« J’ai commencé à voir il y a une dizaine d’années une baisse assez évidente de l’attention. Les élèves ont été abîmés dans leur façon de se concentrer. Je l’ai vu chez de bons élèves qui posaient des questions et alors même qu’on répondait, au bout d’une seconde ou deux, ils ne regardaient même plus le prof. Donc c’est d’abord un problème de concentration qui ensuite donne lieu à une difficulté à lire, qui ensuite entraîne une crise du langage. »
David Cayuela, professeur de lettres.
Une fois n’est pas coutume, car c’est à France-Info (1) que l’on doit la publication salvatrice, il y a de cela une quinzaine de jours, de ce témoignage saisissant d’un enseignant du Gard pointant du doigt ce qui menace bel et bien de devenir à court terme, rien de moins qu’un problème de santé publique bien qu’il ne soit pour le moment que l’occasion d’une vague inquiétude timidement relayée, murmurée avant d’être aussitôt balayée par une actualité impérieuse, aussi foisonnante que tragique.
Avant donc qu’elle ne se change en résignation, il s’agirait que le corps enseignant de manière urgente, presque systématique, se mobilise comme un seul homme pour décrire la détresse, le sentiment d’impuissance aussi qui peut le saisir face à une hyper-vigilance digitale de nos élèves venue, non pas étoffer ou encore diversifier, mais littéralement corrompre, phagocyter la vigilance « traditionnelle » : celle de l’esprit, celle du temps long ; celle de l’écrit.
Il me semble pourtant que Paul Eluard ne commence pas son poème Liberté par : « Sous une vidéo Tik-Tok / Sous un lien YouTube / Entre un BeReal et deux notifications / Je regarde ton nom. », mais par : « Sur mes cahiers d’écolier / Sur mon pupitre et les arbres / Sur le sable, sur la neige / J’écris ton nom. »
Ainsi, un peu comme ces ballons qui participent tant à l’ambiance et au succès des fêtes foraines, on dispose d’une jeunesse dont l’attention semble gonflée à l’hélium ; tellement volatile, qu’aucune ficelle humaine, aussi solide, aussi impliquée soit-elle ne semble plus en mesure de la retenir. À chaque transition, à chaque difficulté, elle menace de casser, de vous échapper pour s’envoler vers des cieux plus enchanteurs que votre voix, que votre présence qui décidément ne suffisent plus ; ces cieux numériques qui comme autant de sirènes, promettent de résumer en quelques images et en moins de deux minutes (le tout sans effort bien sûr) un interminable cours de 2h. Ce cours d’abord pensé puis écrit par vos soins, pour eux.
On ne peut dès lors plus compter que sur une personnalité atypique, à l’humour ravageur, provocateur peut-être, pour parvenir à lester cette attention fuyante ; une écume d’attention plutôt tant elle est fragilisée et de toute part convoitée. Le combat pour la conserver est épuisant et le rapport de force, clairement inégal au point de créer chez les plus jeunes d’entre-nous, encore vulnérables, chez les profs les plus sincères souvent, une souffrance au travail inadmissible.
En mathématiques, puisque je n’ai de légitimité que dans cette discipline, les conséquences de cette attention en lévitation permanente, additionnées à la dévastatrice réforme Blanquer (dont il osera néanmoins et sans honte aucune assurer la promotion en août 2024 avec la parution chez Albin-Michel d’un ouvrage d’autosatisfaction : La Citadelle) sont tragiques et toujours terriblement sous-estimées, quand elles ne sont pas niées.
En rasant les sections, en dynamitant le concept de classe tout en organisant la promotion de ce Grand Oral grotesque (coeff 10 contre 8 pour l’épreuve de philosophie, mais on n’est plus à une provocation près), J.M. Blanquer et ses acolytes ont détruit le lycée ne permettant plus à l’enseignement secondaire de jouer son rôle de tremplin vers le supérieur (N.B : ci-joint un lien tout à fait légal pour les retardataires : https://grand-oral-maths.com/categorie-produit/sujets-rediges/ 4,90 euros le Grand Oral, ce n’est pas cher même si une jeune fille m’a très justement fait remarquer que cela l’était quand même plus que ChatGPT… Cet esprit éminemment pratique nous laisse songeurs.).
On constate chez nos élèves, en terminale notamment, une résistance à l’effort très dégradée, ce dernier étant estimé maltraitant, ingrat. En réalité, inutile. Voire dépassé. Une intolérance aux raisonnements, aux démonstrations, à l’abstraction clairement revendiquée quand il y a en contrepartie une addiction très nette aux raccourcis et surtout une sorte d’obsession de la réponse, ce juge de paix. Comme en politique, on est sommés de choisir un camp et promptement.
On n’a plus de temps ni pour la réflexion, ni pour l’erreur qui en maths est pourtant bien souvent la clé d’une compréhension véritable et pérenne.
L’erreur est devenue un défaut, une faute. Le temps de réflexion : un temps mort ; un temps perdu. C’est par conséquent non sans amertume que j’ai pris connaissance de l’un des sujets de philo proposé cette année aux Antilles en section technologique : « L’erreur nous rapproche-t-elle de la vérité ? » On voudrait éloigner la jeunesse de la vérité que l’on ne s’y prendrait donc pas autrement.
Le résultat chiffré dans le cas des maths, et ce d’où qu’il vienne, même obtenu par chance ou par hasard, fait plus que jamais office de sentence pour ces jeunes gens en mal d’absolu. On confond allègrement : « mathématiques et comptabilité ». D’où la colère terriblement excessive qui a saisi certains à l’issue de l’épreuve de spécialité Maths du mercredi 19 juin 2024, biberonnés à l’idée que le bac se devait d’être une formalité. J’y reviendrai à la fin de cette tribune.
En cours, j’ai quotidiennement des jeunes gens qui me coupent la parole alors même que je déroule un raisonnement, une démarche (c.-à-d. pendant que je raconte l’histoire qui va mener au dénouement et le légitimer) pour me demander sur un ton mi-autoritaire, mi-agacé : « Bon, mais, ça fait 3 ou pas ? »
Autrement dit : « Abrège. » « Accouche », aurait dit ma génération.
Obtenir « 3″ à n’importe quel prix ; qu’importe le flacon, pourvu que l’on ait l’ivresse comme je leur répète à longueur de séance (de Musset). Sachant que si j’ai trouvé « 3, » j’ai forcément raison. Fin de l’histoire. L’heureux élu peut alors le cœur léger et le regard de nouveau happé par son téléphone, se détourner d’une explication dont il estime qu’elle ne me concerne pas. Grave erreur.
À ce type d’interpellation, je réponds presque systématiquement par provocation : « Non, malheureusement ça fait : 48412x(pi/4) ».
« Mais what ? Non, mais, toujours plus… Comment ça, 48412x(pi/4) ? ».
C’est terrible à dire, mais c’est au prix de cet aiguillon verbal que vous captez de nouveau l’attention du gamin qui vous regarde interloqué et enfin intrigué ; autrement dit, à cet instant-là, il est de nouveau « disponible » (hourra !).
Si c’est si grave, c’est qu’il faut bien comprendre que ces jeunes gens, ces citoyens en germe, majeurs souvent en fin d’année, ont pris l’habitude de vous abandonner sur le quai du raisonnement, de la réflexion, du débat et donc de la nuance pour ne vous rejoindre qu’au terminus, autrement dit à la station de la solution. Du verdict. Impossible dans ces conditions-là de les rendre autonomes, libres et éclairés. Passeurs à leur tour, car c’est aussi le but.
Impossible de les nourrir intellectuellement, de les instruire. Ce ne serait pas gênant si ce n’était pas justement le cœur de notre métier. Quand vous êtes prof de maths et qu’un auditoire vacillant, un programme obèse vous interdit les démonstrations, qu’est-ce qui vous reste ? Le dressage, le conditionnement ?
Cela tombe bien, nombreux sont les élèves à n’attendre que cela : des contentions, des méthodes qui marchent à coup sûr, des moyens mnémotechniques improbables, des astuces forcément (j’ai découvert cette semaine par exemple la méthode « Voyoute » en philosophie. Rien ne nous sera épargné.). Sauf que l’école n’est pas un cirque, pas plus qu’une usine d’emballage ou une citerne à compétences. Pas encore.
Ces gamins, c’est vrai que ce ne sont pas les nôtres, mais pour nous, ils n’en sont pas moins importants. Qu’un terminale en spé maths soit incapable sans calculatrice de me dire si 9/7 est strictement supérieur ou strictement inférieur à 1, cela me désespère. Ces échecs cuisants du sens, cette détresse, cette précarité intellectuelle sont insupportables. On en est en partie responsables forcément à force de concessions, de renoncements minuscules. Sauf que petite approximation deviendra grande…
Vous me direz : « peu importe l’esprit critique » après tout, car il faut bien reconnaître que le doute n’est pas en odeur de sainteté ces derniers temps en France. Lui qui a si longtemps été la marque d’une ouverture d’esprit, celle d’une certaine curiosité, à l’origine même de la démarche scientifique, est aujourd’hui rien de moins qu’une tare ; le premier symptôme du complotisme. La marque noire aussi d’un scepticisme qui se décline à l’infini : le climat, la vaccination, l’Europe. Tout y passe. Les jeunes sont bien sûr une chair à canon de premier choix pour ce système vicié qui fait du débat d’idées, de la controverse, une passion honteuse. Presque une provocation.
Mais nous, nous ne voulons pas transmettre un savoir simplifié, trahi ou dégradé. Un savoir d’occasion, même si sur les plaquettes de l’éducation nationale, il a l’aspect du neuf ; un savoir suffisamment bon pour eux (car en fait, c’est l’idée).
Ces jeunes, on les voudrait au contraire créatifs, inventifs, éventuellement révoltés ; on les veut présents surtout, présents pour de bon, pour de vrai or les échanges, loin de la complicité naturelle entre un prof et un élève, ressemblent de plus en plus souvent à du troc ou à du marchandage. En cours, l’opportunisme est partout. Tout devient matière à négociation. Une majuscule au début d’une phrase : « Non, mais on est en maths ou en français ? »
Des exigences de rédaction, de rigueur : « Il faut vraiment le mettre ça : “partition de l’univers ? vous êtes sûre ? Parce qu’il y a un prof sur Tik-Tok qui dit qu’on a les points quand même au bac.” »
Comme dirait l’Autre : dissous, c’est pas cher ! Vous pouvez toujours lutter pour une rédaction au cordeau, mais il y a fort à parier que vous n’aurez pas le dernier mot face à votre alter ego digital.
Subsiste donc cette espèce de vocation commerciale qui les pousse à négocier sans cesse une remise de peine concernant des développements qu’ils estiment insurmontables, interminables, sans comprendre que c’est pourtant bien par les mots, les idées, la sensibilité aussi que l’on entre en mathématiques comme l’on entre littérature (sauf bien sûr si l’on s’appelle Grothendieck qui pensait directement en langage mathématique, mais des Grothendieck, il y en a un par siècle. Il faut se faire une raison.).
Ils ont ainsi acquis avec le temps une allergie durable à l’argumentation et doivent être urgemment « désensibilisés ». Le meilleur test est de les confronter au calendrier du bac S ou ES (en vigueur, pas dans les années 30 je le rappelle, mais jusqu’à 2020 et finalement 2019, covid oblige) disponible ci-dessous :
Ils vous lancent alors un regard de terreur, faisant de vous dans l’instant un bourreau pervers. Ce qui était la normalité il y a encore 5 ans est désormais perçu comme une monstruosité. Bref, le bagne.
Il faut bien comprendre dans ces réactions épidermiques que la concentration suppose de s’extraire du brouhaha extérieur pour se connecter à un texte, à un énoncé or sur cette génération abîmée par l’omniprésence du numérique, cela ne crée rien de moins qu’un vertige, une angoisse parfois ressentie physiquement. Le silence les déconcentre, les terrifie.
Perdre pendant 1 h, le temps d’une épreuve ou d’une lecture, le contact avec sa tribu, c’est mourir un peu. C’est disparaître de la toile. Être invisible. J’ai découvert grâce à eux que la machine était même le dépositaire de leurs souvenirs personnels, car c’est l’application Snapchat qui leur rappelle par exemple qu’il y a un an exactement, ils se faisaient opérer des dents de sagesse. Cette mise sous tutelle est terrifiante.
Quelle envie, quel intérêt d’écouter, de retenir ? Et pour quoi faire ? Quelle motivation pour se concentrer, apprendre quand absolument tout est accessible en quelques secondes ? Quand rien ne manque jamais et que tout est à portée de “click”.
Effacez le tableau pour remobiliser vos troupes : qu’importe, ils avaient anticipé, dégainé leur tablette et tout pris en photo. Comment ensuite gérer l’impatience qui les saisit alors qu’ils vivent dans une seule échelle de temps : celle de l’immédiateté ?
Quel sentiment convoquer encore, à part peut-être une forme d’amour propre si l’on parvient à le réactiver ?
Le transhumanisme a débuté en réalité. À force de déléguer, nous tendons vers une enveloppe vide. Il y a urgence à se réveiller avant qu’à la question : “L’IA peut-elle nous remplacer ?”, on n’ait d’autre choix que de répondre : “oui”.
Pour finir avec ce constat qui n’est pas sombre, mais simplement lucide, je reviens donc rapidement sur l’épreuve de mathématiques de spécialité maths du mercredi 19 juin 2024, qui concernait les élèves impliqués dans deux spécialités scientifiques (maths et sciences physiques par exemple). Le Figaro le soir même a relayé le désespoir des élèves et de certains enseignants estimant le sujet beaucoup trop difficile. (2)
C’est vrai que l’on aurait pu imaginer des consignes plus simples qui auraient fait consensus, du type : “Repérer la voiture de Oui-Oui et la colorier en jaune” (j’ironise à peine), sauf que c’est une épreuve de maths en fait et de fin de lycée. Elle vient donc en conclusion d’un cursus.
Sans compter qu’il faut avoir en tête que les jeunes qui ont composé ce jour-là prétendent à des études d’ingénieurs via des prépas intégrées par exemple, à faire “médecine” (plus rarement c’est vrai, du fait de la réforme) ou encore à intégrer des classes préparatoires scientifiques ; autant de formations longues, sélectives et exigeantes. Il faudrait donc un minimum de cohérence.
À quel moment objectivement une épreuve d’examen (pas de concours) doit-elle être jugée trop difficile ? Lorsqu’un élève sérieux et impliqué tout au long de l’année ne peut pas avoir facilement la moyenne. Est-ce que c’était le cas le mercredi 19 juin en Métropole ? Pas du tout. L’essentiel du sujet était très classique qu’il s’agisse de la géométrie dans l’espace, des probabilités ou de la partie A de l’exercice 4. Ensuite que les élèves préfèrent les QCM où l’on peut s’en remettre au destin, aux exercices du type : Vrai/Faux où il faut justifier, c’est humain ; mais ils avaient pu s’entraîner avec les 2 sujets d’Asie 2024 par exemple.
La raison d’être des maths, c’est l’argumentation, la production de contre-exemples aussi qui demande de la maturité bien sûr, donc sauf à nier complètement l’essence de la discipline, il n’y avait rien d’excessif dans l’exercice 1, ni même de terriblement ambitieux. C’était des assertions vues et revues dans l’année. On a aussi beaucoup entendu parler du “piège” dans une question liée à la loi binomiale sauf que les élèves ne sont pas dispensés de lire l’énoncé ! Je sais que c’est la mode de faire les exercices sans lire les textes, mais ce n’est pas normal.
Dans l’année, on ne cesse de les alerter sur le danger de réciter, de se laisser bercer par une mécanique trop bien huilée. Cette petite fantaisie dans la formulation est déjà arrivée en France en 2013 par exemple ou plus récemment en Nouvelle-Calédonie, en 2022.
Il y avait cependant selon moi deux bémols : l’utilisation dans l’exercice 2 de l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev qui aurait dû être suggérée comme dans le jour 2 pour guider l’élève (cela n’enlevait rien à la prise d’initiative finale). Ensuite, dans l’étude de fonction, la nécessité de procéder à une intégration par parties n’était pas explicitement formulée. Pour le reste, il n’y avait rien d’insurmontable. Le calcul intégral en terminale est largement motivé par un calcul d’aire entre deux courbes dont on détermine préalablement la position relative.
Le fait est surtout qu’avec cette épreuve très pauvre du mois de mars 2023 notamment, prévisible aussi bien en forme qu’en fond, nous avions collectivement perdu l’habitude de sujets plus denses et réalistes. Nous sommes en quelque sorte en cellule de dégrisement après une longue période de jachère intellectuelle. La panique que ces épreuves suscitent suffit à nous convaincre de l’urgence de rétablir un bac digne de ce nom.
Il faut garder à l’esprit que ces jeunes gens ne sont pas plus bêtes que nous. Ils ont les mêmes rêves, prétendent aux mêmes écoles, aux mêmes études que nous qui sommes issus d’un bac S ou parfois C pour les cinquantenaires. C’est dégradant pour cette génération d’amoindrir sans cesse les exigences. On se doit d’être ambitieux pour eux. Ils sont la relève et Dieu sait, les pauvres, qu’ils auront du boulot.
En outre, en toute franchise, connaissant la sensibilité du public impliqué le jour 2 (sensibilité géopolitique ou économie), l’épreuve en maths du jeudi 20 était presque plus lourde. Il s’agit dans tous les cas de relativiser, de rassurer tout notre petit monde ; il y aura des commissions d’harmonisation et un contrôle continu qui intervient à hauteur de 40 % dans l’obtention du précieux Sésame. Pas d’inquiétude donc.
En attendant, à toutes les âmes sincères et de bonne volonté, restons groupés, déterminés et vigilants.
Karen Brandin
Enseignante/ Docteure en théorie algébrique des nombres.
On pourra lire en complément :
3- https://www.nouvelobs.com/societe/20230409.OBS71957/bac-2023-grand-oral-ou-petites-economies.html
6- La désinstruction nationale – René Chiche (aux éditions OVADIA)
7- https://www.mondialisation.ca/sauvez-lenseignement-des-mathematiques-en-france/5675832 – Nicole Delépine
8- L’enseignement de l’ignorance – Jean-Claude Michéa ( Climats)
11- Oraison funèbre de la classe de philosophie – Harold Bernat (aux Atlantiques Déchaînés)
12- Les conditions du Grand Oral 2023 :
https://ent2d.ac-bordeaux.fr/disciplines/mathematiques/wp-content/uploads/sites/3/2023/01/infog_epreuve_orale_terminale_grandoral_v4-1.pdf
13- L’imposture pédagogique – Isabelle Stal (Perrin)
14– Quelques étapes de la lutte :
https://images.math.cnrs.fr/Resistez.html
http://images.math.cnrs.fr/Lycee-les-maths-en-soins-palliatifs.html
https://www.instruire.fr/actualites/lettre-ouverte-a-cedric-villani.html
https://nouveau-monde.ca/mathematiques-et-enseignement-entre-etat-des-lieux-et-etat-durgence
https://nouveau-monde.ca/jean-michel-blanquer-une-nouvelle-vision-de-la-remontada
https://nouveau-monde.ca/profs-medecins-deux-metiers-sous-influence
https://reaction19.fr/droit-de-pensee/art-denseigner/karen-brandin/210621-profs-parents-eleves-unissez-vous-prof-karen-brandi
https://nouveau-monde.ca/des-machines-et-des-profs
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