Les Démocrates s’immolent sur l’autel de leur propre relation ténue avec la décence. – Tom Luongo
Qu’est-ce qui pourrait aller de travers ? Probablement plus que vous ne l’imaginez. Nous venons de franchir le cap de l’automne. Maintenant, les choses deviennent sérieuses, voire gravement sombres. L’Amérique n’a jamais autant dansé sur les squelettes et la morbidité. Les cours des petites villes se remplissent de symboles gonflables de l’enfer et de la mort. Ne vous demandez-vous pas ce que tout cela signifie en dehors du bon vieux plaisir familial ? L’esprit du temps s’amuse peut-être un peu avec nous, pensez-vous ?
Nous sommes principalement préoccupés par notre auto-gouvernance dysfonctionnelle, bien sûr, et par la méthode pour la réviser périodiquement, que nous appelons une élection. Personne n’a confiance dans ce processus, qui a acquis tant de couches de complexité absurde et inutile dans le seul but de pervertir le résultat que tous les avocats du pays auront un revenu annuel garanti considérable dans l’effort probablement futile de le démêler le 6 novembre. Voilà votre paysage d’enfer, avec des accents de mort sur un cheval pâle… et tout le reste. Le chaos. . émeutes. . anarchie. . la guerre civile.
La menace d’une troisième guerre mondiale s’est peut-être apaisée pour le moment, mais d’une manière particulière et déconcertante, à savoir un coup d’État au sein de l’exécutif. Le colonel Lawrence Wilkerson, ancien chef de cabinet du secrétaire d’État Colin Powell, rapporte que le Pentagone a annulé « Joe Biden », c’est-à-dire qu’il l’a retiré de la boucle de décision pour quoi que ce soit. Vous vous demandez comment il est possible qu’il soit resté aussi longtemps dans le circuit de décision, étant donné le problème de son cerveau manifestement cassé. Mais maintenant, c’est officieusement officiel : mangez votre glace à la menthe et fermez-la, et laissez le Dr Jill s’occuper des séances de photos des « réunions de cabinet ».
Selon le colonel Wilkerson, le secrétaire à la défense Lloyd Austin a dit en face au « président » qu’il n’y aurait pas de tirs de missiles à longue portée fournis par les États-Unis depuis l’Ukraine « jusqu’au fin fond de la Russie », comme la Maison Blanche infestée de néocons a pu en parler à l’infini. Des têtes plus sages au sein du QG du ministère de la Défense ont pris une décision à ce sujet. Mettez-les dans le même sac, si vous le souhaitez, Tony Blinken et Jake Sullivan. La « ligne rouge » des Russes est si large que l’on peut la voir depuis la Station spatiale internationale – du moins si l’on est un astronaute bloqué là-haut par l’incompétence combinée de la NASA et de Boeing. Mais c’est une autre histoire.
Pendant ce temps, le Premier ministre britannique Keir Starmer était tout à fait prêt pour l’opération de missiles et s’est rendu à Washington pour un entretien en tête-à-tête avec « JB » afin d’obtenir le feu vert. Les Britanniques sont avides d’une nouvelle guerre mondiale. Les deux dernières se sont si bien déroulées qu’ils ont dit adieu à leur vaste empire. Ils veulent maintenant dire adieu à leur île, qui n’a presque plus d’économie et qui est envahie par des gens hostiles avec une culture très différente qui n’aiment pas Shakespeare. Le gouvernement britannique est une bande de monomaniaques obsédés par la défaite de la Russie qui, à ce stade de l’histoire, est comme un loir (Glis glis) face à un ours brun (Ursus arctos).
« Joe Biden », apparemment “furieux” d’avoir perdu son pouvoir exécutif, a été contraint de dire à Starmer que l’opération de frappe de missiles était annulée, ce qui a laissé le Premier ministre britannique vexé d’avoir traversé l’océan sans raison. Qui sait, les Britanniques sont tellement fous ces jours-ci qu’ils essaieront peut-être de le faire eux-mêmes. Zelensky, le dirigeant ukrainien qui n’est plus élu, les a suppliés d’essayer parce que l’Ukraine n’a plus rien. L’OTAN dans son ensemble n’a plus rien non plus. Il n’y a plus beaucoup d’armée combinée. Il ne reste que peu de munitions dans les armoires et les citoyens déprimés de ses pays membres n’ont plus aucune volonté de faire la guerre.
Il n’y a plus rien d’autre à faire que de s’entendre sur un règlement qui fera que l’Ukraine ne sera pas membre de l’OTAN. Toute cette affaire a été une humiliation pour l’OTAN et l’Amérique, en particulier pour l’équipe de direction de « Joe Biden » (quelle que soit sa composition actuelle). Plus ils refuseront d’entamer des pourparlers, moins il restera d’Ukraine en tant qu’entité souveraine – ayant prouvé au monde entier que sa souveraineté repose uniquement sur sa capacité à être utilisée comme un piège par les néocons et le blob américains. On vous rappelle que pendant soixante-dix ans, avant 2014, l’Ukraine n’était un problème pour personne jusqu’à ce que nous en fassions un problème à dessein – à dessein idiot et malveillant – et que l’Ukraine pourrait, en théorie, redevenir un problème pour personne. Ne serait-ce pas merveilleux ?
La candidate Kamala Harris, l’autre chouchou des néocons et des services secrets (version nationale), promet toutes sortes de bonnes choses « lorsqu’elle sera en poste ». Pour une raison quelconque, personne au sein de l’énorme équipe de journalistes-génies du New York Times n’a informé Mme Harris qu’elle est actuellement en fonction, et ce depuis le 20 janvier 2021. Pourquoi pas de bonnes choses pour nous, les plébéiens, pendant tous ces mois ? Pas d’arcs-en-ciel, de licornes, de réductions d’impôts ou de blocs de fromage de dix livres du gouvernement ? Rien d’autre qu’un dollar qui se désintègre, des flots de cabots sauvages qui traversent la frontière et débarquent partout, de Springfield (Ohio) à Nantucket, et d’interminables conneries sur la lutte contre la « désinformation », c’est-à-dire toute idée qui contredit le programme du Parti démocrate en matière de suicide national assisté.
La campagne de Mme Harris, alimentée par le gaslighting, a perdu de sa superbe ces derniers jours, l’événement le plus marquant étant l’heure de câlin de la semaine dernière avec l’ourson officiel de l’Amérique, Oprah. … parce que, voyez-vous, il ne reste plus qu’à combler le vide émotionnel induit par le Wokisme dans les esprits désespérément en manque de X millions d’électeurs de la persuasion de la personne qui accouche – en particulier parmi les âmes malheureuses qui n’ont jamais eu l’occasion d’accoucher. Le détestable partenaire de Harris, Tim Walz, a obtenu des résultats si discordants que la campagne a dû le suspendre dans un placard quelque part, avec tous ses squelettes, et fermer la porte à clé. Comme toujours, les surprises d’octobre nous attendent : monstres, démons, goules, fantômes hurlants, morts-vivants et tous les larbins payés par le syndicat des enseignants.
James Howard Kunstler
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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