01 juin 2024

Les prophètes de l'Apocalypse

Joe Biden autorise l’Ukraine à frapper la Russie avec des armes américaines.

Macron veut que la France dirige une coalition en Ukraine et pourrait annoncer l’envoi de soldats début juin 2024.


Le mois de juin (2024 ?), début de la grande tribulation selon Marie-Julie Jahenny :
« Les cris de désespoir et d’alarme monteront jusqu’au Ciel.
Les mois du Sacré-Coeur (juin) et de Mon Sang (juillet),
ce sera le signal des châtiments, guerre civile.

Quand le gouvernement verra ces bouleversements, il fera comme l’oiseau, il s’envolera et passera dans un autre pays et la France se verra libre dans sa révolution. C’est à ce moment qu’il faudra fuir Paris. »

Les prophètes de l'Apocalypse

Alex Roudène

Lucain, tout comme son oncle Sénèque (1er siècle après J.-C.), a joué, lui aussi, les prophètes « apocalyptiques » : « Le feu détruira le monde » (la Pharsale) ; et : « Les étoiles se heurteront contre les étoiles, et la matière s’embrassera de tous côtés » (Sénèque).

Prophétie de saint Malachie. Cet évêque irlandais vivait au début du 7ème siècle, mais sa prétendue prophétie ne fut mise en circulation qu’en 1595 ! Extrayons-en le texte qui concerne le dernier pape, Pierre le Romain :

« Au cours de la dernière persécution de la sainte Eglise romaine, siégera Pierre le Romain, qui paîtra ses brebis au milieu de nombreuses tribulations ; celles-ci terminées, la ville aux sept collines sera détruite et le Juge, qui fait trembler, jugera le peuple. »

C’est donc la fin du monde pour les environs de l’an 2000.

Sainte Hildegarde, abbesse bénédictine en Allemagne, au 12ème siècle, publie en 1138 ses visions d’avenir :

« Tout ce qui vit sur terre tend à périr, le monde sent ses forces faiblir » ; et ailleurs : « Le monde est entré dans le septième âge : c’est celui qui précède le dernier jour. »

Joachim de Flore, célèbre moine cistercien du 12ème siècle, passait en son temps, pour un très grand prophète. Il divise l’histoire de l’humanité non pas en sept jours, mais en trois périodes correspondant aux trois personnes de la Trinité. Il annonce la venue de l’Antéchrist vers « la fin de l’histoire du monde ». Mais quand aura lieu cette « fin » ? Si c’est à l’issue de la troisième période, ce serait à la fin de l’ère du Verseau, soit vers l’an 4000.

Mother Shipton, une prophétesse anglaise, qui vivait dans la première moitié du 16ème siècle, a prédit – si la complainte qui résume ses vaticinations est authentique – beaucoup d’événements qui sont arrivés :

« Et le monde finira enfin, en 1992 ; telle est la conclusion de ladite complainte.

Nostradamus ne devrait pas nous effrayer, car il a écrit à son fils cette phrase très rassurante pour ceux qui redoutent la fin du mode pour le début du 21ème siècle :

« … de perpétuelles vaticinations pour d’ici (1555) à l’année 3797 » (ce qui nous laisse un répit de presque 18 siècles).

Faut-il rappeler sa prédiction, si souvent répétée, sur le « Grand Roy d’effrayeur » qui viendra du ciel « l’an mil neuf cent nonante neuf, sept mois », c’est-à-dire en juillet 1999 (L’attaque aérienne tant redoutée se produira deux ans plus tard – le 11septembre 2001 – , mais l’inénarrable Jean-Charles de Fontbrune, le spécialiste de Nostradamus, considère qu’en juillet 1999 la guerre contre l’Occident a été déclarée par Ben Laden, couronné « Grand Roy d’effrayeur » par l’exégète nostradamien.)  

Holzhauser, prêtre allemand (1613-1658), divise l’histoire du monde en sept âges (comme sainte Hildegarde). Il annonce que son temps appartient au cinquième âge. Le notre semble y appartenir encore. Le sixième pourrait être l’ère du Verseau ; et le septième, la prochaine ère, c’est-à-dire celle, sombre et calamiteuse du Capricorne, qui doit se situer en gros entre 4000 et 6000. Mais selon Holzhauser, le sixième âge serait très bref ; il ne durerait sans doute pas les 2160 ans habituels des ères platoniciennes.
Le cinquième âge se terminera par l’apparition du saint Pontife et du Grand Monarque (thème cher aux prophètes dès le Moyen Age). Puis il y aura un sixième âge, très bref, qui mènera jusqu’à l’apparition de l’Antéchrist à la fin des temps. Il est très difficile de dater ces prédictions.

Jeanne Le Royer, religieuse française et voyante célèbre (1732-1798), a prédit, naturellement, l’Antéchrist et la fin du monde. Le Jugement dernier serait pour les alentours de l’an 2000 : « Je jugeai qu’il ne restait plus qu’environ deux heures au soleil. » (Ces heures représentent pense-t-on, des siècles : 1795 + 200 = 1995.) Elle prophétisait après la Révolution.

Anne-Marie Taïgi, célèbre voyante italienne, a fait à peu près les mêmes prédictions que Jeanne Le Royer.
« Deux cents ans ne seront pas suffisants pour que tout cela arrive » (elle « voyait » aux environs de 1800).

Johanna Southcott, fille d’un gentleman campagnard du Devonshire, fit, en 1792, des prophéties, dont voici l’une :
« Quand apparaîtra la guerre orientale, sachez que la fin est fatale. »
Mais quelle sera cette guerre « orientale » ? Serait-ce le conflit entre Israël et le monde arabe ?

La Salette (19 septembre 1846). C’est une prophétie mariale, c’est-à-dire dictée par la Sainte Vierge à deux enfants.
Annonce de l’Antéchrist et de ses « armées assistées par les légions de l’Enfer ».

Le « Roi du monde », personnage plus ou moins mythique et soi-disant tout-puissant (qui vivrait dans le royaume souterrain de l’Agartha), aurait fait une prédiction en 1890 (rapportée par Fernand Ossendowsky, dans son livre célèbre « Bêtes, hommes et dieux », publié en 1924) devant les lamas d’un monastère de Mongolie ; en voici quelques lignes :

« Il y aura une guerre terrible entre tous les peuples […]. Des peuples entiers mourront […]. Alors viendront les ennemis de Dieu et de l’Esprit divin, qui se trouve dans l’homme […]. Il y aura des brouillards et des tempêtes […], la terre tremblera […]. La faim, la maladie et la mort […]. De dix mille hommes, un seul survivra […]. Toute la terre se videra », etc.

Bien qu’il y ait des chiffres : 100 ans + 71 + 18, il est impossible de dater la prédiction, parce que manque la date du début de ces calamités.

Edgar Cayce, « un Américain tranquille » (1877-1945), qui fit d’extraordinaires guérisons et de sensationnelles prédictions dans un style simple, ce qui les rend assez convaincantes. On y trouve annoncés des catastrophes et des cataclysmes, mais non ce qu’on appelle une « fin du monde ».

Dans ses « visions » concernant le 22ème siècle, Edgar Cayce a signalé des événements importants et …peu agréables, devant se passer entre notre temps et 2100 : submersion de Paris, de Londres, de New York par raz de marée gigantesques, à la suite de tremblements de terre, entre autres « joyeusetés » ! Mais l’humanité n’en poursuivra pas moins sa marche cahotante.

L’astrologue Hadès, dans son livre « Que sera demain ? » (publié en 1966), a prédit, pour l’avènement de l’ère du Verseau (qui est commencée, mais personne ne donne la même année pour ce début), des transformations importantes dans la vie de l’humanité :

Fins du capitalisme et du christianisme. (A la religion du fils succédera celle du Saint-Esprit, si l’on admet la division de Joachim de Flore en trois périodes, selon les trois personnes de la Trinité.) Et le communisme s’évanouira en même temps que le capitalisme.

Marie-Louise Sondaz, une astrologue, est, quant à elle, l’une des rares optimistes (dans son livre : « Les Astres de la vie sentimentale », publié en 1968) :

Notre époque « violemment transformatrice » doit se clore en 1984 (qui est, pour cette astrologue, le temps de l’ouverture d’un nouveau cycle cosmique), date où « le monde retrouvera ses règles de vie, cependant que des caractères d’une envergure peu commune se prépareront à lui créer des excellences au cours des décennies suivantes ».

Après Einstein, le savant soviétique Sakharov a crié sa peur pour l’avenir des hommes. Sakharov a prédit la « catastrophe » mondiale pour 1985.

Voici, à nouveau, un astrologue, Mantéia, qui, en 1966, annonçait :
La fin de la terre, pour le mois de mai de l’an 2000.

Et toujours les prophéties mariales, comme celles de l’Américaine Veronica, « favorisée », depuis 1970, de visions célestes, à Beyside (New York) :

« La grande catastrophe, la grande destruction qui sera envoyée sur l’humanité […]. Le temps diminue. Des années ou des mois […]. La fin approche ».

Sinon plus rassurant, du moins ne nous annonçant la fin du monde que pour beaucoup plus tard, entre 2500 et 3000, Michel de Roysin, disciple du mystérieux Ulrich de Mayence (qui vivait au 15ème siècle), est donc moins précis que son Maître qui, lui, prophétisait les temps d’Apocalypse aux alentours de l’an 2475, rejoignant à peu près la date ultime inscrite dans la Grande Pyramide (si l’on fait foi à Georges Barbarin) et qui est : l’an 2444.

Ajoutons, d’ailleurs, que cet an 2444 « ne saurait être assimilé à la fin du monde » : ce n’est que la fin de l’âge adamique.

Alex Roudène (pseudonyme d'André Leroux) "est un écrivain prolifique. Il est auteur, seul ou en collaboration avec Danielle Hemmert, de plus de vingt livres sur le paranormal, le spiritisme, l'occultisme, les fantômes".


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