Après nous avoir expliqué comment une élite financière apatride, met états et citoyens à genoux avec “Dépossession”, comment cette même élite s’octroie les pleins pouvoir, en captant toutes les ressources mondiales, bien détaillé et sourcé dans “Coup d’état Planétaire”, le dernier volet de cette triste trilogie, nous emmène dans les arcanes du ”Grand Reset”, cher à Klaus Schwab et à ses congénères, illuminés par leurs rêves de biotechnologie, de “smart cities”, de cyborgs, de planète “propre”, libérée des humains pollueurs et inutiles.
C’est le cauchemar absolu et, il est en chemin. Nous en avons eu un aperçu pendant la “plandémie”...Le livre que vous allez lire, n’est en rien le fruit de
l’imagination ; il est même terriblement contraignant, et voici
pourquoi. Après la publication de « Dépossession » (2018) et de « Coup
d’État planétaire » (2019), ce dernier opus de Liliane HELD-KHAWAM, dont
vous allez ici prendre connaissance, s’ouvre sur cette présentation : « Ce
livre est le dernier d’une trilogie qui analyse la réorganisation du
monde, appelée officiellement, depuis 2020, Great reset ou grande
réinitialisation. »
Ici encore, comme dans ses deux précédents
essais, l’auteure ne s’appuie que sur des références et données
factuelles publiées, sérieuses et souvent officielles, parfaitement
sourcées et soigneusement vérifiées, et vérifiables, donc solides et
parfaitement crédibles, qu’elle présente à ses lecteurs avec précision.
Et c’est bien cette rigueur constante qui fonde la force même de sa
trilogie, comme le lecteur pourra le vérifier par lui-même.
Déjà
ébranlé en effet par les informations troublantes des deux précédents
termes de son triptyque, le lecteur pourra être désorienté, choqué,
voire chercher à rester incrédule et distant face aux révélations de son
essai final…
Et pourtant non, nous n’avons nullement quitté ici le domaine des réalités, bien au contraire, même si celles-ci peuvent aujourd’hui trop souvent sortir des cadres qui nous semblaient jusqu’alors familiers, nos points de repère nous paraissant devoir dès lors se dérober.
Aussi la découverte des faits encore trop méconnus, quoique parfaitement étayés, exposés dans ce dernier tome du triptyque de Liliane HELD-KHAWAM, ne manquera pas d’imposer une véritable mutation au regard du lecteur sur le monde qui l’entoure. Et il ne pourra pas en sortir indemne, et sera obligé de réaliser qu’à son insu, oui décidément, il est bel et bien désormais devenu très myope. Implacable en effet, LHK déroule ici son panorama en 6 parties articulées qui prolongent les deux premiers volets de son triptyque, « Dépossession » et « Coup d’État Planétaire » :
Partie I Des virus bricolés et des dieux
Partie II Conquérir la Nature
Partie III Maîtriser l’infiniment petit pour dominer la Vie.
Partie IV Vers un cerveau planétaire hybride et connecté
Partie V La CyberBabel – Structure cybernétique et humaine de l’Information.
Partie VI Le Posthumanisme – L’humanité vampirisée disparaît dans l’édifice de la Babel numérique et cybernétique
Ce faisant, elle révèle aux lecteurs, même avertis, l’apparition de bien des faits techniques nouveaux, d’une importance majeure, pourtant bien étrangement restés très largement minorés, sinon carrément ignorés par les médias, même spécialisés, depuis une vingtaine d’années au moins.
Ces développements si prodigieusement rapides (et trop discrets) concernent surtout les domaines de la robotique et de la cybernétique (cybertech), et depuis les années soixante-dix, il y a près de cinquante ans, des nano-technologies (nanotech, du domaine du quantique), des techniques de l’information et du signal (infotech), et enfin des biotechnologies (biotech), telles : la virologie, la bactériologie, l’immunologie, ainsi que les « vaccins » (à ADN ou ARNm). Le mariage en cours des développements de ces quatre familles de techniques (NBIC) bouleverse et menace désormais littéralement notre environnement, encore à l’insu de la plus grande partie de l’humanité.
Happée par la machine cybernétique, la biosphère est menacée au plus profond de son existence.
Depuis les années soixante-dix déjà, soit depuis déjà un demi-siècle, « intellectuels » et groupes de « réflexion » proches du pouvoir des empires et de la famille de la Haute finance, oeuvrent avec acharnement à libérer l’Homme de l’esclavage de ses tabous culturels et religieux qui sacralisaient la vie humaine dans la plupart des cultures et civilisations du monde. Ainsi, on a légiféré sur l’avortement, l’euthanasie, mais aussi sur le bricolage du vivant et actuellement on procède à des opérations de mutilation génitales, ce qui condamnent des pré-adolescents en bonne santé, à une médication obligatoire à vie.
A signaler que les intervenants n’hésitent pas pour cela à s’arranger avec le « Serment d’Hippocrate » des médecins : « primum non nocere ».
Le caractère sacré de la vie humaine étant à présent en voie de disparition finale dans nos sociétés modernes actuelles, celle-ci devient dès lors un « matériau social » ouvert à la manipulation et aux projets « transhumanistes » des milliardaires décideurs actuels qui rêvent aujourd’hui de transformer l’humanité de gré ou de force ; de l’« homo sapiens », en « homo communicans » et finalement en « homo digitalis », sorte de cyborg, ou de robot humain parfaitement sous contrôle.
Et ici LHK vous expliquera sur quelles réalités ces derniers prétendent à présent fonder leur hubris, en n’hésitant plus désormais à le faire largement savoir. Exemples:
- La 4ème révolution dont parle Klaus Schwab devrait mener au transhumanisme, lui-même n’étant qu’une phase transitoire vers le posthumanisme. Soit l’annihilation de l’humanité au profit de la machine.
- Le désir de surveillance de la santé humaine en temps réel ainsi que d’interaction homme-machine fluide (transparence) augmente rapidement. L’enjeu final est et restera l’accumulation de données pour alimenter une IA supposée offrir à l’élite la vie éternelle. La personne finit par ressembler à une machine monitorée par une autre machine, elle-même prise dans la machine à gouverner.
- La constitution d’une humanité globalisée dotée d’un cerveau global. Et avec ce processus, c’est l’humain qui se vide de son intériorité. Émerge alors le concept de l’Homo communicans qui se vide intérieurement au profit de la communauté.
- Le Christ cosmique est une caricature de la notion théologique de « Corps mystique »
- L’Homo communicans de Wiener est « un être sans intériorité et sans corps », qui vit dans une société sans secret, un être tout entier tourné vers le social, qui n’existe qu’à travers l’information et l’échange, dans une société rendue transparente grâce aux « machines à communiquer ».
- L’Homo communicans n’a de réalité que par les interactions qui l’impliquent ; c’est-à-dire les signaux qu’il envoie et qu’il reçoit dans le cadre de sa position au sein des réseaux de la machine.
- .Les gouvernants nationaux et supranationaux de la planète, les gros financeurs du complexe militaro-industriel, et les sociétés civiles financées par ces derniers ont admis (pour les autres d’abord…) et intégré dans leurs objectifs le concept de l’Homo communicans de Norbert Wiener en tant que Nouvel Homme du Nouveau Monde ».
Parvenus à ce point, à mon sens, pour bien saisir la nature de ce qui désormais nous menace, il nous faut nous livrer à une réflexion préalable sur nos voies humaines de connaissance. Il est en effet important de se rappeler que l’on sait depuis l’idéalisme de Kant et même bien avant, que l’intellect humain est peu ou prou constitué par deux types de familles (et deux seuls) de démarches de connaissance (deux théories de la connaissance) : celles de l’idéalisme de Platon (conseiller de plusieurs ‘tyrans’ grecs), et celle du réalisme d’Aristote son disciple, lui-même précepteur d’Alexandre le Grand, c’est-à-dire deux voies générales, celle de l’idéalisme dominant la réalité (soit pour faire simple, tout ce qui est pensable est réel, au moins potentiellement), ou au contraire celle du réalisme dominant les idées et les concepts (tout ce qui est réel est pensable, mais pas n’importe comment). Or, il est bien trop souvent méconnu qu’en fait l’idéalisme platonicien est plutôt recherché par les pouvoirs humains en raison d’une plus grande facilité à être manipulé (les sectes en effet – instruments de pouvoir – s’appuyant généralement sur une démarche gnostique, c’est-à-dire de nature idéaliste), que ne l’est le réalisme d’Aristote, qui au contraire, est à l’origine de l’établissement de la Science basée sur les faits et l’expérience qui fondent la légitimité des Sciences contemporaines, lesquelles s’imposent désormais universellement par leur efficacité technologique. Et oui les faits restent « incommodes », bien moins « commodes » que les idées ! Ces deux voies entretiennent en outre des rapports dialectiques.
Les deux premiers volets de son triptyque, dans lesquels LHK nous démonte les mécanismes par lesquels (aussi incroyable qu’une telle chose puisse paraître d’emblée), quelques individus ont pu, de manière accélérée au cours des quarante dernières années, grâce à l’usage avisé des banques centrales, des finances internationales et des compagnies multinationales (inspirées du modèle historique de la BEIC, Compagnie britannique des Indes orientales), confisquer une très grande majorité des richesses réelles et des accès aux ressources naturelles du globe, en concentrant leur contrôle dans leurs mains et dans celles de leurs collaborateurs directs, illustrent en réalité le pouvoir du signe ou du symbole sur ce qui est ainsi représenté, soit la toute-puissance potentiellement prédatrice de la « représentation » sur le « représenté ».
L’histoire moderne de la monnaie en est en effet la meilleure illustration. La monnaie étant d’abord et avant tout un moyen admis d’échange des (services) et richesses réelles dans toute société (moyen d’échange réduit progressivement au pur signe monétaire, de plus en plus « dématérialisée » dans les sociétés au fur et à mesure de leur modernisation), et s’en assurer le contrôle, c’est de facto s’assurer disposer d’un pouvoir puissant sur ces dernières.
C’est le secret de l’histoire moderne de l’épiphanie des dynasties bancaires usurières désormais bien connues, d’où procèdent ces milliardaires fous d’aujourd’hui, auxquels personne ne semble plus maintenant en mesure de résister dans leur délire de vouloir réduire l’humanité à des cyborgs post-humains, après avoir éliminé près de 95% de leurs congénères !
Marx déjà avait du reste fait judicieusement observer dans son « Capital » que la nature de l’activité bancaire et financière moderne inversait en fait la séquence naturelle du fonctionnement de l’économie réelle « production de richesse – monnaie – investissement productif » en « monnaie – production de richesses – monnaie, plus intérêt ».
La monnaie apparaît donc historiquement comme le medium, rapidement réduit à un pur symbole public de la valeur d’échange socialement accepté, entre les produits, services et richesses au sein des sociétés. Devenue l’affaire des scribes et du clergé des temples de la divinité tutélaire de la Cité, qui en assurent la production et le contrôle, dès la plus haute Antiquité, son symbole ne tarde pas à être « sacralisé » dans le peuple de la cité, comme l’illustre parfaitement l’étymologie même du mot Money (monnaie, moneta), le mot aujourd’hui le mieux compris de tous les peuples du globe.
L’histoire de la monnaie nous renvoie en effet au début du 4ème siècle avant J-C, à la prise de la Cité aux 7 collines, Rome, par les celtes Gaulois de Brennus, suite à sa victoire de l’Allia en 390 av JC sur les défenseurs de la ville, 70 ans avant la mort d’Alexandre le Grand à Babylone. Souvent frappée par la foudre, la colline du Capitole avait été naturellement choisie en effet pour édifier les temples de la divinité tutélaire de Rome, Jupiter, et Junon sa Parèdre, et, au retour des campagnes militaires victorieuses, les rois de la cité avaient coutume de rendre hommage à la divinité protectrice en déposant les métaux précieux (bronze, étain, electrum, cuivre, argent, or…) de leurs butins de guerre dans le trésor de son temple, aux bons soins de son clergé, à qui par ailleurs revenait la charge d’élever les troupeaux sacrés des animaux destinés exclusivement aux sacrifices de louange du culte des idoles en vue de gagner leur protection et faveurs.
Or, pour se procurer un animal à sacrifier, il fallait d’abord acquérir (d’une manière ou d’une autre, par exemple en effectuant des corvées dans l’élevage de ces troupeaux sacrés) la « marque du temple », réalisée en fondant des éléments précieux du trésor du temple, sur laquelle était imprimé le symbole sacré de ce temple.
Les romains ordinaires, cherchant à obtenir la protection et la bénédiction de l’idole protectrice, à l’occasion de tout événement important concernant leur famille (naissance, mariage, mort, contrats…etc.) devaient dès lors se procurer cette marque qui leur permettait d’obtenir son animal sacré pour l’offrir ainsi en sacrifice par les mains du clergé ; les romains sacrifiaient ainsi usuellement à Junon dont l’animal sacré était l’oie, l’animal de sacrifice le plus commun, car le plus aisé à obtenir, de sorte qu’à Rome, cette marque circulait communément parmi les moyens d’échange populaires.
Or, lors du siège du capitole par Brennus, les oies sacrées de Junon (les célèbres oies du Capitole) avaient, en jetant l’alerte par leurs cancanements bruyants, sauvé les défenseurs romains de l’oppidum capitolin, alors que des gaulois, de nuit, étaient en train d’escalader en silence la roche tarpéienne espérant investir la place par surprise ; c’est ainsi que dès lors la popularité de l’idole tutélaire fut à son comble à Rome sous le vocable de « Juno moneta », « Junon, l’avertie », et sa marque, instrument d’échange populaire, fut depuis cet événement communément désignée dans le peuple romain sous le terme de « moneta » (« l’avertie »), devenue l’étymologie historique de l’actuel mot « Monnaie ».
L’exemple de la monnaie et de son étymologie trop ignorée, illustre bien en effet les rapports entre un instrument d’échange social, reposant nécessairement sur le symbole, sur le virtuel, avec une sorte de « sacralité » publique, un certain caractère « sacré » qui, spontanément, lui sont implicitement reconnus dans les sociétés humaines.
Or ces éléments sur lesquels reposent les moyens publics d’échange, sont à la base même des civilisations : et d’abord parmi ces derniers, l’écriture est en effet un ensemble de symboles reconnus qui s’abstraient de l’image, la numération également. Ils constituent universellement les bases obligées de la communication publique. S’en assurer le contrôle, sinon l’émission, c’est donc s’assurer d’une influence potentiellement invincible sur la société, et le virtuel tend naturellement à exercer ainsi une prédation sur le réel, jusqu’à finir même par le désintégrer, comme c’est aujourd’hui par exemple le cas de plus en plus visible de la prédation actuelle, sans plus aucuns freins, des Finances internationales sur les économies réelles (sans même évoquer leur colossal pouvoir corrupteur).
Ainsi l’Homo communicans, dont LHK nous expose ici la confection actuelle, ne peut être qu’un être humain, entièrement vidé de son « intérieur », et de sa personnalité, réduit à une simple coquille vide communicante animée, une sorte de zombie, parfaitement sous contrôle recherché et accepté, totalement docile, et alimentant, en permanence et en temps réel, de toutes les informations le concernant l’unité chargée de son contrôle : soit un être humain, rigoureusement sans âme et entièrement chosifié, potentiellement au service d’une entité encore inconnue.
La religion de l’homo communicans, ou celle de l’homo digitalis qui le prolonge, ne saurait manquer d’avoir eu son Prophète. Il semble bien que ce soit le cas, quand nous assistons au surprenant retour actuel à l’honneur de la pensée messianique du Jésuite Pierre Teihard de Chardin, qu’il avait exposée voici plus de 70 ans, dans son célèbre ouvrage, « Le phénomène humain », par lequel il annonçait l’avènement du « Point Oméga » qui selon lui constituerait « Le Christ cosmique », sorte d’entité qui, à partir de tout l’univers, rassemblerait toute la création, et l’assumerait en la divinisant. Autrefois dûment condamnée et mise à l’index par Rome, son œuvre incompatible avec la Tradition catholique, est à présent, au contraire, entièrement réhabilitée et même couverte de louanges par le Vatican actuel.
Teilhard de Chardin annonçait au préalable que ce qu’il appelle la « noosphère », c’est-à-dire, selon lui, l’ensemble des réseaux de communications qui enserrent le globe terrestre, aujourd’hui en explosion littérale sous l’effet des progrès en cours des techniques en télécommunications, allait recouvrir et compléter la biosphère terrestre, concepts déjà énoncés par l’Ukrainien Vladimir Vernadsky, membre éminent du cosmisme russe des débuts de l’URSS, dans les années 20. Les développements contemporains mondiaux des réseaux internet ont bien entendu apporté un large crédit à ces concepts apparentés au panpsychisme qui, en passant par le mouvement du Gaianisme et la notion de cyberespace, ont depuis la fin du siècle dernier désormais débouché sur le « Global Consciousness Project » (GCP ou EEG Project).
Selon Teilhard de Chardin, c’est du sein même de cette « noosphère » qui explose continuellement de puissance « spirituelle », en route accélérée vers le « Point Omega », finalité ultime de la création, qu’à un moment donné de complexité et de puissance, finira par émerger ce « Christ cosmique » évoqué plus haut, qu’il annonce, et qui semble furieusement ressembler à ce que les spécialistes de l'(IA) (« Intelligence Artificielle ») dénomment aujourd’hui La « Singularité Technique » ou (ST), que nous n’allons pas tarder à présenter un peu plus loin.
Ainsi, la « noosphère » de Teilhard de Chardin, apparaît-elle bien comme le terreau nécessaire à la fusion de l’homme avec la machine, susceptible de fonder une prétendue pseudo-« Religion » scientifique du XXIème siècle, avec ses « dogmes », ses « rites », ses « interdits » et son « clergé ». C’est bien à ce thème de réflexion que LHK convie ici son lecteur, en lui ayant consacré sa sixième et dernière partie.
Mais il convient de préciser qu’il y a une cinquantaine d’années, le développement des architectures « neuronales » des processeurs commençait à conférer aux machines informatiques la faculté de choisir des arborescences entre leurs interactions, qui finissaient par améliorer significativement leurs efficacités et performances, à mesure que les bases de données (« data ») qu’elles exploitaient, étaient continuellement complétées et enrichies.
C’est ainsi que dans les années 90 émergèrent de nombreux « systèmes experts » spécialisés, comme ceux qui, par exemple, apportaient aux techniciens spécialistes du domaine sans cesse élargie des mammographies, une aide précieuse à la décision et aux diagnostics des radiologues dans le dépistage des cancers du sein, grâce à l’exploitation des bases de données des radiographies mammaires. Mais pour progresser, tous ces systèmes experts montraient une soif permanente et inextinguible pour la complétion permanente et continue des données sur lesquelles ils travaillent.
Les champs d’application de ces machines n’ont cessé en outre de s’élargir à mesure que se sont multipliés les « systèmes d’experts » spécialisés, intégrés dans leur architecture et coordonnés par un système central, débouchant aujourd’hui sur ce que l’on désigne maintenant sous le terme d’ Intelligences Artificielles, ces dernières pouvant, à leur tour, être intégrées au sein d’une structure de contrôle et de coordination centrale encore plus vaste, etc…
Les connexions ubiquitaires et universelles imposées aux futurs homo communicans (et plus encore aux futurs homo digitalis, simples cyborgs ou créatures synthétiques, éléments intégrés à une machine générale, une IA générale, elle-même simple aide aux décisions, d’une petite « élite » divinisée), contribueraient à l’enrichissement perpétuel et continu des bases de données spécialisées, des « datas » indispensables aux pouvoirs des IA.
Comment ne pas voir dans cette soif permanente des IA pour ces datas issus d’êtres humains réduits à l’état de zombies, un étrange écho aux mythologies des civilisations préhistoriques, dont le sang des sacrifices humains publics, apaisait un temps la soif inextinguible de sang humain de leurs idoles sataniques tutélaires, pour qu’elles assurent alors à nouveau, mais provisoirement, la levée matinale vitale de l’astre solaire du lendemain.
Aujourd’hui, selon les spécialistes des IA, tôt ou tard il deviendra impossible, à mesure des générations de machines à IA, de l’explosion inévitable de leur puissance comme de l’élargissement constant de leurs champs d’actions, de contrôler l’avènement de ce qu’ils désignent sous le terme de la « Singularité Technologique » ou (ST) :
« La Singularité technologique » (ST) est un point hypothétique situé
dans un futur plus ou moins proche, qui suppose que la croissance de la
technologie AI devienne incontrôlable et irréversible. Cette croissance
incontrôlée entraînerait des bouleversements incalculables dans les
sociétés humaines. Selon la version la plus répandue de l’hypothèse de
la « Singularité », appelée aussi « explosion de l’intelligence », un
agent intelligent évolutif, tel un vaste réseau d’ordinateurs connectés
entre eux et aux humains, entrerait dans une « réaction folle » de
cycles d’auto-amélioration, accroissant sans cesse son efficacité dans
ses initiatives. Chaque génération apparaissant de plus en plus
rapidement, provoquerait une « explosion de l’intelligence », qui,
qualitativement ne tarderait pas à surpasser de plus en plus
l’efficacité de toute intelligence humaine. Un tel emballement de
l’intelligence artificielle entraînerait pour l’humanité la perte du
contrôle de son destin… » (Nexus, n°149, novembre-décembre 2023 p. 25)
La
machine cybernéticienne qui héberge la fameuse IA, n’est-elle pas
devenue la machine à gouverner, que craignait tant Norbert Wiener, le
concepteur de la cybernétique? Nous sommes confrontés au régime le plus
totalitaire que la terre ait connue. Il menace l’ensemble du vivant au
travers de pratiques médicales et technoscientifiques, dont l’OMS est la
principale dépositaire.
La structure d’une « IA forte » pourrait par exemple répondre au schéma suivant :
Peut-on considérer que l’essence des réalités actuelles, si
difficiles à appréhender et si confuses pour nos contemporains, que LHK
expose ici, consiste, – au-delà-même de la digitalisation et de
l’édification de la Cyber-Babel post-humaine (seul chemin possible pour
imaginer parvenir à un tel but)- en la supplantation du Logos par la
bête animée révélée par l’Apôtre Saint Jean (Apocalypse 13:15) « et il
lui a été donné d’animer l’image de la Bête, au point que cette image se
mette à parler, et fasse mettre à mort tous ceux qui refusaient de se
prosterner devant elle ».
Cette seconde Bête a « le pouvoir d’animer
l’image de la première bête au point que cette bête se mette à
parler»…cela ne ressemble-t-il pas furieusement à l’IA forte qui doit se
manifester après la fameuse «Singularité Technologique» (ST) que tous
les spécialistes donnent aujourd’hui pour imminente ?
En effet, face aux projets littéralement insensés des décideurs réels
actuels, -cette poignée de méga-milliardaires à présent bien connus,
ivres de mégalomanie et de pouvoir, et saisis désormais de folie
génocidaire sénile-, il existe également une profonde ironie derrière
cette sorte d’épiphanie luciférienne, insensée mais bien factuelle, à
laquelle Liliane HELD-KHAWAM nous convie ici d’assister, c’est qu’elle
reste radicalement à la merci d’événements périodiques (habituels sur
une centaine de milliers d’années) de nature géophysique, tels par
exemple l’inversion des pôles magnétiques terrestres, dont les signes se
multiplient depuis une vingtaine d’années, ou encore de nature
héliophysique comme les super éruptions solaires qui ont déjà entraîné
la disparition d’espèces vivantes sur terre.
Rappelons-nous que :
…70.000 personnes trempées de pluie, ont, le 13 octobre 1917 à Fatima au
Portugal, soudain assisté au « grand Miracle » annoncé, celui de la
« danse du soleil » dans un Ciel soudainement dégagé, dont les
journalistes les plus laïcs du Portugal, très impressionnés (sinon
terrorisés), ont dû eux-mêmes témoigner le lendemain dans leurs
quotidiens.
Comment dès lors refuser de citer ces versets universellement connus du Prophète Isaïe qui prédisait le sort de l’inspirateur de ce Nouveau Monde pour le moins tyrannique:
Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ? Comment es-tu renversé par terre, toi, le destructeur des nations ? Toi qui disais en ton cœur : « Je monterai dans les cieux ; au-dessus des étoiles de Dieu, j’élèverai mon trône ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, dans les profondeurs du septentrion ; je monterai sur les sommets des nues, je serai semblable au Très-Haut !… Et te voilà descendu au Schéol, dans les profondeurs de l’abîme ! »[Isaïe 14:12-15]
Philippe Bourcier de Carbon
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