L’infection par le rhume permettrait le développement d’une immunité contre le coronavirus d’après les résultats d’une étude publiée dans Science Translational Medicine. Cette découverte a également révélé que les vaccins anti- COVID-19 ne fournissent pas une protection similaire. Depuis le lancement de la vaccination contre la Covid-19, la question se pose : quelle protection offrent réellement les vaccins ? La vaccination n’est pas la panacée, l’immunité vaccinale est moins forte que l’immunité naturelle.
Les coronavirus font partie d’une grande famille de virus, certains provoquant des maladies graves et mortelles chez l’homme, comme le MERS-CoV, le SARS et le SARS-CoV-2. D’autres, les coronavirus endémiques (eCOV), causent généralement des maladies respiratoires légères, comme le rhume, représentant 15 à 30 % des rhumes communs. Une récente étude menée au Boston Medical Center s’est penchée sur la relation entre l’infection antérieure par le COVID-19 et la protection contre ces eCOV. Une nouvelle étude publiée dans Science Translational Medicine révèle que l’infection par le COVID-19 peut offrir une protection contre d’autres coronavirus endémiques (eCOV) responsables des rhumes communs. En revanche, les vaccins contre le COVID-19 ne semblent pas fournir une protection similaire.
Une baisse de 50% du risque
Selon les experts, il existe trois types de coronavirus qui peuvent provoquer des maladies graves et mortelles. Il s’agit du MER-CoV, du SRAS et du SRAS-CoV-2. En revanche, il y a 4 coronavirus endémiques connus sous le nom d’eCOV. Ils engendrent des maladies respiratoires légères comme les rhumes.
Selon une nouvelle étude publiée dans Science Translational Medicine, une infection antérieure au SRAS-CoV-2 réduit de moitié le risque d’être contaminé par un eCOV symptomatique. Cette nouvelle étude vient de confirmer que les lymphocytes T activés par le virus du rhume (OC43) peuvent neutraliser le virus à l’origine du Covid-19.
Les non vaccinés mieux protégés du COVID
L’étude a analysé les résultats des tests de réaction en chaîne par polymérase (PCR) d’une cohorte rétrospective de 4 935 personnes ayant été évaluées pour une maladie respiratoire entre novembre 2020 et octobre 2021. Les participants ont été divisés en trois groupes :
- Infection antérieure par le COVID-19 (501 participants)
- Vaccination antérieure contre le COVID-19 sans infection connue (1 655 participants)
- Absence d’exposition aux antigènes du SARS-CoV-2 (ni infection antérieure ni vaccination, 2 869 participants)
Selon les auteurs, les vaccins actuels ne semblent pas offrir la même protection contre les eCOV, soulignant la nécessité de développer des solutions vaccinales plus larges et intégrées.
Pour mémoire, en 2020, une étude similaire du National Heart & Lung Institute avait déjà révélé l’existence d’une corrélation entre une précédente infection par un rhume et cette augmentation de l’immunité contre le coronavirus.
Il semble que la vaccination n’est pas la panacée; l’immunité vaccinale est moins forte que l’immunité naturelle. Depuis le début de la crise sanitaire, il aurait sans doute mieux valu encourager l’immunité naturelle de groupe que de pratiquer des vaccinations expérimentales généralisées. Tout simplement, en incitant les gens à s’enrhumer!
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