Cher Nicolas,
C’était il y a un an. Ma lettre que je vous avais envoyée. Un an maintenant que j’écris, et déjà un an de correspondances avec vous. Le 14 juin sera une date que je n’oublierai jamais et en plus ce n’est pas la loin de my birthday.
Quant au contenu de la lettre, je me rappelle que je vous parlais de ma commune et des froncés. Eh bien, ils sont toujours pareils, ou presque, ils sont encore plus pauvres. Ils volent de plus en plus. Mon kiné mercredi me disait qu’il était choqué de voir qu’on lui avait volé un flacon de savon pour les mains. Il a repéré le patient qui avait fait ça et il en était retourné.
J’ai croisé un quinqua ivre de beau matin, vers huit heures, avec une canette de 8.6, une bière pas chère et très forte. Il vient de tomber dans la misère, j’ai reconnu chez lui les signes de la chute sociale. Il est dans la phase du déni. Ça va être long pour lui.
Hier, à la supérette, les caissières parlaient d’une cliente que l’on a retrouvée morte chez elle. Elles étaient abasourdies : ce qui veut dire qu’elles ne s’attendaient pas à sa disparition ? Est-ce encore le « jab » ? Il n’y a toujours pas de rubrique nécrologique dans le journal communal, pourtant le défilé des cercueils continue.
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