22 juillet 2024

Discours alarmiste de la bureaucratie sanitaire sur une prochaine « pandémie »


La comédie autour d’une nouvelle pandémie commence. A cause d’une dizaine de cas de grippe aviaire sur terre dont un FAUX décès au Mexique, dont nombreux ont malheureusement relayé. Les experts et les autorités sanitaires mondiales appellent à une préparation urgente face à cette menace potentielle. Sans surprise l’OMS appelle à une vigilance accrue, soulignant l’importance de la surveillance mondiale et du partage de séquences pour mieux comprendre et contrôler la situation. Même si la trame narrative du Covid est morte, les instances sanitaires continuent à maintenir un discours de la peur, sur une prochaine pandémie.
 
Plus de quatre ans après l’apparition du coronavirus à Wuhan, en Chine, la situation sanitaire à l’échelle mondiale s’est nettement améliorée. En janvier, lors du Forum économique mondial de Davos, le patron d el’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS avait déjà souligné la nécessité de se préparer à l’inconnu, à une pandémie sera « encore plus meurtrière », avec l’émergence de nouveaux virus et d’agents pathogènes plus mortels car il estime que la question n’est pas de savoir si une telle maladie émergera, mais quand. En juin, le CDC US avait lancé une alerte sur une éventuelle épidémie de grippe aviaire. Le virus H5N1 était en train de se propager chez les bovins laitiers et on a recensé deux cas d’infection chez les humains. L’agence a déclaré qu’elle surveille de près la situation et qu’elle œuvre pour maintenir à un niveau relativement faible le risque pour la santé publique. 

Cas récents aux États-Unis et tests zoonotiques

Depuis avril 2024, les États-Unis ont enregistré dix cas de grippe aviaire, avec une concentration notable de six cas dans l’État du Colorado. Ces cas ont été détectés chez des travailleurs avicoles, ce qui soulève des questions sur la transmission zoonotique et les mesures de protection dans l’industrie avicole. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), cette situation nécessite une surveillance accrue et des mesures de prévention renforcées.

Le gouvernement américain a intensifié les tests chez les animaux, découvrant de plus en plus de cas de H5N1 chez les vaches et d’autres mammifères. Plus de 160 troupeaux de vaches ont été affectés par le virus, ce qui inquiète les experts quant à la capacité du H5N1 à s’adapter et à infecter les humains. Une étude publiée dans la revue Nature suggère que le virus pourrait évoluer pour devenir plus transmissible entre humains, ce qui augmente les risques de pandémie.

Les CDC ne révèlent aucune évolution du virus qui pourrait le rendre résistant aux médicaments « antiviraux contre la grippe » disponibles. Selon les CDC, les analyses réalisées sur le virus H5N1 montrent que le risque de pandémie reste faible.

Pour autant, le gouvernement américain a alloué 176 millions de dollars à Moderna pour développer un vaccin à base d’ARNm contre le H5N1. Le financement a été attribué par l’intermédiaire de l’Autorité de recherche et de développement avancé biomédical (BARDA), l’interface officielle entre le gouvernement américain et l’industrie biomédicale, c’est un programme dédié à la recherche de traitements médicaux pour les pandémies potentielles.

Le partenariat avec BARDA représente un engagement financier substantiel, avec un potentiel total de 2 milliards de dollars. D’autres pays, comme la Finlande, ont lancé des campagnes de vaccination ciblant les populations à risque.

Toutefois, la coordination mondiale reste insuffisante et les inégalités d’accès aux vaccins et aux tests de diagnostic posent un sérieux problème.
 
Un expert hongkongais alerte sur la possibilité d’une nouvelle pandémie

Yuen Kwok-Yung est un médecin, chirurgien et microbiologiste hongkongais. Yuen Kwok-Yung alerte les dirigeants mondiaux qu’une nouvelle pandémie pourrait survenir. Elle risquera d’être encore plus dévastatrice que celle du Covid-19

Cet éminent chercheur qui a rédigé plus de 800 articles sur les nouveaux microbes et les maladies infectieuses compare la situation actuelle à une poudrière prête à exploser, aggravée par les changements géopolitiques, économiques et climatiques rapides.

« Pourquoi est-ce que je fais une prédiction aussi effrayante ? » a ajouté le scientifique hongkongais. Selon ses dires, « les changements géopolitiques, économiques et climatiques sont très rapides, alors que dans le même temps, chacun continue à se concentrer sur ses intérêts nationaux ou régionaux ». Les dirigeants mondiaux ont donc tendance à négliger ou à oublier les menaces liées à l’apparition et à la circulation d’un virus encore plus dangereux que le SRAS-CoV-2.

Le microbiologiste a ajouté que la pandémie de la grippe espagnole en 1918 a fait 100 millions de décès. Or, la population mondiale est actuellement trois fois ou 4 fois plus nombreuse. A en tenir compte, 400 millions d’individus pourraient donc mourir en cas de nouvelle pandémie.

Le scientifique hongkongais demande aux dirigeants du monde prendre la mesure des risques. Ces derniers, et le grand public également, devraient admettre qu’une nouvelle pandémie risque de survenir dans un futur proche, a déclaré Yuen Kwok-Yung lors d’un entretien à l’hôpital Queen Mary.

L’éminent chercheur invite également les responsables politiques mondiaux à approfondir l’enquête sur l’origine du Covid-19. Il estime que la recherche doit être menée de manière « ouverte et transparente ». Le but est de pouvoir en tirer des leçons ce qui permettrait aux dirigeants mondiaux de mettre au point des stratégies de prévention et de lutte plus efficaces contre les pandémies futures.

Pour rappel, Yuen Kwok-Yung est une grosse pointure en matière de lutte contre les virus dangereux. Il a réussi à identifier le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) et à l’isoler avec son équipe.

Dans son livre le Great Reset, son auteur Klaus Schwab, avait déjà déclaré qu’une pandémie « représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde ». Mais en réalité, avec le COVID, on a pu voir que c’était surtout une occasion pour enrichir les partenaires du WEF dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Johnson&Johnson.

Il devient de plus en plus évident que les pandémies sont extrêmement lucratives pour ceux qui se présentent comme « sauveurs » – en particulier les laboratoires pharmaceutiques, les producteurs de tests et de vaccins, ainsi que les cabinets de conseil et les sociétés de services informatiques spécialisés dans le comptage et la surveillance. Cependant, il est moins évident que notre perception de ce qu’est une « pandémie » ne repose pas sur des données scientifiques.
 
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/07/22/discours-alarmiste-de-la-bureaucratie-sanitaire-sur-une-prochaine-pandemie/?

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