Un courrier suspect, adressé au ministre de l'Intérieur, a été découvert au centre de tri de La Poste à Longvic, près de Dijon, ce vendredi 26 juillet. De source proche du dossier, confirmée par le procureur de la République de Dijon, ce courrier portait au dos plusieurs inscriptions, et contenait surtout une poudre noire. Les premiers tests ont été réalisés par une unité nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosifs (NRBC-E) de la police.
Ces tests ont révélé une légère positivité à la peste, cette maladie causée par une bactérie et qui peut être dangereuse. Mais de nouvelles analyses sont en cours, c'est désormais l'Institut Pasteur qui en est chargé, indique le parquet de Dijon à franceinfo.
Les résultats sont attendus lundi 29 juillet, selon la préfecture de Côte-d'Or, qui précise que des mesures de précaution ont immédiatement été prises vis-à-vis des personnes ayant manipulé ce courrier, un pompier puis un policier. La division de la criminalité territoriale (DCT) de Dijon est saisie de l'enquête, le ou les auteurs de l'envoi de ce courrier n'ont pas été identifiés à ce stade, leurs motivations restent inconnues.
Un simple relevé d'empreintes au départ, et cette poudre découverte
C'est en fait au départ pour une simple lettre adressée à la mairie de Roubaix et porteuse d'injures et d'insultes à caractère raciales, à l'attention de Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, que les forces de l'ordre ont été appelées au centre de tri. Et la police technique et scientifique sollicitée pour un relevé d'empreintes ou de traces ADN qui s'avérait difficile puisque le courrier avait été manipulé par plusieurs intervenants, c'est habituel dans un centre de tri.
Mais une fois sur place, les policiers ont ouvert l'enveloppe et découvert cette poudre noire, rapidement analysée par la NRBC, l'unité compétente de la direction interdépartementale de la police nationale de Dijon. Ce sont ces tests qui se sont révélés positifs aux analyses portant sur des traces de peste. A ce stade, une enquête est ouverte pour "diffamation et injures" indique le parquet de Dijon. Cela pourrait évoluer en fonction des résultats des analyses menées par l'Institut Pasteur.
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