27 août 2024

Variole du singe : l’OMS réclame 135 millions de dollars pour stopper sa propagation


Alors que la situation sanitaire s’est beaucoup améliorée à travers le monde avec la fin du COVID, comme à son habitude, l’OMS (Organisation mondiale de la santé), championne de l’orchestration de la peur, met en garde contre la propagation de la variole du singe, désormais appelée mpox (contraction de MonkeyPox). L’OMS a récemment tiré la sonnette d’alarme en appelant à un effort international coordonné pour contrôler la propagation de cette maladie en Afrique, notamment en République démocratique du Congo (RDC) et dans les pays voisins. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) poursuit son agenda sous l’influence de ses financeurs. Un plan de lutte contre la transmission de Mpox d’homme à homme a été dévoilé, nécessitant un financement de 135 millions de dollars pour les six prochains mois.

Le virus Mpox se propage de plus en plus en Afrique. Selon le rapport de l’Associated Press, plus de 21.300 cas et 590 décès ont été signalés dans 12 pays africains et 90% des malades sont localisés au Congo. Le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré qu’il est possible de maîtriser les épidémies de Mpox en Afrique. Mais la mise en œuvre du plan de lutte nécessite un financement de 135 millions de dollars. Visiblement, la peur du Covid s’est épuisée, mais les autorités sanitaires ont besoin d’un nouveau virus pour relancer la vaccination. L’OMS et le lobby du vaccin n’ont ménagé ni leur temps ni leur peine pour promouvoir l’adoption d’un traité visant à instaurer une gouvernance sanitaire mondiale en cas de pandémie déclarée.
Un plan d’action pour stopper l’épidémie de Mpox en Afrique

La propagation du virus Mpox en République démocratique du Congo et dans les pays voisins préoccupe la communauté internationale. Selon la dernière mise à jour réalisée par les centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC africain), on recense 21.300 cas suspects ou confirmés dans 12 pays africains actuellement. Le virus a causé 590 décès. La plupart des personnes infectées se trouvent au Congo. Des cas d’infection ont été aussi détectés en Thaïlande, au Pakistan et en Suède.

Il y a environ une semaine, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a déclaré que l’épidémie de Mpox était une urgence de santé publique. En 2022, une épidémie de Mpox s’est déclarée dans plus de 70 pays. Il a fallu plusieurs mois pour la stopper, car l’Afrique n’a pratiquement pas reçu aucune dose des vaccins et aucun des traitements utilisés dans les pays riches. Le virus a donc continué à se propager d’une manière inaperçue au Nigéria et dans d’autres pays africains depuis des années. Actuellement, il est en train de frapper la population de la République démocratique de Congo sans aucun plan efficace pour arrêter sa propagation.

Lundi, le patron de l’agence, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que:

« Les épidémies de mpox en République démocratique du Congo et dans les pays voisins peuvent être contrôlées et cesser…Pour ce faire, il faut un plan d’action global et coordonné entre les agences internationales et les partenaires nationaux et locaux, la société civile, les chercheurs et les fabricants et nos États membres. »

Il a ajouté que « les épidémies de Mpox en Afrique peuvent être maîtrisées, mais les gouvernements, les agences internationales et d’autres doivent travailler ensemble pour obtenir des tests et des vaccins dans les zones touchées ». Il a aussi dévoilé le plan de préparation stratégique et de réaction pour freiner la transmission de la maladie d’homme à l’homme.

Notons que le Mpox appartient à la famille du virus de la variole. Il provoque des symptômes légers incluant la fièvre, les douleurs corporelles et les frissons en général. Mais certaines personnes pourraient développer la forme grave de la maladie. Elle se manifeste par le développement de lésions sur le visage, la poitrine, les mains et les organes génitaux. Il faut souligner que le virus du Mpox se transmet par contact étroit de la peau à la peau, incluant les rapports sexuels. Santé Publique France dans son point de situation du 19 juillet 2022 rappelle que « en France, 96 % des cas pour lesquels l’orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH).

Un plan de lutte à 135 millions de dollars

Selon l’OMS, la mise en œuvre de son plan de lutte requiert un financement de 135 millions de dollars sur une période de 6 mois, qui va de septembre 2024 à février 2025. Ce budget servira à couvrir les dépenses liées à la sécurisation, au transport des produits et équipements médicaux ainsi qu’à l’augmentation du nombre des soignants dans les zones touchées par l’épidémie du Mpox.

L’objectif consiste à interrompre les chaînes de transmission. Ainsi, des efforts de vaccination stratégie seront lancés. Sans surprise, Dans tous les scenarios catastrophes sur les agents pathogènes prédits par l’OMS, on ne trouve quasiment que des maladies à vaccin. Le but est de vacciner. Ils se concentreront sur les personnes les plus exposées au virus comme les travailleurs de la santé et celles qui ont eu des contacts étroits avec les cas récents. Notons que l’OMS prévoit de lancer un appel de fonds.

Actuellement, un seul vaccin est approuvé pour lutter contre Mpox, le vaccin a déjà été acheté par les Etats-Unis à une société de biotechnologie danoise, Bavarian Nordic, spécialisée sur la recherche de vaccins à ARNm contre la variole, Ebola ou encore le Sars-Cov 2. Bien que des vaccins supplémentaires soient en développement, leur disponibilité et leur distribution dans les zones les plus touchées restent incertaines.

La société de biotechnologie Emergent Biosolutions a développé un nouveau vaccin qu’on pourrait utiliser pour lutter contre le Mpox. Mais selon les CDC US, il présente encore nombreux effets secondaires. GeoVax Lbs Inc est également en train de concevoir un vaccin MVA contre l’olvax.

A noter qu’avec la réforme du nouveau traité sur le Règlement sanitaire international (RSI), l’OMS souhaite élargir ses prérogatives à « l’échelle mondiale » . Le traité pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie. Une réforme qui donne au directeur de l’OMS les pleins pouvoirs au détriment des institutions souveraines des États.
 

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