L’agence de notation internationale Moody’s a dévoilé vendredi dernier le 25 octobre après la fermeture des marchés, son évaluation de la dette souveraine de la France, fragilisée par la dérive de ses comptes publics.
“Si elle a maintenu inchangée sa note de crédit sur la France à “Aa2”, elle a toutefois signalé qu’elle envisageait de la dégrader dans les six prochains mois, faisant passer la perspective de “stable” à “négative”.
Dans sa note, Moody’s justifie ce changement de perspective par le “risque grandissant” que le gouvernement ne soit pas en mesure de mettre en place des mesures destinées à limiter le déficit budgétaire et la détérioration de la dette du pays.
“La détérioration budgétaire que nous avons déjà observée dépasse nos attentes et contraste avec les gouvernements de pays disposant d’une note similaire qui ont tendance à consolider leurs finances publiques dans l’environnement actuel”, précise l’agence.”
Je vous laisse prendre en considération l’édito du jour, puisque je souhaitais dans cette édition vous montrer le contraste entre les performances de l’économie française et celle de l’économie italienne.
Notre pays s’enfonce dans une crise sans précédent, parce que nous sommes dirigés par des margoulins depuis trop longtemps, et que Macron et ses sbires, loin d’être des Mozart de la finance sont des pieds nickelés de l’économie et même qu’un troupeau de chèvres qui n’auraient rien fait aurait obtenu de biens meilleurs résultats.
Pour le moment les agences de notations ne souhaitent pas mettre le feu aux poudres.
Il y a les élections américaines, il y a la nécessité de financer la guerre en Ukraine. Bref, la notation souveraine est aussi éminemment politique, mais ne soyez pas naïfs. La dégradation va arriver à moins que Barnier réussisse à redresser les finances du pays, ce qui est souhaitable, mais peu probable.
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