maintenir au pouvoir. (Si Kamala Harris l’emportait à la régulière, elle aurait surmonté de formidables obstacles). Au-delà du parti démocrate, c’est tout l’immense majorité de l’establishment américain qui est en cause. Les Etats-Unis vont entrer dans une crise existentielle, avec ou sans Trump. Et il fera encore moins bon que d’habitude être leur allié.
+ + La Commission Européenne d’Ursula von der Leyen s’obstine à imposer un modèle rigide de “transition énergétique”, avec par exemple, un quota de voitures électriques pour tous les fabricants. En réalité, l’industrie européenne, privée du gaz bon marché européen, confrontée à la puissance de la recherche chinoise et au pouvoir d’attraction de l’Inflation Recovery Act américain, ne peut pas lutter sans délocaliser ses sites de production. C’est toute la cohésion européenne qui est menacée par l’obstination bornée d’une idéologue et de tous ceux qui l’ont hissée sur le pavois.
+ + L’Ukraine est en train de perdre une guerre dont le Courrier des Stratèges vous avait dit, dès 2022, qu’elle ne pouvait pas la gagner. L’effet de souffle va être terrible pour une classe politique française qui s’est à 99% enthousiasmée pour la cause ukrainienne. Pensons à ces innombrables drapeaux ukrainiens au fronton des mairies et d’autres bâtiments publics.
+ + De même, sans vouloir faire une peine exagérée à Christian Estrosi, Israël est en train de perdre la guerre que Benjamin Netanyahu a engagée sur plusieurs fronts.
Zoom sur le conflit israélo-palestinien
(1) A Gaza, contrairement à la propagande médiatique, Israël n’a pas vaincu et ne peut pas vaincre le Hamas ni les autres mouvements combattants palestiniens. Le chiffre connu des blessés graves de la guerre de Gaza (20.000) amène à penser que 5 à 6.000 soldats israéliens ont été tués dans la Bande, soit des pertes équivalentes à celles des milices palestiniennes.
(2) Au moment où nous écrivons, il se confirme que l’armée israélienne vient de subir au sol une lourde défaite face au Hezbollah à Khiam, D’une manière générale, l’infanterie israélienne se révèle incapable d’avancer au-delà de quelques centaines de mètres de la “ligne bleue”, qui marque la frontière avec le Liban depuis 1948.
(3) Le nord d’Israël, le plateau du Golan occupé, sont régulièrement bombardés par des tirs de missiles ou des drones, non seulement du Hezbollah mais aussi des milices irakiennes.
(4) Le mouvement combattant yéménite d’Ansarallah (“les Houthis”) a bloqué tout accès au port d’Eilat et fait reculer les marines américaine et française qui tâchaient de riposter.
(5) L’Iran a procédé à deux séries de frappes précises sur Israël; après la deuxième, l’aviation israélienne n’a pas osé pénétrer sur le territoire iranien et s’est contentée de frappes symboliques, convenues à l’avance avec Téhéran, par l’intermédiaire des Américains et des Russes.
(6) Diverses sources convergent pour évaluer à au moins 500.000 le nombre d’Israéliens qui ont quitté le pays depuis le 7 octobre 2023.
(7) La plus terrible défaite d’Israël est d’ordre éthique. A part les gouvernants occidentaux au sens moral atrophié, tous les peuples du monde sont horrifiés par une armée israélienne qui ne pourrait rien faire sans munitions et soutien logistique anglo-américain, qui perd la bataille au sol (y compris à Gaza) mais qui s’acharne à tuer des civils sans défense avec son aviation, ayant amorcé un génocide à Gaza, fait 11.000 prisonniers arbitraires en Cisjordanie et à Jérusalem Est et déjà plus de 3.000 morts au Liban.
Une révolution se prépare en France
Les rentiers qui dirigent la France – qu’ils soient acteurs du capitalisme de connivence, hauts fonctionnaires ou directeurs de rédaction des médias subventionnés – avaient vu en Emmanuel Macron leur bouée de sauvetage en 2017. Sept ans plus tard, les crises se sont accumulées, les plaques tectoniques ont commencé à bouger de manière telle qu’un dénouement est proche.
Emmanuel Macron étant devenu en grande partie impuissant – quand il n’a pas de très mauvaises idées aux yeux de l’establishment, par exemple l’arrêt des livraisons d’armes à Israël – la classe politique française s’en remet à un homme de 73 ans, sans aucun doute intelligent, mais qui a interdiction de protéger la France contre les plaques tectoniques en mouvement d’outre-Atlantique, de Russie et du Proche-Orient.
Comment ne pas voir qu’un dénouement est proche? Les plaques tectoniques qui se rencontrent s’entrechoquent ou se chevauchent, créant des tremblements de terre. L’anticipation la plus sensée est celle d’une disparition programmée de la plus grande partie de l’actuelle classe politique française.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/11/03/a-propos-de-la-tres-prochaine-revolution-francaise/?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.