Les esprits curieux veulent savoir : Pourquoi les Ukrainiens ont-ils attaqué la région russe de Koursk, ouvrant ainsi un nouveau front septentrional qui était jusqu’à présent essentiellement pacifique ? L’opération était sans espoir, étant donné que les Ukrainiens perdaient déjà le contrôle de leurs derniers bastions dans d’autres parties de ce qui est aujourd’hui le territoire russe, et qu’ils risquent maintenant d’en perdre encore beaucoup plus.
Qui plus est, pour organiser cette invasion sans espoir, les Ukrainiens ont dû retirer leurs meilleures troupes restantes du front oriental, l’affaiblissant à un point tel que les troupes russes avancent plus vite que jamais.
Qui plus est, en attaquant carrément une région pacifique et relativement sans défense qui est sous contrôle russe depuis le 2 septembre 1943 – date à laquelle l’Armée rouge a chassé les nazis d’Hitler – et en le faisant avec des nazis ukrainiens et des membres de l’OTAN parfois appelés à tort « mercenaires », tous joyeusement affublés d’insignes nazis, ils sont parvenus à rouvrir une boîte de Pandore qui était restée fermée pendant 80 ans. Des tas d’hommes russes sont désormais persuadés qu’il est temps de donner au monde une nouvelle leçon sur le sujet : “ne jamais envahir la Russie” et ils se présentent au bureau de recrutement le plus proche. Cette nouvelle vague de volontaires, dont le nombre avoisine les 1.500 par jour, est différente de la précédente, qui voulait simplement aider ses frères du Donbass, ou des réservistes qui ont été appelés au service actif. Ceux-ci veulent réellement aller botter le cul des nazis jusqu’à Jupiter. Tous ceux qui ont sympathisé avec les nazis ukrainiens devraient être très nerveux, car les Russes vont sans aucun doute chercher des moyens cinétiques pour leur expliquer l’erreur de leur comportement.
Les raisons invoquées par les Ukrainiens pour justifier leur invasion de Koursk étaient toutes absurdes. L’une d’entre elles était que l’attaque était un moyen de briser la glace avec les Russes, ce qui permettrait d’entamer des négociations fructueuses. Ces propos ont été tenus peu après que les Russes eurent souligné qu’il n’y avait pas de gouvernement légitime à Kiev et qu’il n’y avait donc personne avec qui négocier. Le mandat de Zelensky s’est achevé en mai, celui du parlement en août, et tous ces acteurs ne font plus que squatter les bâtiments publics de Kiev. Et il n’y a personne avec qui négocier à Washington non plus, puisque le vieux Biden s’est effondré sur une plage quelque part en essayant tant bien que mal de s’oxygéner tandis que ses sous-fifres se déchaînent en essayant de comprendre l’incompétence flagrante de Kamala.
Une autre raison invoquée était que l’invasion de Koursk forcerait les Russes à retirer leurs troupes du front de l’Est, ce qui ralentirait leur progression. Ils ont essayé d’y parvenir… en retirant leurs propres troupes du front oriental pendant que les Russes déployaient de nouvelles réserves à Koursk et que leur progression à l’est s’accélérait. Ne savaient-ils pas que les Russes ne déploient qu’environ la moitié de leurs troupes sur le front à un moment donné, le reste étant occupé à tester de nouveaux équipements et à participer à des exercices d’entraînement ? Et cela a-t-il une quelconque importance ?
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