Le rendement moyen de toutes les espèces, céréales à paille, maïs grain et fourrage, protéagineux et oléagineux est orienté à la baisse par rapport à 2023, jusqu’à -18,8% pour l’orge et -15,5% pour le blé tendre, dont la récolte s’annonce comme la plus faible depuis 40 ans.
Moisson 2024 : les récoltes d’automne ne compensent pas la chute estivale
Les rendements du maïs (grain et fourrage), du sorgho, du tournesol, du soja, de la betterave ou encore de la pomme de terre sont au mieux équivalents à ceux de l’an passé. La collecte de blé tendre est ajustée à 25,8Mt, en baisse de 26,5% par rapport à 2023 et de 25,5% par rapport à la moyenne 2019-2023, selon les prévisions du ministère de l’Agriculture arrêtées au 1er septembre. Lire l’article.
La production de tournesol est estimée à 1,9 Mt, en baisse de 9,7 % par rapport à la production record de 2023 (2,1 Mt), sous l’effet d’une baisse à la fois des surfaces cultivées (-4,0 %) et du rendement (-6,0 %) (Crédit photo : R. Lecocq)
L’AGPB réclame des prêts garantis par l’Etat et une véritable ambition
Aux prises à la pire récolte depuis 40 ans, les céréaliers désespèrent un « gouvernement des affaires urgentes » apte à répondre au mur des trésoreries exsangues, et au-delà, à cesser de les désarmer face à des compétiteurs sans entrave. Lire l’article.
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier, ici au Sommet de l’élevage à Cournon (Puy-de-Dôme) en octobre 2021, attendu au tournant par les céréaliers… mais pas qu’eux (Crédit photo : R. Lecocq)
Un marché mondial du blé en équilibre, les agriculteurs français ne pourront pas se payer
Comprendre l'actualité économique du monde agricole en 1 min. Bien que les agriculteurs aient souffert de la météo qui a réduit les rendements à peau de chagrin, les échanges à l’exportation sont à l’équilibre. Comment expliquer ce paradoxe ? Analyse de Maxence Devillers, consultant chez Argus Media France. Lire l’article.
Maxence Devillers, consultant chez Argus Media France (Crédit photo : Louise Delaroa)
Les récoltes françaises en berne dans un marché du blé mondial équilibré
Bien que les agriculteurs aient souffert de la météo qui a réduit les rendements à peau de chagrin, les échanges à l’exportation sont à l’équilibre. Comment expliquer ce paradoxe ? Lire l'article.
Moisson 2024 : la qualité à peu près sauve
Les conditions météo de la campagne 2023-2024, responsables de chutes de rendement affectant presque sans distinction les céréales à paille, le colza et les protéagineux, ont relativement épargné la qualité des grains, selon une première analyse de FranceAgriMer, Arvalis et Terres Inovia. Lire l’article.
La teneur en oméga-3 des graines de colza serait significativement supérieure, de 0,5 à 1 point selon les régions (Crédit photo : R. Lecocq)
Moisson 2024 : l’interprofession à la fois rassurante et inquiète
Intercéréales estime que la piètre récolte de blé tendre n’aura pas d’impact pour les consommateurs et que les clients « historiques et partenaires » de la France seront approvisionnés en priorité. Mais la filière attend des pouvoirs publics du soutien pour assurer sa pérennité et sa compétitivité. Lire l’article.
Notre pays ne manquera pas de pain et continuera de proposer des produits céréaliers de grande qualité grâce au travail mené en filière pour collecter, trier et transformer les céréales, garantit l’interprofession (Crédit photo : R. Lecocq)
Moissons en berne : le gouvernement donne du grain à moudre
Report sinon prise en charge de cotisations MSA, dégrèvement de TFNB, mobilisation de la DEP, versement le cas échéant de l’ISN dès l’automne, versement d’avances Pac à compter du 16 octobre : telles sont les annonces du ministère de l’Agriculture, qui évoque aussi une mesure de restructuration bancaire adossée à une garantie publique. Lire l’article.
Le gouvernement a décidé d’activer plusieurs dispositifs pour accompagner les céréaliers en difficulté (Crédit photo : R. Lecocq)
Moisson 2024 : des chutes de rendement généralisées à toutes les espèces
Conséquence d’un interminable enchainement d’aléas climatiques, les céréales à pailles, le maïs grain encore les oléo-protéagineux voient leur rendement moyen baisser voire s’effondrer, selon les prévisions du ministère de l'Agriculture. Lire l’article.
Avec une prévision 26,3Mt en 2024, la récolte de blé tendre pourrait être la plus faible jamais enregistrée depuis les 24,5Mt de 1983 (Crédit photo : R. Lecocq)
Moisson 2024 : entre 250 et 600 €/ha de perte de revenu !
Petits rendements, baisse de la qualité et charges de production toujours aussi hautes, les revenus des agriculteurs vont en pâtir. Analyse de Sylvain Jessionesse, agriculteur et cofondateur de Piloter sa ferme. Lire l’article.
L'assurance récolte, victime collatérale de la piteuse moisson 2024 ?
[Edito] Outre l’affaiblissement des exploitations et la fragilisation des marchés export, la piteuse moisson 2024 va enfoncer un peu plus les références historiques de rendement des exploitations, talon d’Achille de l’assurance climatique, indispensable béquille de résilience. Lire l’article.
[Edito] Outre l’affaiblissement des exploitations et la fragilisation des marchés export, la piteuse moisson 2024 va enfoncer un peu plus les références historiques de rendement des exploitations, talon d’Achille de l’assurance climatique, indispensable béquille de résilience. Lire l’article.
En tirant vers le bas les références historiques de rendement, la piètre récolte 2024 risque d’entamer l’attractivité de l’assurance récolte (Crédit photo : R. Lecocq)
Le pois protéagineux pas épargné par les aléas météo et sanitaires
Des semis très tardifs impactés par des précipitations constantes, un hiver et un printemps battant des records climatiques de chaleur et d’humidité, une pression maladie ayant pris au dépourvu de nombreux producteurs : tel est l’enchainement maléfique subi par les pois protéagineux. Lire l’article.
La météo a favorisé les maladies tout enfreignant les capacités d’intervention (Crédit photo : R. Lecocq)
Moissons en berne : l’attentisme des pouvoirs publics
En déplacement dans une exploitation d’Eure-et-Loir, le ministre de l’Agriculture (démissionnaire) n’a pas apporté de réponses concrètes aux céréaliers impactés par la longue séquence climatique affectant les rendements des céréales, renvoyant au « bilan à l’issue des moissons ». Lire l’article.
Le ministre de l’Agriculture (démissionnaire) Marc Fesneau auprès de céréaliers d’Eure-et-Loir le 29 juillet (© X FNSEA28)
Moissons 2024 : allons-nous vers une année noire ?
15% d'exportations de blé tendre en moins. La récolte de 2024 de céréales s'annonce décevante. Météo pluvieuse et géopolitique ont rebattu les cartes. Les agriculteurs français vont devoir accuser le coup. Lire l’article.
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