Dans un pays qui détient le record des prélèvements et impôts de toutes sortes, il ne faut pas croire qu’augmenter les impôts encore et encore sera une solution viable.
Nous sommes arrivés en gros au bout de l’exercice. Nous pourrons bien faire quelques impôts de plus, bien populaire comme un ISF qui touchera le voisin, méchant et vilain riche qui pourra expier son péché de richesses en achetant une indulgence vendue par l’Etat et appelée ISF, mais cela ne pourra rien changer aux finances de l’Etat à moins de provoquer son effondrement plus rapide si les impôts allaient trop haut.
Il va donc falloir réduire les dépenses et on y coupera pas.
Dans une note publiée mercredi 24 juillet, des experts du Conseil d’analyse économique (CAE) préconisent des économies massives à hauteur de 112 milliards d’euros et étalées sur 7 à 12 ans. Ils recommandent aussi des mesures de court terme et notamment le gel du point d’indice de la fonction publique. C’est à la clef des milliards d’économie.
Vous remarquerez qu’au moment où la gentille gauche parle d’augmenter le SMIC, cela reviendrait à augmenter la masse salariale de l’Etat et des collectivités de plusieurs milliards d’euros chaque année.
Dans le même temps le CAE dit qu’il faut en gros désindexer aussi bien les salaires des fonctionnaires que les pensions des retraités.
A un moment donné, il n’y aura pas le choix.
Pour éviter la faillite, certes, on augmentera un peu les impôts, mais on réduira les dépenses, et ceux qui dépendent de l’Etat souffriront forcément.
C’est exactement ce qu’il s’est passé en Grèce.
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