Cet été, le Royaume-Uni est resté anormalement frais, défiant les prévisions antérieures du Met Office d'une saison chaude record.
La moyenne de juin était de 12,9°C, soit 0,4°C en dessous de la moyenne à long terme, ce qui en fait le mois de juin le plus froid depuis des années. La neige est tombée sur les sommets écossais pendant huit jours consécutifs le mois dernier, un phénomène très rare.
De même en Irlande, un mois de juin froid a été enduré : une moyenne de 13,18°C, soit 0,51°C en dessous de la norme.
Calum MacColl, prévisionniste de la BBC en Écosse, attribue ce froid inhabituel à des causes naturelles. "Le courant-jet était orienté d'ouest en nord-ouest à travers l'Atlantique Nord", explique-t-il, "ce qui faisait que l'Écosse se trouvait souvent du côté froid du jet [qui canalisait l'air maritime polaire vers le pays]".
Contrairement
aux prévisions officielles de « chaleur record », un mois de juin frais
se répercute désormais sur juillet, où il continue d'avoir un impact
sur l'élevage et l'agriculture, les agriculteurs étant apparemment aux
prises avec des températures anormalement basses pour la saison.
Le froid devrait persister pendant un certain temps, le « blues » devant dominer au moins pendant la première quinzaine de juillet.
La superficie brûlée la plus basse jamais enregistrée en Europe
Des données récentes révèlent que l’Europe connaît sa plus faible superficie brûlée jamais enregistrée en 2024, un fait complètement ignoré par les médias soucieux de leur agenda.
Le graphique ci-dessous du Global Wildfire Information System visualise cet inconvénient :
Le graphique montre les zones brûlées cumulées en Europe du 1er janvier au 30 juin 2024, par rapport à la plage moyenne et maximale de la décennie précédente. La ligne verte représentant 2024 montre des superficies brûlées nettement inférieures, les plus faibles jamais enregistrées.
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