J’adore cet article bien indulgent avec tous les faux culs de l’écologie. Non pas que leurs petits arrangements me dérangent, je m’en contrefiche, le problème c’est qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de nous faire des leçons d’écologie en rentrant de leur week-end à Bali et me reproche ma vieille Dacia diésel.
Retour sur cet article de Numéra qui vous fait découvrir la notion de « compensation morale » synonyme de faux-cul et d’hypocrisie dans la vraie langue des vrais gens.
« Je prends l’avion, mais je trie mes déchets » et autres petits arrangements avec l’écologie
« Nous sommes nombreux à en avoir conscience : adopter des modes de vie plus écologiques est devenu une nécessité. Pour autant, nous n’agissons pas de manière écologiquement vertueuse en toutes circonstances (loin de là), et, surtout, nous nous accordons, parfois inconsciemment, des « écarts » après avoir fourni une bonne action sur le plan environnemental. C’est ce qu’on appelle « l’effet de compensation morale ».Tant pis pour votre empreinte carbone, vous décidez finalement d’acheter ces délicieux avocats acheminés de l’autre bout du monde, ou, pire, de prendre l’avion vers cette destination tant rêvée, vous disant que c’est bien mérité, après tous les efforts que vous avez fournis pour l’environnement pendant l’année – achats durables, vélo pour vous rendre au travail, tri de vos déchets…
Hypocrisie environnementale ? Pas nécessairement. On appelle cela la compensation morale. D’abord observé en psychologie, ce biais comportemental désigne le fait qu’une précédente « bonne action » peut vous déculpabiliser et vous inciter à en réaliser une « mauvaise ».
La compensation morale, souvent inconsciente, est un arbitrage interne qu’opère l’individu. Pour le comprendre, aidons-nous d’une métaphore bancaire : imaginons que nous possédons une sorte de « compte moral » sur lequel nous recensons les bonnes et les mauvaises actions comme des crédits et des débits, le principe de base étant de maintenir le compte dans le positif, ou tout du moins à l’équilibre.
Acheter des yaourts 0 %, mais se laisser aller avec des goûters hyper-sucrés, craquer pour un soda glacé après une séance de sport, prendre l’ascenseur après être venu en vélo au travail… Cette compensation se retrouve dans des enchaînements d’efforts et de petites récompenses que nous nous attribuons sans nécessairement nous en rendre compte mais qui peuvent au final menacer l’atteinte de notre objectif initial. »
La compensation « morale »
La réalité de la « compensation morale », c’est que l’écologie est devenue une escrologie en bande organisée pour mieux vous taxer, vous rapiner… et s’arroger le pouvoir de distribuer ou pas des … indulgences !
Nous en sommes-là.
L’écologie se résume à la distribution d’indulgence.
Les crédits carbone ? Des indulgences.
Les « exceptions » ? Des indulgences.
Le bilan carbone d’Airbus ? Pas de problème. Des compagnies aériennes ? Pas de problème.
Par contre Total… c’est le mal.
Bande de faux-cul.
Les « anxieux » climatiques ? Des faux-cul aussi. Anxieux devant la météo, mais très sereins en classe éco de leur compagnie low-cost pour le week-end à New-York en se plaignant que vraiment, les US sont devenus très chers…
Quant à la compensation « morale », mieux vaut être riche ! C’est plus facile pour acheter des « indulgences », se donner « bonne conscience » et surtout faire la morale et la leçon aux autres !
L’escrologie, ça suffit !
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