Vieille blague : comment appelle-t-on cent mille avocats au fond de la mer ? Réponse : Un bon début.
Vous pensez que les banquiers ne font rien de bon ? Aucune bande de vauriens n’a apporté plus de chaos et de chagrin à la vie de cette république que la claque qui se rassemble sombrement sous la bannière« Lawfare ». Son visage public est Lawfaremedia.org, dirigé par Benjamin Wittes, un chercheur de Brookings, mais cette bande ne sert qu’à donner un faux semblant de décorum aux opérations de son armée d’avocats activistes du Parti démocrate, dirigée par le maréchal Marc Elias, architecte de la fraude électorale qui a fait perdre aux Américains leur confiance dans leurs élections.
Marc Elias a été l’initiateur du canular du RussiaGate en 2016 depuis son perchoir chez Perkins Coie, alors cabinet d’avocats de la campagne d’Hillary Clinton, qui a blanchi les paiements à Christopher Steele, homme de paille de l’agence de relations publiques politiques Fusion GPS de Glenn Simpson, qui a concocté le « dossier » frauduleux et mis en branle un train de manigances juridiques du blob des services de renseignement de Washington DC visant à défenestrer Donald Trump de la Maison Blanche – l’enquête Mueller, l’impeachment, etc.
Pendant que tout cela se déroulait au cours du mandat de Trump, et sous la couverture de l’opération Covid-19, Elias a organisé les modifications apportées en 2020 aux lois et règlements électoraux de nombreux États afin d’autoriser le vote par correspondance à grande échelle, d’organiser des activités de collecte de bulletins de vote et d’introduire l’utilisation de boîtes de dépôt pour la réception de votes groupés. Lui et les avocats de son équipe, financés par George Soros, ont poursuivi les États qui tentaient d’exiger l’identification des électeurs et ont fourni une protection juridique à l’attaque de Mark Zuckerberg, qui a coûté 419 millions de dollars, contre le personnel des circonscriptions électorales dans les swing states. Lorsque les élections de 2020 se sont terminées de manière suspecte, Elias et sa bande ont intenté des actions en justice dans tous les cas où le scrutin était contesté et ont obtenu le rejet de plus de soixante d’entre elles sur la base de la « qualité pour agir », sans que le bien-fondé des affaires ne soit examiné. C’est ce qu’on appelle le Lawfare.
Cette fois-ci, en 2024, Elias a fait tout son possible pour s’assurer que des millions d’étrangers en situation irrégulière qui s’entassent dans les swing states verront leur identité putative attachée aux bulletins de vote par correspondance récoltés à des adresses telles que les parkings de Walmart et les unités de stockage, et il a intenté des procès chaque fois qu’un État menace d’exiger une preuve de citoyenneté pour pouvoir voter. Il a également intenté soixante procès péremptoires pour faire obstacle aux tentatives d’audit de tout décompte électoral après le 5 novembre – comme si c’était un affront à la démocratie que de poser ne serait-ce que des questions sur les fautes officielles.
Une escroquerie Lawfare parallèle est en cours : le Project 65 , parrainé par le Parti démocrate, qui cherche à radier les avocats proches de Trump qui tentent de contester les irrégularités du vote lors de l’élection de cette année. Son énoncé de mission se lit comme suit :
Le projet 65 est un effort bipartisan visant à protéger la démocratie de ces abus, une fois pour toutes, en tenant pour responsables les avocats de gros mensonges qui intentent des procès frauduleux et malveillants pour annuler des résultats électoraux légitimes, et en travaillant avec les associations du barreau pour dissuader les abus futurs en établissant des normes de conduite claires qui punissent les mensonges sur la conduite ou les résultats des élections.
Remarquez l’expression « gros mensonge » pour exclure toute enquête sur la fraude électorale. Le fait que la moitié de la population de ce pays accepte une telle escroquerie orwellienne montre le rôle vital joué par la perversion du langage dans la guerre du Parti démocrate contre les citoyens de ce pays. Qui, exactement, doit dire, avant l’événement, que toute objection à un décompte des voix est frauduleuse et malveillante ? Réponse : les personnes qui ont malicieusement commis la fraude. Les Démocrates préparent le public depuis des années avec cette phrase, le Gros Mensonge, exactement de la même manière que les pédophiles préparent les pubères innocents qui acceptent l’autorité de n’importe quel adulte, quelle que soit la débauche à laquelle ils sont soumis.
Il est tragique pour notre pays que la loi, et le langage qui l’accompagne, aient été transformés en armes de suicide national. Le résultat net est une nation qui ne peut plus penser correctement et qui ne peut pas construire un ensemble cohérent de règles pour vivre. Nous nous retrouvons donc dans une société où le vol n’est plus un crime, où le franchissement des frontières a été réduit à une erreur d’écriture (« sans papiers »), où les enfants mineurs sont autorisés à décider s’ils sont de sexe masculin ou féminin, où tout discours en désaccord avec l’agenda des autorités est considéré comme de la « désinformation » sujette à la censure et aux poursuites, où les candidats aux plus hautes fonctions sont sélectionnés « démocratiquement » sans aucun vote, et où vous pouvez être écrasé et ruiné financièrement devant les tribunaux par les ressources juridiques sans fond de l’État profond pour avoir simplement dit ce que vous pensiez.
Je vais maintenant vous dire quelque chose qui me trouble profondément et qui pourrait vous troubler. Pardonnez-moi si j’ouvre grand la fenêtre d’Overton. Les lecteurs savent peut-être que je suis un Juif américain. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère d’antisémitisme. Beaucoup diront que cela est dû à la conduite d’Israël dans la guerre contre ses ennemis. Je dirais que c’est tout autant dû à l’adoption de la politique du djihad par la campagne marxiste et wokiste comme instrument de promotion du chaos politique et social en Amérique. Le Lawfare est essentiellement un djihad mené par l’intermédiaire des tribunaux contre notre propre culture commune en voie de désintégration et nos intérêts nationaux.
Les principaux avocats de Lawfare sont juifs : Marc Elias, Norm Eisen, Benjamin Wittes, Andrew Weissmann, Michael Bromwich, Michael Sussmann, Laurence Tribe, Daniel Goldman, Paul Rosenzweig, l’exceptionnellement prodigue menteur en série Republicain Adam Schiff, et bien d’autres. Je ne peux pas dire que je comprenne exactement ce qui les motive à se livrer à ces pitreries. (Peut-être pour défendre leurs clients de l’État profond contre les nombreux crimes commis depuis 2016, en particulier au sein du FBI et du DOJ). Mais c’est vraiment une mauvaise image en plus d’être un agenda néfaste. Ils déshonorent le reste d’entre nous, juifs américains, et nous mettent en danger. Honte à eux. Ils doivent être vaincus, et leur défaite doit se faire dans l’arène de la loi même qu’ils s’efforcent de pervertir.
James Howard Kunstler
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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