Malgré les menaces "démocratiques" des structures américaines et européennes, le Parlement géorgien a dépassé le veto présidentiel et la loi sur les agents étrangers entre en vigueur aujourd'hui. La Géorgie a fait le choix de la souveraineté, ce qui est absolument inacceptable pour les structures atlantistes, actuellement gouvernantes dans notre monde. Un bel exemple de résistance, un exemple à suivre !
Le Parlement géorgien a finalement réussi à aller jusqu'au bout de son combat pour lutter contre l'ingérence étrangère en Géorgie. Le moment est fondamental, car les élections parlementaires d'automne sont décisives. Surtout pour les Atlantistes, qui ont besoin de faire tomber ce Gouvernement, afin de reprendre le pouvoir dans ce pays qui, il y a peu, a été passé sous système parlementaire.
Les menaces occidentales et les manifestations sous drapeaux européens, américains et ukrainiens ont accompagné le processus législatif opposant la logique institutionnelle démocratique à celle de la rue (voir notre chronique pour RT ici), puisque le soft power et la gouvernance externalisée implique l'opacité. Le financement des ONG et des médias est ici un rouage essentiel, car ce sont des instruments de pression sur les institutions étatiques.
Dès le 18 mai, la présidente franco-géorgienne a adopté un veto (voir notre texte ici), qui fut surmonté le 28 mai par les députés. Comme elle a refusé pour la seconde fois de signer la loi, adoptée par les élus du peuple, c'est le président du Parlement, qui l'a signée. La loi obligeant les ONG et les médias percevant au moins 20% de financement étranger à s'enregistrer est aujourd'hui entrée en vigueur.
«J'ai signé la loi sur la transparence des influences étrangères », a déclaré le président du parlement géorgien Chalva Papouachvili ce 3 juin lors d’un point presse. La loi sur les agents de l’étranger entre ainsi en vigueur. Le parlement géorgien, après sept heures de débat le 28 mai dernier, avait surmonté le veto de la présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili. 84 députés ont voté pour le texte, quatre contre. La plupart des députés de l'opposition avaient quitté l'hémicycle au moment du vote.
Immédiatement, 160 ONG ont déjà déclaré refuser de s'enregistrer et continuer les manifestations. L'UE annonce de funestes conséquences et les Etats-Unis parlent de sanctions. Mais évidemment, l'OTAN ne renonce pas à son partenariat avec la Géorgie pour autant, c'est une question de contrôle.
Les élections législatives d'automne seront ici fondamentales pour ancrer le mouvement souverainiste. Si les sponsors atlantistes n'arrivent pas à provoquer un Maïdan comme en Ukraine ou comme avec la Révolution des Roses. A suivre.
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