La nuit dernière, le Hezbollah a mené une nouvelle attaque d’envergure contre Israël, présentée comme une « riposte » à la mort du commandant Fouad Shukr. Les événements habituels se sont déroulés : Le ciel nocturne d’Israël s’est couvert d’une constellation de roquettes Iron Dome et des citoyens paniqués se sont rués vers les aéroports pour fuir le pays.
Israël a affirmé avoir mené une vaste attaque préventive qui a détruit une grande partie du stock de roquettes du Hezbollah avant qu’elles ne soient utilisées.
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Un bateau de classe Dvora des FDI a même été touché par ce qui semblait être un missile guidé du Hezbollah au large de la côte de Nahariya, dans le nord d’Israël, et au moins un membre de l’équipage aurait été tué :
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Le plus remarquable est que nous approchons maintenant du premier anniversaire, en octobre, du début de la guerre d’Israël contre Gaza, et qu’Israël n’a toujours pas réussi à vaincre entièrement la minuscule force qu’est le Hamas. La Russie est critiquée pour avoir mis plus de deux ans à vaincre la plus grande force militaire d’Europe, alors que le pays présenté comme ayant « l’armée la plus avancée du monde » n’est pas en mesure de vaincre une minuscule force de guérilla en un an.
Ce fait est confirmé par de nombreuses sources officielles :
La première, tirée du NY Times ci-dessus, déclare :
Israël a fait tout ce qu’il pouvait sur le plan militaire à Gaza, selon de hauts responsables américains, qui affirment que la poursuite des bombardements ne fait qu’accroître les risques pour les civils, alors que la possibilité d’affaiblir davantage le Hamas a diminué.
…un nombre croissant de responsables de la sécurité nationale au sein du gouvernement ont déclaré que l’armée israélienne avait sérieusement fait reculer le Hamas, mais qu’elle ne serait jamais en mesure d’éliminer complètement le groupe.
En outre, les opérations militaires les plus récentes d’Israël se sont soldées par un échec :
Aux yeux des analystes américains, les opérations militaires les plus récentes d’Israël relèvent d’une stratégie de type « Whac-a-Mole ». Alors qu’Israël développe des renseignements sur un regroupement potentiel de combattants du Hamas, les Forces de défense israéliennes ont décidé de se lancer à leur poursuite.
Elles admettent ensuite que le réseau de tunnels du Hamas s’est avéré beaucoup plus vaste et plus solide qu’Israël ne l’avait prévu, et que si de nombreux tunnels ont été endommagés, il en reste beaucoup qui sont intacts et à partir desquels le Hamas continue d’opérer.
D’anciens et actuels responsables du Pentagone se plaignent qu’Israël n’a pas encore démontré qu’il pouvait sécuriser toutes les zones de Gaza dont il s’est emparé, en particulier après le retrait de ses forces.
Mais un article récent de CNN réfute même les modestes affirmations de succès israélien mentionnées ci-dessus :
https://edition.cnn.com/interactive/2024/08/middleeast/gaza-israel-hamas-battalions-invs-intl/
L’article affirme d’emblée ce qui suit :
Netanyahou, qui subit une pression internationale croissante pour accepter un cessez-le-feu et un accord de libération des otages à Gaza, a déclaré à plusieurs reprises que les forces israéliennes se rapprochaient de leur objectif déclaré d’éliminer le Hamas et de détruire ses capacités militaires. Le 24 juillet, lors d’une réunion conjointe du Congrès, il a déclaré : « La victoire est en vue » :
Mais les analyses scientifiques des opérations militaires du Hamas depuis qu’il a mené des attaques contre Israël le 7 octobre, qui s’appuient sur des déclarations militaires israéliennes et du Hamas, des images du terrain et des entretiens avec des experts et des témoins oculaires, jettent le doute sur ses affirmations.
Malgré l’assassinat de son chef et tous les autres « coups » qu’Israël prétend lui avoir portés, le Hamas, écrit CNN, continue de faire son retour :
Pourtant, les recherches, qui couvrent les activités du Hamas jusqu’en juillet, montrent que le groupe semble avoir fait un usage efficace de ressources de plus en plus rares sur le terrain. Selon les nouvelles analyses, plusieurs unités ont fait leur retour dans des zones clés libérées par l’armée israélienne après des batailles rangées et des bombardements intensifs, regroupant les restes de leurs bataillons dans une tentative désespérée de reconstituer leurs rangs.
CNN affirme que l’aile militaire du Hamas, Al-Qassam, dispose de 24 bataillons prêts au combat et que les forces de défense israéliennes n’en ont dégradé qu’une infime partie (3) :
L’aile militaire du Hamas, connue sous le nom de Brigades Qassam, est divisée en 24 bataillons répartis sur l’ensemble du territoire, selon l’armée israélienne.
Un an de présence de « la force militaire la plus avancée du monde », et ils ne peuvent détruire que 3 bataillons ennemis ? Pendant ce temps, la Russie détruit autant de bataillons ukrainiens en certaines journées.
Ils précisent que 8 des 24 bataillons sont considérés comme pleinement « efficaces au combat », tandis que les 13 autres ont été quelque peu dégradés mais continuent de fonctionner de manière plus sporadique, à la manière d’une guérilla. Ils admettent toutefois que le Hamas travaille activement à la reconstitution de tous les bataillons dégradés.
Alors qu’Israël a naturellement rejeté ces conclusions, des personnalités militaires américaines continuent d’apporter leur pierre à l’édifice :
« Si les bataillons du Hamas étaient en grande partie détruits, les forces israéliennes n’auraient pas encore à se battre », déclare le colonel Peter Mansoor, retraité de l’armée américaine, qui a contribué à superviser le déploiement de 30 000 soldats américains supplémentaires en Irak en 2007 – une stratégie anti-insurrectionnelle connue sous le nom de “surge”.
« Le fait qu’ils soient toujours à Gaza, essayant toujours de mettre en déroute des éléments des bataillons du Hamas, me montre que le premier ministre Netanyahu a tort », ajoute-t-il. « La capacité du Hamas à reconstituer ses forces de combat est intacte ».
L’article cite des civils palestiniens ayant fui le nord de Gaza, qui affirment que le Hamas y est plus fort que jamais et qu’il reconstitue activement ses forces.
« Nous avons commencé à remarquer une résurgence du Hamas moins d’une semaine après le retrait d’Israël du nord de la bande de Gaza en janvier », a déclaré Carter du CTP. « Nous avons constaté que cet effet se poursuivait dans toute la bande de Gaza… C’est le processus qui a défini les bataillons du Hamas ».
Un « soldat israélien de haut rang » a déclaré à CNN que les déclarations du Hamas sur la reconstruction étaient vraies et qu’il avait recruté des « milliers » de nouveaux membres au cours des derniers mois.
L’expert Robert Pape déclare à CNN que les actions d’Israël ne font que renforcer le Hamas :
« Israël génère exactement le type de colère politique supplémentaire, de chagrin supplémentaire, d’émotion supplémentaire qui conduira de nouvelles personnes à devenir des combattants », a déclaré Pape.
« Le pouvoir stratégique réel du Hamas s’accroît », a-t-il ajouté. « Le pouvoir du Hamas réside dans sa capacité à recruter ».
En substance, cela reflète l’orgueil démesuré typique de l’Empire, que l’on voit aujourd’hui si souvent dans le monde entier :
Ce qui est le plus remarquable, c’est que beaucoup pensent de plus en plus que cette situation va conduire à la dissolution d’Israël. D’une certaine manière, on peut dire que Netanyahou et son clan de droite raciste encouragent délibérément un renouveau du Hamas parce que leur plan B est d’utiliser le spectre du Hamas comme excuse pour continuer à dévaster Gaza indéfiniment jusqu’à ce que tous les Palestiniens soient purgés, d’une manière ou d’une autre. Ce serait un scénario gagnant-gagnant pour Israël, s’il n’y avait pas le fait que la société israélienne elle-même est confrontée à des pressions extrêmes dues aux tensions actuelles.
Dans l’article de CNN ci-dessus, un officier israélien de haut rang déclare :
En fait, de plus en plus d’observateurs pensent qu’Israël se trouve dans une sorte de « spirale morbide » :
Le général israélien Yitzhak Brik a lâché une bombe l’autre jour dans Haaretz, en déclarant qu’Israël s’effondrerait dans moins d’un an :
Yitzhak Barik aurait été qualifié de « prophète de la colère » en Israël pour avoir prédit avec précision l’opération « déluge d’Al-Aqsa ». Aujourd’hui, dans une tribune publiée dans Haaretz, il accuse le gouvernement israélien de « jeter de la poudre aux yeux » du public en mentant sur la destruction du Hamas.
Je suppose que le ministre de la défense Gallant comprend déjà que la guerre n’a plus de raison d’être. Israël s’enfonce dans la boue gazaouie, perdant de plus en plus de soldats, tués ou blessés, sans aucune chance d’atteindre l’objectif principal de la guerre : faire tomber le Hamas.
Le pays galope vraiment au bord du gouffre. Si la guerre d’usure contre le Hamas et le Hezbollah se poursuit, Israël s’effondrera d’ici un an.
Il cite la dissolution et la polarisation de la société israélienne, les pertes économiques et la lente évolution d’Israël vers le statut d’État paria. Il ajoute que le nouveau chef du Hamas, Sinwar, comprend la situation et la fait délibérément durer pour saigner davantage Israël en tant que nation ; en bref : « la guerre d’usure joue en sa faveur ».
Il réserve ses condamnations les plus graves à Netanyahou lui-même :
Ce dernier a décidé de « mourir avec les Philistins » – en l’occurrence, les citoyens d’Israël – dans le seul but de conserver son pouvoir.
Il a perdu son humanité, sa moralité fondamentale, ses normes, ses valeurs et sa responsabilité à l’égard de la sécurité d’Israël. Seul son remplacement et celui de ses acolytes dans les plus brefs délais peuvent sauver le pays. Israël est entré dans une spirale existentielle et pourrait bientôt atteindre un point de non-retour.
Il conclut :
Il a raison de dire que les dirigeants israéliens sont devenus absolument féroces dans leurs frustrations face à la communauté mondiale qui ne soutient pas la terreur cruelle et méchante d’Israël. Il suffit de regarder la récente vidéo des commentaires de l’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, depuis sa voiture, alors qu’il quitte le siège de l’ONU à New York :
Voir la vidéo dans l’article orginal
[Vidéo dans laquelle l’ambassadeur israélien à l’ONU dit que le bâtiment de l’ONU devrait être fermé et démoli, NdT]
Bien que la vidéo semble doublée, ses propos ont été confirmés par de nombreux médias, dont le Jerusalem Post.
Haaretz fait également état d’une lettre envoyée par le chef du Shin Bet, Ronen Bar, à Netanyahou et au ministre de la défense, Gallant, dans laquelle il déclare que le « terrorisme juif » menace désormais l’existence même de l’État d’Israël.
Israel Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a déclaré dans une lettre adressée à Netanyahou, à Gallant et à d’autres ministres et publiée par Channel 12 que le « terrorisme juif » des colons en Cisjordanie et les incursions de Ben Gvir dans la mosquée Al-Aqsa causent « des dommages indescriptibles à Israël ».
En réponse à ses avertissements sur la terreur des colons en Cisjordanie, Ben Gvir aurait exigé le renvoi de Ronen Bar et se serait retiré de la réunion des ministres, selon la station de radio de l’armée israélienne.
Ils poursuivent en décrivant le terrorisme effréné des colons juifs en Cisjordanie :
Dans un pays normal, on n’hésiterait pas à faire ce qu’il faut. Ils écarteraient la droite radicale du gouvernement et ordonneraient aux services de sécurité de traiter le terrorisme juif avec la même gravité que le terrorisme palestinien.
Mais tant que le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, et le ministre des finances, Bezalel Smotrich, resteront au gouvernement, il sera impossible de lutter contre le terrorisme juif. Tant que le premier sera en charge de la police et le second des territoires occupés, les terroristes juifs sauront qu’ils ont le soutien des autorités supérieures.
Si Israël continue de nier cette amère vérité selon laquelle une herbe sauvage juive qui a poussé dans les territoires est désormais hors de contrôle, le terrorisme juif fera tomber Israël. « Le phénomène des « jeunes des collines » est depuis longtemps devenu une plate-forme pour commettre des violences contre les Palestiniens », écrit Bar.
En substance, ce qu’ils disent, c’est qu’Israël est désormais ouvertement dirigé par des extrémistes radicaux qui entraînent le pays tout entier dans leur chute. Les têtes pensantes en Israël appellent à un gouvernement plus modéré qui puisse reconnaître que le terrorisme débridé et le génocide ne sont pas une stratégie gagnante à long terme. Malheureusement, les Netanyahou, Ben-Givir et autres Smotrich sont trop fortement retranchés au sommet de la pyramide dirigeante. Après tout, certains d’entre eux comme Ben-Givir sont des kahanistes déclarés – une idéologie ouvertement raciste qui considère tous les Arabes comme des ennemis et s’efforce de les priver de tout droit en Israël.
Pour un autre point de vue intéressant sur le sujet, lisez le dernier article de MoA, qui décrit la secte génocidaire de la fin des temps qui contrôle secrètement la classe dirigeante d’Israël : https://www.moonofalabama.org/2024/08/dire-warnings-as-israels-fascists-are-taking-the-rein.html
Je vois des gens continuer à désigner Israël comme « le plus grand allié de l’Amérique », mais ils ne peuvent citer une seule chose qu’Israël offre à l’Amérique en tant qu’« allié ».
Quand on les pousse à nommer quelque chose, ils démontrent leur incapacité à faire la différence entre un « allié » et un « intérêt ». Demandez-leur de nommer une chose qu’Israël apporte aux États-Unis, et ils répondent par des choses comme :
« Un avant-poste sécurisé pour la projection de puissance au Moyen-Orient. »
C’est ce qu’on appelle un intérêt – Israël facilite la protection des intérêts impériaux de l’Amérique au Moyen-Orient, ce qui fait d’Israël lui-même un intérêt géostratégique américain, et non un allié.
De plus, les gens considèrent l’absence de réaction de l’Iran à l’assassinat de Haniyeh sur leur territoire comme une faiblesse ou une lâcheté. J’ai exprimé ici que je pense que c’est une décision intelligente – l’Iran voit qu’Israël s’étouffe lentement sous la pression. Des centaines de milliers d’agriculteurs et de citoyens israéliens essentiels du nord ont fui, beaucoup d’entre eux déclarant ouvertement qu’ils ne reviendront jamais. L’économie d’Israël est en chute libre, avec son seul port sur la mer Rouge, Eilat, qui est complètement fermé depuis des mois, l’opérateur portuaire ayant annoncé le licenciement de la plupart des travailleurs.
https://www.seatrade-maritime.com/ports/attacks-red-sea-shipping-bankrupt-israeli-port
Le 7 juillet 2024, le PDG du port a déclaré à la commission des affaires économiques de la Knesset qu’il n’y avait eu aucune activité au port au cours des huit derniers mois et qu’il demandait une aide financière. Plus tard, le PDG a déclaré : « Il faut reconnaître que le port est en état de faillite ».
Les analyses continuent de se multiplier, annonçant la fin de l’économie israélienne :
Les indicateurs économiques n’indiquent rien de moins que d’une catastrophe économique. Plus de 46 000 entreprises ont fait faillite, le tourisme s’est arrêté, la note de crédit d’Israël a été abaissée, les obligations israéliennes sont vendues à des prix proches de ceux des « junk bonds », et les investissements étrangers qui ont déjà chuté de 60 % au premier trimestre 2023 (en raison des politiques du gouvernement israélien d’extrême droite d’avant le 7 octobre) ne montrent aucune perspective de reprise. La majorité de l’argent investi dans les fonds d’investissement israéliens a été détourné vers des investissements à l’étranger parce que les Israéliens ne veulent pas que leurs propres fonds de pension et fonds d’assurance ou leurs propres économies soient liés au sort de l’État d’Israël. Cela a provoqué une stabilité surprenante sur le marché boursier israélien, car les fonds investis dans des actions et des obligations étrangères ont généré des bénéfices en devises étrangères, qui ont été multipliés par la hausse du taux de change entre les devises étrangères et le shekel israélien. Puis Intel a annulé un plan d’investissement de 25 milliards de dollars en Israël, la plus grande victoire du BDS de tous les temps.
Il est difficile de prédire l’avenir sans tomber dans le biais de la répétition, mais comme l’article ci-dessus le dit, de nombreuses personnalités ont maintenant proclamé que l’ère du sionisme lui-même est arrivée à son terme, et qu’un lent exode d’Israël, une sorte d’anti-Aliyah, continuera à se produire jusqu’à ce qu’Israël s’effondre et se dissolve de lui-même.
J’ai déjà déclaré auparavant que je pouvais voir la fin d’Israël ressembler à celle de l’ancienne Rhodésie. La seule grâce salvatrice pourrait être que si Trump remporte la présidence et parvient à « sauver » Israël en négociant un accord, ce qui aboutirait ensuite à ce que certains des radicaux soient finalement démasqués, alors Israël continuerait probablement à boiter pendant un certain temps. Mais le pays serait grandement affaibli sur la scène internationale, car les dommages causés à son image ont gravement porté atteinte aux perspectives d’avenir du pays.
De plus, la montée en puissance des BRICS et du Sud global en général signifie que l’Iran et d’autres pays adversaires continueront de gagner en puissance et en ascendant tandis que les alliés d’Israël seront progressivement affaiblis sur la scène mondiale. Il a été récemment déclaré que même Ben Salman d’Arabie saoudite a été menacé d’assassinat en raison de discussions sur sa réconciliation avec Israël, ce qui montre que les tendances se sont retournées contre Israël dans la région.
J’ai déjà déclaré que Netanyahou et Zelensky sont deux oiseaux de même augure avec les mêmes objectifs désespérés : ils doivent entraîner les États-Unis dans une guerre mondiale plus vaste pour sauver leurs régimes et leur pays. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils sont condamnés, que cela se produise ou non. Car les États-Unis n’ont pas le pouvoir de gagner une grande guerre contre l’un ou l’autre de leurs adversaires ; l’Ukraine et Israël sont donc condamnés à leur sort, les États-Unis se sacrifiant également dans le processus.
Il y a de fortes chances que d’ici 2050-2075, Israël suive le même chemin que la Rhodésie, ou du moins n’existe plus sous sa forme actuelle. La seule chose qui pourrait le sauver, ou au moins lui faire gagner du temps, est la seule chose que ses dirigeants ne permettront jamais : une solution à deux États.
Simplicius
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