Notre cher président français en a remis une couche en exprimant son souhait de permettre aux Ukrainiens de "neutraliser" les bases russes d'où sont lancés des missiles sur l'Ukraine, une déclaration qui a suscité une vive réaction de la part de Vladimir Poutine. Ce dernier a menacé de "graves conséquences" en cas d'utilisation d'armes occidentales contre le territoire russe.
Cette nouvelle prise de position d’Emmanuel Macron a été faite mardi en Allemagne, aux côtés du chancelier Olaf Scholz. Selon le fada de l’Élysée, il est nécessaire de permettre aux Ukrainiens de neutraliser les sites militaires d’où sont tirés les missiles qui les agressent. Mais « en même temps », il a précisé qu’il ne s’agissait pas de permettre aux Ukrainiens de viser d’autres cibles en Russie, notamment des infrastructures civiles.
De son côté, Vladimir Poutine a réagi fermement à ces propos lors d’un point presse à Tachkent, en Ouzbékistan. Il a mis en garde les pays européens, en particulier les petits États, contre les conséquences d’une telle escalade. Selon lui, ces pays doivent réfléchir aux implications de leurs actions, compte tenu de leur petite taille et de leur population dense.
Le président russe a également accusé les Occidentaux de vouloir « un conflit mondial ». Il a affirmé que même si les frappes étaient effectuées par les militaires ukrainiens, elles seraient « préparées » par les Occidentaux qui leur fournissent les armes, ce qui constituerait une escalade.
Cette question divise les soutiens de l’Ukraine, certains pays comme l’Italie et l’Allemagne ayant bien compris le risque d’emballement. Les États-Unis ont réitéré leur opposition à l’utilisation d’armes américaines pour frapper le territoire russe.
Parmi les autres sujets de discorde, l’envoi d’instructeurs militaires sur le sol ukrainien fait l’objet de discussions intenses parmi les alliés de Kiev. Certains pays, comme la France, envisagent cette possibilité, tandis que d’autres sont plus circonspects.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a quant à lui exhorté son homologue américain, Joe Biden, à participer au sommet international sur l’Ukraine prévu en Suisse pour les 15 et 16 juin, sans présence russe. Il a estimé que l’absence de M. Biden serait comme applaudir Poutine. D’ailleurs, Vododymyr a encore une fois un agenda très léger pour quelqu’un qui est en guerre puisqu’il va venir festoyer le 6 juin en Normandie pour les commémorations du 80e anniversaire du débarquement allié en France. Un gars qui « dirige » une armée composée de nazis invité à une commémoration d’une victoire sur des nazis… Bien entendu, les russes ne sont pas conviés.
Enfin, la Belgique a annoncé qu’elle fournirait 30 avions F-16 à l’Ukraine d’ici à 2028, dans le cadre d’un accord de coopération comprenant une aide militaire sur le long terme. Cette assistance inclut une aide en armes, munitions et blindés s’élevant à 977 millions d’euros pour l’année 2024. La Belgique participe également à une coalition avec plusieurs autres pays européens qui ont promis d’envoyer des F-16 à l’Ukraine.
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